samedi, 11 février 2012
Pause : explications...
Un anniversaire est l'occasion de faire un bilan, et pour l'anniversaire de ce blogue -cinq ans c'est beaucoup en années de blogue- il n'est pas inutile d'en faire un...
Et aussi parce que les absences me rendent redevable vis-à-vis de mes visiteurs.
Quand on commence un blogue, les raisons sont aussi nombreuses que variées, les motivations sont propres à chaque blogueur même si on retrouve des constantes.
Il faut que je revienne sur les miennes...
Un départ à la retraite relativement tôt puisque avant soixante ans, ce que je n'oserai avouer dans quelques années... Un vide, donc, même si cette retraite a été voulue et décidée. Un manque d'échanges au quotidien d'autant que mon mari travaillait à l'autre bout de la France. Pourtant un grand plaisir à savourer cette liberté de disposer d'un temps que j'ai beaucoup consacré à la blogosphère.
La blogosphère, cette "terra incognita", fascinante et mystérieuse, qui m'attirait et m'effrayait.
J'ai appris à la découvrir en la parcourant à tâtons, en découvrant les blogues un à un, parfois d'ailleurs curieusement retenue par des blogues sans intérêt mais dont l'assurance de leurs auteurs me stupéfiait...
Je me souviens en particulier d'un blogue de poésie avec un nom japonais et une présentation sophistiquée... De cette époque je garde Choubine qui m'a beaucoup aidée accompagnant mes premiers pas.
C'était le temps où je m'étais littéralement enfermée dans une bulle, papillonnant de blogue en blogue, presque coupée de mon entourage réel. Seule à la maison, je pouvais me permettre de négliger et la cuisine -grignotage en tête-à-tête avec l'ordinateur- et le rangement, me contentant de faire le ménage le vendredi avant le retour de l'homme ! J'ai souvent la nostalgie de cette époque.
Mais la vie change car elle continue d'avancer.
Peu à peu sont arrivées des sollicitations nouvelles pour des activités qui me plaisaient et que que je ne pouvais ni ne voulais refuser. Je ne vais pas les énumérer mais c'est ainsi, un contact en entraîne un autre.
Les doutes aussi ont commencé à pointer le nez : à force de fréquenter d'autres blogues je me suis dis que le mien n'était pas si intéressant... Méritait-il d'être maintenu en vie ? Ne valait-il pas mieux l'euthanasier ? Sans doute d'autres blogueurs sont-ils passés par là.
Nouveau grand changement avec la retraite du mari et son retour à la maison en 2009. Ménage et préparation des repas à nouveau obligatoires ! Surtout une nouvelle vie : plus d'absences de la maison -et je refuse de m'équiper d'un de ces engins qui permet d'être connecté à Internet 24 heures sur 24- mais aussi plus d'occupations... Les travaux d'entretien remis depuis vingt ans qu'il a fallu entreprendre. La vie quoi, mais qui a vraiment réduit mon temps de blogue. D'autant que mon ordinateur a vieilli lui aussi et devient lent. C'est comme pour un couple, quand on commence à prendre de la distance la séparation est à la porte...
Aujourd'hui ce qui me pousse à continuer ce sont les liens d'amitié : j'ai trop regretté la fermeture de certains blogues pour en faire de même avec le mien.
Donc je vais... "m'accrocher"...
Je voudrais changer de style, cesser ce bric-brac fait de tout et de rien... Devenir un blogue respectable, avec une belle ligne rédactionnelle thématique mais je m'en sens incapable...
Ainsi aux Passages de Rosa ce sera toujours ce café du commerce dont le seul intérêt est de vous y recevoir...
17:27 Publié dans Chronique lyonnaise, D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (10) | Facebook | Imprimer
jeudi, 17 novembre 2011
Horripilants...
Le Progrès, mon journal local, a publié à ce jour un court article que j'ai bien aimé sur un sujet qui me tient à coeur : les tics de langage.
Comme moi peut-être vous ne supportez plus les "hallucinants", "grave" ou encore "c'est clair" qu'on entend à chaque coin de phrase. Je déteste particulièrement "y-a-pas de souci" ou encore "bonne journée" qui a remplacé le bon vieil "au-revoir". Le pire d'entre tous c'est "on gère" alors que la crise financière semble prouver qu'on ne gère plus rien du tout. Et pourtant si ! On gère même les sentiments...
J'ai donc été bien aise de découvrir, via Le Progrès que si un sociologue, Pierre Merle, admet ces tics de langage comme "des chevilles qui tiennent le discours", le psychiatre Yves Prigent les dénoncent comme des mots paresseux qui vident les échanges de leur contenu. Le tic "sert à faire le bruit de la parole, sans en contenir aucune, comme la musique que l'on entend dans les supermarchés, destinée à endormir le client."
