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mardi, 08 juin 2010

P.A.G dédicace

Si vous avez envie de connaître Anthelme Bonnard, le nouveau héros de la Croix-Rousse...

tous-les-jours.jpgLa librairie Le Bal des Ardents
A le plaisir de vous inviter à rencontrer

Pierre AUTIN-GRENIER

Qui signera son dernier livre

C’est tous les jours comme ça

Paru aux éditions Finitude

Le jeudi 10 juin 2010 à partir de 18 heures

Il en lira quelques extraits

Librairie Le Bal des Ardents - 17 rue Neuve - 69001 LYON
www.lebaldesardents.com - 04 72 98 83 36


samedi, 08 mai 2010

La Rose blanche

Hier j'ai eu l'occasion de participer à une très belle cérémonie. Magnifique même. Au départ, je m'y suis rendue par amitié pour une de mes voisines, France, dont le frère Résistant, mort en déportation quelques mois avant la Libération, était honoré par le dévoilement d'une plaque commémorative.

C'est dans notre quartier qu'une résidence universitaire portera le nom de Jean Meygret, décédé à Dora à vingt-six ans. Mort d'épuisement car les prisonniers y travaillaient dans une usine souterraine.

La mairie du cinquième arrondissement de Lyon avait organisé une cérémonie riche en signification. Lieu symbolique : il s'agit de la reconversion d'un ancien hôpital lyonnais situé sur la colline de Fourvière, l'Antiquaille. Un des bâtiments devient  résidence universitaire pour des doctorants. Lieu particulièrement indiqué pour porter le nom d'un Résistant, marqué par la présence de   Saint-Pothin, martyr chrétien, lieu  dont se sont évadés des Résistants aussi connus que Raymond Aubrac.

Les organisateurs avaient eu l'excellente initiative d'associer écoles et lycées du quartier. Ils ont ainsi livré des messages préparés avec leurs enseignants.

hans-et-sophie-scholl-christoph-probst.jpgCelui qui m'a le plus impressionnée a été celui des élèves du lycée Jean Moulin, situé juste à côté et ce n'est peut-être pas un hasard.

Le professeur d'histoire qui les avait encadrés et avec lequel j'ai échangé après la cérémonie, avait fait le choix d'orienter ses lycéennes vers un mouvement de jeunes résistants allemands du groupe de la Rose blanche.

Nous connaissons mal la Résistance allemande au nazisme.


"Le groupe de résistance La Rose Blanche fut fondé au printemps 1942, à l'université de Munich, par Hans Scholl et Alexander Schmorell.

Les jeunes étudiants refusaient d'accepter le totalitarisme dans lequel avait sombré l'Allemagne, et voulaient sauvegarder leur indépendance d'esprit face au "nihilisme intellectuel" que représentait le nazisme. Ils parlèrent de la situation politique avec Kurt Huber, professeur à l'université de Munich, réputé pour ses cours de philosophie qui impressionnaient et influençaient beaucoup les étudiants. Kurt Huber les encouragea à résister et devint le mentor de la Rose Blanche.

Révoltés par  la dictature hitlérienne et les souffrances causées par la guerre, les étudiants se décidèrent à agir pendant l'été 1942. Hans Scholl et Alexander Schmorell rédigèrent les quatre premiers tracts ; ils les envoyèrent par la poste de la fin du mois de juin à la mi-juillet à des destinataires soigneusement choisis à Munich, principalement des intellectuels. Les étudiants se référèrent dans leurs tracts à d'éminents penseurs et écrivains comme Schiller, Goethe, Novalis, mais aussi Lao Tseu, Aristote, et citèrent également la Bible"

Les étudiants furent arrêtés et guillotinés en 1943. Le groupe était décapité.

Un sacrifice qui peut paraître inutile aux yeux de l'Histoire dont il n'a pas infléchi le cours. Sacrifice très important pourtant pour les jeunes allemands d'aujourd'hui car ils  peuvent  regarder leur passé avec plus de sérénité. Important également pour les jeunes européens d'aujourd'hui qui peuvent se dire que, même sous l'emprise du Mal, il est toujours possible de résister à la barbarie.

Merci au lycée Jean Moulin pour ce travail de mémoire.

C'est aux étudiants de la Rose blanche que je pense aujourd'hui pour le soixante-cinquième anniversaire de la Libération.

jeudi, 29 avril 2010

Merci les filles....

On est en finale !

Les supporteurs lyonnais déçus sont consolés

de leur défaite contre les Allemands :

l'équipe de foot féminine a accédé à la finale de la Coupe d'Europe.

Je suis sûre que beaucoup d'entre eux ignoraient jusqu'à son existence.

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mercredi, 28 avril 2010

L'Afghan et le Pakistanais...

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Pas de déception aux Xanthines le 26 avril après la discussion du livre d'Atik Rahimi, "Synghé Sabour"... Ce fut d'ailleurs une belle occasion de croiser réflexion virtuelle et réflexion réelle puisque Dominique a participé aux échanges et que j'ai utilisé, pour introduire le livre, le billet de Dasola.

