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mercredi, 15 octobre 2008

Au revoir Ashab

Ashab le libraire quitte la blogosphère. Il s'en explique sur son blogue.

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Je suis passée le voir dans son domaine et il a confirmé. Trois ans d'écriture quotidienne d'un blogue sur lequel il a présenté des livres de lLittérature pour enfants dont il est un spécialiste, c'est beaucoup. Une certaine lassitude a fini par s' installer. Et il a plein d'autres projets qui lui laisseront peu de temps. Mais il ne supprime pas son blogue...Vous pourrez aller consulter ses archives si vous cherchez des idées pour acheter un livre à un enfant.
Il a tenu à garder son mystère. Dommage car il ressemble à un héros de Stendhal, un peu de Julien Sorel et un peu de Fabrice del Dongo.


mercredi, 01 octobre 2008

En cas d'oubli

H08_OL_4876_1_300-1.jpgSi comme moi vous avez attendu le dernier moment pour acheter votre gilet de sécurité routière,

si vous ne l'avez pas trouvé dans les rayons de votre supermarché

pas de panique !

Vous achetez le maillot de l'OL, spécial coupe de la ligue

en tête de gondole des grandes surfaces lyonnaises.

À quoi a-t-il pensé Aulas en choisissant ce maillot ?

Au slogan de la Sécurité routière ?

Lagerfeld_cle0bdb1e-1.jpg

mardi, 02 septembre 2008

Avec ma gueule de terroriste...

Aujourd'hui c'était aussi ma pré-rentrée.

Enfin plus "pré" que "rentrée" car je vais encore m'absenter pas mal en septembre.

Ce matin, pour l'École des Grands-Parents. Bises, mise sous-enveloppes des programmes et mise au point des activités de l'année.

Cet après-midi, c'était aux Xanthines, 33 rue de Condé. Je m'y trouve en avance. Sur le trottoir, j'avise le bâtiment d'en face : la police nationale.

Les flics ayant pour adresse rue de Condé, cela me paraît drôle et je sors mon appareil de photo qui, par chance, se trouvait dans mon sac

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Je me hisse sur  la pointe des pieds  pour la photo de la plaque, espérant  la cadrer avec le fronton de l'hôtel de police quand je vois se garer une jolie voiture grise, sur un des emplacements réservés aux pandores chers à Brassens et en sortir un monsieur élégant, en costume de lin, qui s'engouffre dans le bâtiment en me jetant un regard courroucé. Je n'ai pas le temps de me dire que je suis en train de faire une bêtise que je vois sortir un autre monsieur, nettement moins élégant et très bedonnant, qui se dirige vers moi et m'apostrophe.

"Madame, pouvez-vous me dire pourquoi vous prenez des photos et à quoi elles sont destinées."

Difficile de répondre que je prenais une photo des condés de la rue de Condé. J'ai bafouillé mais il a conclu : "heureusement vous n'avez pas l'air d'une terroriste".

Sur ces entrefaits une amie est arrivée "mais si, mais si ne vous fiez pas aux apparences..." Je ne sais pas si les flics seront nos clients mais en tous cas nous seront surveillés. Ceci dit, cela nous a permis de faire connaissance.

D'ailleurs ce commissariat ne me réussit : il y a un certain nombre d'années j'y avais récupéré mon plus jeune fils, alors âgé de 15 ans, et son cousin.  Un "bon" copain lui avait expliqué comment neutraliser l'étiquette alarme des CD à la FNAC. Mais mes deux malins n'avaient trouvé rien de mieux que de faire leur petit bricolage devant les caméras de surveillance. La honte au front j'avais dû affronter le commissariat et cette fois m'en étais tirée avec une leçon d'éducation.

Donc ne pas photographier les hôtels de police.

samedi, 21 juin 2008

Jeune comédien deviendra grand.

Il se trouve que je voisine avec l'ENSATT :  l'École Nationale des Arts du théâtre. Anciennement  située à Paris, rue Blanche dont elle portait le nom, cette école a été décentralisée à Lyon et j'ai la chance d'habiter à côté.
Je vais donc régulièrement comme hier soir aux spectacles qui sont proposés par les étudiants. Pour m'y rendre, à pieds, je passe devant le collège Saint-Marc d'où étaient issus les collégiens du film à succès "Les Choristes" ce qui me  permet, l'été, d'entendre par les fenêtres ouvertes, leurs voix d'ange quand ils répètent. Sur le trottoir, des collégiens au look étudié, clones de Jean-Baptiste Maunier.
En face donc l'ENSATT.
La promotion qui finit sa formation cette année est la promotion 67. Le spectacle proposé était une pièce de Botho Strauss, dramaturge allemand contemporain et s'appelle "Le Fou et sa femme ce soir dans Pancomedia".
Le metteur en scène, Michel Raskine, est un voisin lui aussi car il dirige un théâtre du quartier.
Une chose est certaine : avec une mise en scène de Raskine vous êtes sûr de ne pas vous ennuyer... quelle que soit la pièce. Le texte de Botho Strauss, que je ne connaissais pas, se prêtait particulièrement au goût de la fantaisie et au sens du rythme de Raskine.