Il nous engage au contraire à diversifier notre vocabulaire ou ... à nous réconcilier avec le silence.
18:13 Publié dans Au jour le jour, Chronique lyonnaise, Entendu dans la rue... | Lien permanent | Commentaires (23) | Facebook | Imprimer
mercredi, 22 juin 2011
Fête de clôture
Le bistrot des Xanthines ferme, mais ce n'est pas dans la morosité...
Ce vendredi 24 juin, à partir de 18 heures, on fait la fête, avec musique, jeux d'écriture et cocktails rafraîchissants... N'oubliez pas de venir faire la fête...
Les 25, 26 et 27 juin de 15 heures à 18 heures.
braderie... La vaisselle, les meubles, le matériels seront vendus.
33 rue de Condé
Lyon
08:53 Publié dans Chronique lyonnaise, Xanthines | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook | Imprimer
lundi, 06 juin 2011
Dernière fois...
Aujourd'hui j'ai poussé pour la dernière fois la porte des Xanthines comme bénévole. Fin juin, le bistrot sera fermé. Il aurait fallu repartir sur un bail locatif de trois ans : or nous n'avons pas, financièrement, les reins assez solides. Si nos animations du vendredi soir fonctionnent bien, le passage durant la semaine est insuffisant. Il faut payer le loyer durant l'été alors que le bistrot est fermé pendant deux mois. Ajoutons une lassitude des bénévoles dont le nombre s'est réduit.
Pas de regret pour cette nouvelle tentative, même si nous n'avons pas eu la même réussite qu'au cours Albert Thomas. Nous avons remis à neuf un local, cohabité avec des flics, reçu des amis mais aussi des gens paumés... Je n'ai pas eu beaucoup de monde le lundi et j'ai pourtant eu l'occasion d'avoir une réelle appréhension en voyant entrer certains clients... Des hommes seuls, qui avaient besoin de discuter.
C'est aussi ça tenir un café, expérience passionnante.
Une dernière fête sera organisée vendredi 24 juin mais je serai déjà partie.
18:59 Publié dans Au jour le jour, Chronique lyonnaise, Xanthines | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : lyon | Facebook | Imprimer
mercredi, 01 juin 2011
Ascension
Cette Ascension du Christ est un très beau tableau du Pérugin. Peintre de la Renaissance italienne, le Pérugin a été un contemporain de Léonard de Vinci. Nous avons la chance de pouvoir l'admirer au musée des Beaux-Arts de Lyon.
Depuis quelques années, à Lyon, ce week-end de l'Ascension est consacré aux Nuits sonores, important festival de musique électronique...
J'ai préféré pour ma part entendre "La Cantate des Vivants", oeuvre d'un compositeur lyonnais, Henri Dumas. Le concert m'a réconciliée avec la musique contemporaine.
22:13 Publié dans Au jour le jour, Chronique lyonnaise, Coups de coeur, D'une génération à l'autre, Image du jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | Imprimer
vendredi, 27 mai 2011
Elles l'ont fait...
Rétribuées 50 fois moins que les hommes, les filles de l'OL ont remporté la coupe des championnes d'Europe... Roso qui est un vrai amateur de foot pas macho, a regardé le match en s'énervant autant que pour les garçons. Comme quoi l'égalité existe ! De quoi donner du grain à moudre aux féministes qui se sont réveillées avec l'affaire DSK.
Et ça, c'est vraiment du "café du commerce" !
Au fait, si je m'achetais un maillot de l'équipe de filles ?
12:35 Publié dans Au jour le jour, Chronique lyonnaise | Lien permanent | Commentaires (8) | Facebook | Imprimer
lundi, 23 mai 2011
"Aller aux racines du rêve"
Je pense que l’on peut vivre avec notre temps, être conscient que tout n’est pas possible tout en conservant ces idéaux portés par « les anciens » comme une philosophie de vie.
La lucidité n’empêche nullement le rêve et certaines mesures prises au début des années 80 sont maintenant devenues un héritage moral et culturel dont nous pouvons être fiers.
Écrit par : Louis-Paul | mercredi, 11 mai 2011
J'avais beaucoup aimé ces propos de Louis-Paul,
l'optimisme n'est pas une attente béate quand il est associé à la lucidité. Il relève de la volonté et non du pessimisme démobilisateur et par conséquent inutile.
Bien pour un lundi.
Il rejoint les propos de Jean-Marie Petitclerc, éducateur de délinquants, bien connu à Lyon...
09:29 Publié dans Au jour le jour, Chronique lyonnaise, Coups de coeur, D'une génération à l'autre, Passages vers... | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook | Imprimer