Raison pour laquelle je ne présenterai pas ce roman qui a fait l'unanimité chez les participantes. Livre dur, violent, éprouvant. Femme victime qui se libère et comment ! Le dénouement  nous a interrogées... Certaines n'ont pas cru à la réalité de cette double mort, comme dans une tragédie antique... Mais une soignante du groupe a donné une explication plausible : si ce n'est pas possible de sortir ainsi d'un coma, on peut supposer que l'homme a feint... Écriture superbe, avec une montée en puissance qui tient en haleine durant toute la lecture, est l'appréciation revenue souvent... Tout le monde également a été d'accord avec la remarque de Dasola : oui, cela ferait un texte de théâtre magnifique. La soignante du groupe, qui avait eu l'expérience d'accompagnement de fin de vie, a témoigné qu'il n'était pas exceptionnel que les proches d'un mourant dans le coma, se libèrent ainsi  de secrets dans une confession ultime.

author_aslam_nadeem_jpg_280x450_q85.jpgLe hasard de mes  lectures a fait que j'ai découvert en même temps deux écrivains, issus de pays proches et avec des parcours de vie parrallèles. Atik Rahimi et Nadeem Aslam dont j'ai parlé  à propos de  "La vaine attente". Ils sont de la même génération, nés dans les années soixante. Le premier est afghan, le second pakistanais. Tous deux, issus de familles occidentalisées, ont dû fuir leur pays pour raison pilitique et se sont réfugiés, très jeunes en Europe. Rahimi en France et Aslam en Angleterre. Tous deux écrivent dans la langue de leur pays d'adoption... Et tous deux dénoncent l'obscurantisme de sociétés si étouffantes qu'elles en sont inhumaines.

De Nadeem Aslam, plus intéressant encore que la "Vaine attente" est "La cités des amants perdus" que je viens de terminer. Le livre a obtenu un prix littéraire renommé en Grande-Bretagne. Il décrit la vie de la communauté pakistanaise dans une   banlieue de Londres. Le roman s'ouvre avec l'évocation d'un crime d'honneur contre deux amants qui se sont aimés sans être mariés. Il se poursuit avec la vie de ces familles qui conservent leurs valeurs ancestrales, incapables de comprendre la société européenne, la rejetant autant qu'elles  sont rejetées par elle. Des coutumes où les femmes sont enfermées, violées, surveillées, maltraitées... Comment ne pas évoquer un fait-divers récent qui défraie actuellement la chronique en France ? Trop facile d'incriminer le gouvernement d'instrumentaliser une affaire... En banlieue de Lyon, c'est le maire communiste de Vénissieux André Gérin qui a tiré la sonnette d'alarme. Lisez "La cité des amants perdus" pour comprendre de quelle vigilance on doit faire preuve...

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dimanche, 04 avril 2010

Joyeuses Pâques

Je suis née un matin de Pâques.

Pourtant ce n'est pas mon anniversaire.

Mais c'est aujourd'hui celui de Pierre Autin Grenier,

né un vendredi saint,

dont on attend la sortie du prochain livre.

le 17 avril 2010.

 

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Bon anniversaire PAG !

samedi, 27 mars 2010

Sous les ors de la République

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Accueillis par Sandrine Runel, élue municipale et Conseillère Générale de Lyon, des membres actifs de l'École des Grands-Parents Européens  et IMGP2199.JPGleurs petits-enfants adolescents ont visité l'Hôtel du département. Exposé passionnant  d'un guide conférencier érudit qui nous a permis à tous de découvrir ou de redécouvrir cette institution de notre République. J'avoue pour ma part avoir réappris les grandes dates de l'Histoire des Conseils généraux.
1789 : création d'une institution qui doit rapprocher le citoyen de ses dirigeants grâce à cette Assemblée départementale. Puis ça se gâte avec Napoléon qui invente les préfets et met les départements sous tutelle de l'État. Il faut attendre la loi de décentralisation de Gaston Defferre, en 1982, pour que les Conseils généraux retrouvent indépendance et autonomie.
Leur mission ? Essentiellement tout ce qui touche aux solidarités : RSA, Aide aux parsonnes âgées. Mais aussi bien sûr l'entretien des collèges.
Le Rhône, après avoir été à sa création un des plus grands départements de France, puisqu'il comprenait la Loire et une partie de l'Isère, est aujourd'hui un des moins étendus...
Sandrine Runel, conseillère de la Guillotière, est en charge du canton le plus peuplé.
Tous les participants ont apprécié sa disponibilité et la simplicité avec laquelle a répondu aux grands-parents comme aux jeunes. Une élue qui nous réconcilie avec le monde politique...comme beaucoup d'élus locaux d'ailleurs.
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vendredi, 26 mars 2010

Discussion autour d'un livre

 

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La prochaine rencontre autour d'un livre des Xanthines est prévue

lundi 26 avril à 17 heures 30

pour parler du roman de Atiq Rahimi

écrivain afghan

"Pierre de patience"

Prix Goncourt 2008.

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Merci à ceux qui l'auraient lu

de communiquer ici

remarques, analyses, impressions...