La pièce est une suite de saynètes.
Dans un hôtel, des personnages se croisent et se rencontrent et nous offrent des morceaux de leur vie.
Le fil directeur est conduit par une romancière à succès qui ne pense qu'à ses futurs chèques et un éditeur farfelu.

C'est décousu, les personnages expriment l'angoisse contemporaine face au vide. L'art de Raskine est de rendre cette angoisse mais avec une folie débridée de fantaisie et de gaieté qui nous amène au sourire.

J'aime par dessus tout dans les spectacles de l'ENSATT l'enthousiasme et la fraîcheur de ces jeune comédiens qui n'ont pas encore de tics ni de jeux étudiés.

mercredi, 18 juin 2008

Nouveau départ pour les Xanthines

Le bistrot du commerce équitable où j'étais bénévole jusqu'au mois de janvier et qui avait dû fermer par expropriation va ouvrir ses portes à une nouvelle adresse.

medium_Xant_affiche.jpgGrâce au dynamisme et à la persévérance de la présidente de l'association et de son bureau, nous avons retrouvé un local

superbement bien placé

rue de Condé-je ne connais pas encore le numéro-

près de la place Carnot et de la gare de Perrache.

La propriétaire, qui ne voulait que du commerce équitable ou du Bio

nous fait des conditions formidables. Elle nous a même proposé des heures de bénévolat !

OUVERTURE PRÉVUE DÉBUT SEPTEMBRE

et nous allons reprendre, nos animations culturelles, nos expos de peinture. 

Même si nous regretterons notre ancien cadre

nous retrouverons nos bénévoles65db169150e0d70fe0a9ed9c5e844418.jpg

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et j'espère des clients sympathiques...

D'ici là nettoyage, mise en place des meubles et divers préparatifs nous attendent... 

 

vendredi, 13 juin 2008

Polémique à Lyon autour d'une exposition

Une expo fait polémique à Lyon...

 

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Il s'agit de l'exposition de cadavres humains, traités de telle manière que les organes sont parfaitement conservés selon une technique particulière, l'imprégnation polymérique.

J'ai entendu à son sujet des propos très contradictoires. Passionnée par l'anatomie, j'ai essayé de me renseigner le mieux possible, me méfiant des premières condamnations qui venaient des conservateurs comme Broliquier, un proche de Charles Millon.

Pour certains, c'est pédagogique. Une jeune fille que je connais, et qui se destine à la police scientifique, m'a dit avoir été intéressée par cette confrontation à des cadavres. D'autres ont trouvé que l'on pouvait connaître et découvrir parfaitement l'anatomie du corps humain comme le font les étudiants en médecine au cours de leurs dissections. 

Mais le camp des "contre" donne de la voix. " Mise en scène odieuse de la mort" est le reproche qui revient le plus souvent. Les universitaires qui ont lancé une pétition d'opposition s'interrogent surtout sur l'origine des corps. Proviennent-ils d'un trafic aussi lucratif que douteux ? On sait qu'ils viennent de Chine et certains avancent la possibilité qu'ils soient les cadavres de condamnés à mort.

Finalement je fais confiance à cet avis de Bruno-Marie Duffé, théologien très connu à Lyon pour son ouverture. Il est aumônier du centre Léon-Bérard, le centre du cancer.

"Au premier abord, j'ai trouvé la mise en scène très soignée et réussie. Il y a un aspect pédagogique incontestable car on initie les gens à l'anatomie. Mais ensuite je me suis rendu compte qu'il n'y avait aucune explication éthique. On présente ces corps comme des objets, des machines parfaites. Mais justement un corps n'est pas un objet. Surtout on ne dit jamais qu'on est  face à des hommes qui ont vécu, aimé.... Et je me demande pourquoi les producteurs de cette expo n'ont pas utilisé des reproductions. Car voir ces corps nus, décharnés donne un côté voyeuriste. Il y a un manque total de respect. Ce qui au fond est monstrueux. Car quand on fait ce qu'on veut d'un corps, quand on lui enlève toute humanité, c'est la porte ouverte à toutes les dérives. Voilà pourquoi j'ai ressenti un malaise."

Cité par Lyon-Mag 

Finalement je n'irai pas la voir...

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mercredi, 28 mai 2008

Connaissiez-vous le "busing" ?

J'ai reçu ce matin cette information. Il s'agit de la venue de Fadela Amara à Oullins, ville qui touche Lyon. Ville, où travaille ma fille, médiatrice de quartiers difficiles, et qui va se retrouver au chômage à cause d'un maire qui ne fait RIEN sur le plan social.

Comme dit la plaisante Sagesse lyonnaise :

"Tout le monde y peut pas être de Lyon"...

Comme je ne connaissais pas le busing, je publie... sans avoir le temps d'en corriger les fautes !

 "
Je t'informe, si tu ne le sait déja, que Fadela AMARA Secvrétaire d'Etat chargé de la Politique de la Ville, sera à OULLINS le jeudi 5 juin après midi afin de développer l'expérimentation du "busing" au niveau national.


Pour info un article concernant le  busing qui consiste a ne plus de donner aux parents le libre choix de l'école. Au contraire, les enfants seraient affectés par l'administration aux écoles en fonction de la « catégorie socio-professionnelle » de leurs parents. Le but étant de faire régner dans toutes les écoles la même mixité sociale.

Le « busing » fut introduit en 1973 aux Etats-Unis pour obtenir un taux uniforme d'élèves blancs et d'élèves noirs dans les écoles. Le mot « busing » vient du fait que, tous les matins, des bus venaient chercher les enfants de certains quartiers blancs pour les emmener dans les écoles des quartiers noirs, et vice-versa. L'expérience a duré 25 ans, et n'a été abandonnée qu'à la fin des années 90, quand l'échec de ce projet naïf et ruineux ne fut plus contesté par personne.


Que s'est-il passé dans les zones où fut imposé le busing ? Des sommes importantes ont été dépensées : 200 millions de dollars de 1982 à 1992 pour les bus scolaires spéciaux de San Francisco et 30 millions de dollars par an pendant 25 ans à Boston. A Kansas City, où le programme de busing fut accompagné d'un effort gigantesque pour équiper et augmenter le personnel des écoles « noires », 2 milliards de dollars ont été investis en vingt ans, jusqu'à l'abandon du projet en 1999.


Une étude menée par le professeur de Harvard Gary Orfield en 1992, lui-même favorable au busing, a conclu que ce système n'avait pas permis « la moindre amélioration générale » du niveau des élèves concernés. Selon une enquête du National Institute of Education, il n'existe aucune étude montrant que les élèves noirs concernés par les mesures de « busing » aient mieux réussi à l'école que les autres.


En revanche, les effets pervers du busing se révélèrent nombreux. En premier lieu, tous les quartiers à majorité blanche concernés ont connu le départ en masse des familles avec enfants en âge d'être scolarisés. Au lieu de supprimer les ghettos, le busing en créait de nouveaux. Le nombre d'élèves blancs dans les écoles publiques de Boston est passé de 49 % en 1974 à 19 % vingt ans plus tard. Le Prince George County, dans le Maryland, qui comptait 80 % de blancs en 1974, n'en avait plus que 25 %, et les écoles moins de 8 %, quand le busing fut finalement abandonné en 2001. Les villes de Detroit, Cleveland et Buffalo, où fut instauré le busing, ont perdu 50 % de leur population en 25 ans, même s'il est vrai que la population ouvrière qui a quitté les lieux était aussi motivée par la crise de l'industrie. Pire, non seulement la mixité a disparu dans les régions de busing, mais les populations pauvres ont encore eu à déplorer le rapide appauvrissement de leurs collectivités territoriales, au fur et à mesure que s'érodait l'assiette fiscale avec le départ des familles qui en avaient les moyens.


En second lieu, le busing a exacerbé le mécontentement des populations concernées. Un sondage de l'institut Gallup mené en 1974 dans le Maryland a montré que 75 % des personnes concernées par le busing y étaient opposées : parmi les Noirs, seuls 32 % y étaient favorables. A San Francisco, l'opposition la plus virulente fut le fait de la communauté sino-américaine, qui était le groupe le plus touché par les mesures de busing. A Richmond, en Virginie, où un programme massif de busing fut mis en place en 1971, les parents de toutes origines se liguèrent pour dénoncer le temps perdu en transport, la difficulté pour leurs enfants de continuer des activités extra-scolaires et la séparation des frères et soeurs, dont la plupart n'étaient plus affectés à la même école.

Mais l'aspect le plus contesté du busing fut qu'il rendait virtuellement impossible l'implication des parents dans l'école de leurs enfants, à cause de l'éloignement géographique. Toute la vie de quartier qui tournait autour des écoles se retrouvait détruite. Les parents d'élèves ne connaissaient plus les professeurs de leurs enfants, et ne se connaissaient plus entre eux. L'atmosphère des écoles s'en ressentit fortement, et la motivation des professeurs et des élèves aussi.

Les derniers programmes de busing sont aujourd'hui abandonnés aux Etats-Unis. Les seuls à en avoir profité sont les transporteurs scolaires américains, qui ont joui de la manne pendant vingt ans.