Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 28 décembre 2013

Repos et rando...

Quelques jours, une semaine, au soleil au Cap-Vert, qu'il ne faut pas confondre avec Presqu'Île du Cap-vert. La presqu’île du Cap-Vert (appelée plus simplement le cap Vert à l'origine) est une presqu'île située dans l'océan Atlantique.

 

d89cf604941a3d03a28bd3f925042d061300222941.jpeg


Le Cap-Vert, officiellement la République de Cabo Verde2 (en portugais Cabo Verde et República de Cabo Verde), est un pays insulaire de l'océan Atlantique au large de l'AfriqueColonie portugaise à partir de 1456 (arrivée des premiers colons sur l'archipel alors inhabité), le pays accéda à l'indépendance en 1975. Il tire son nom du cap Vert. Le pays fait partie de la CEDEAO.

 

380px-Cabo_Verde_regions_map.png


Une semaine pour farnienter, bouquiner, marcher, dormir, rêver et refaire le monde car nous partons avec de vieux amis...

 

800px-Ribeira_Grande_de_Santiago-Baobabs_(1).jpg


vendredi, 27 décembre 2013

Pourquoi j'étais venue...

Mon blogue a sept ans et chaque jour je me culpabilise un peu plus de le laisser en friches.

J'y pense souvent, ce qui signifie que je pense souvent à vous et aux bons moments, aux grandes joies que je dois à chacun d'entre vous, à  tous ceux qui ont laissé leur trace.

Je préfère ne pas les -vous- énumérer pour n'oublier personne.

Il y a ceux qui continuent courageusement comme Choubine, Noelle,  Louis-Paul... ceux qui ont quitté la blogosphère et que j'ai beaucoup regrettés, et hélas ceux qui sont morts.

Pourquoi j'étais venue.

Mes premières notes, d'ailleurs supprimées, je les avais écrites dans la douleur et les larmes.

 Noël 2066 : mon fils aîné alors jeune trentenaire et déjà marié, fait ce que les spécialistes nomment une crise d'errance, en fait symptôme d'une maladie psychique. Il était parti trois jours sans qu'on sache où le trouver.

Il avait fallu passer Noël avec ça.

Depuis Noël a toujours pour moi un goût amer.

Le blogue a été un refuge et la communauté d'amis que j'y ai trouvés un soutien inestimable. À l'époque, j'étais seule, Roso travaillait au Havre. Je passais presque mes jours et une partie de mes nuits devant cet écran, dans une relation fusionnelle avec tous ceux que je croisais sur la terra incognita qu'était pour moi la blogosphère.

Terra incognita et terre de l'oubli. De l'oubli bienfaiteur.

Au fil des années l'état de mon fils s'est stabilisé après d'autres crises analogues. Il ne tient plus de propos délirants mais n'est pas en état de travailler.

Nous avons fait le deuil d'un "fils normal" : il a la chance d'avoir conservé son épouse qui est adorable. C'est un homme plutôt calme, passionné d'arts et d'archéologie mais complètement déconnecté de la réalité.

Roso a ensuite pris sa retraite.

J'ai trouvé une nouvelle vie avec de nombreuses activités qui me passionnent, mais aussi des déplacements nombreux dans la famille et tous les travaux qu'exige une maison quand on l'a laissée dans son jus pendant vingt-ans.

Voilà chers amis...

Un petit passage... pour dire pourquoi j'étais venue et pourquoi je suis souvent partie.

 

76ec74cfc7c6151bdfa8bd05f3d9a6f2.jpg



jeudi, 28 mars 2013

La semaine sainte avec Frédéric Boyer

aut-boyer.jpgFrédéric Boyer est un écrivain pour lequel j'ai la plus grande admiration. Une écriture sublime associée à une culture d'une érudition impressionnante.

C'est un traducteur de textes anciens : je l'ai découvert grâce à sa traduction des "Confessions de Saint-Augustin", "Les Aveux". C'est un traducteur littéraire et on lui doit une très belle version du Roi Richard II de Shakespeare. 

Mais c'est aussi un superbe écrivain d'essais, de romans et de poèmes dont un recueil magnifique consacré aux Vaches, qui m'a beaucoup touchée en tant que fille d'un vétérinaire rural.

Enfin c'est un chrétien qui revisite le christianisme avec des perspectives vertigineuses.

Raison pour laquelle  je le présente jusqu'à Pâques.

220px-Allenginsberg.jpg
Des extraits d'un essai : "Sexy lamb". Le titre est emprunté à un vers d'un  poète américain, associé à la beat generation,  Allen Ginsberg

"The revolution of the sexy lamb." Voilà pour un penseur chrétien des fonds baptismaux inédits. 

Un livre aux croisées de la littérature, de 

la théologie et de l'Histoire.

 

livre-sexy-lamb.jpg

"Je fais une hypothèse. Il est possible que ce que nous appelons le christianisme ne soit d'abord qu'une formidable performance narrative. performance littéraire à partir de multiples greffes. Et créatrice de métamorphoses et de transformations atteignants les corps individuels et collectifs. Je devrais alors emprunter aux ressources du poème, de l'histoire, de la fiction, pour tenter de raconter le christianisme comme événement littéraire."

 

 

vendredi, 21 décembre 2012

Une belle humanité...

La belle humanité existe : on a tendance à l'oublier...

J'ai lu récemment dans Le Progrès un article sur Georges Babel, ami résistant qui témoigne dans les écoles sur la déportation. C'est l'un des derniers, il a 93 ans et j'ai déjà parlé de lui.

Le Progrès a réalisé récemment un ouvrage très intéressant sur la Résistance en Rhône-Alpes dans lequel Georges Babel figure en bonne place.

Georges, était avant la guerre et son entrée en Résistance, germanophone et germanophile. Dans ces témoignages, il insiste toujours sur l'aide que cela lui a été de parler allemand dans les camps : pour lui et ses compagnons. De même, il ajoute que, germanophile, il n'a jamais éprouvé la moindre haine envers les Allemands même aux pires moments de son séjour dans le camp de  Mauthausen.  

Cette anecdote confiée au Progès en témoigne.

Le 21 avril 1945, le chef de camp camp réunit les prisonniers pour leur dire qu'ils vont être libérés. "Comme on connaissait les nazis, on s'est méfié. En rentrant, j'ai croisé un chef SS. Je savais qu'on n'avait pas le droit de leur parler, mais là, nous n'étions que nous deux, et je voulais vraiment savoir pour la libération. Alors je lui ai adressé la parole. S'en est suivie une conversation surréaliste. Je lui ai demandé si c'était vrai. Il m'a dit que oui, et m'a souhaité de retrouver ma famille et d'oublier toute cette guerre. Alors je lui ai souhaité la même chose, et que le peuple allemand devienne ami avec le peuple français. Il a changé de couleur, c'était un grand moment."

 

G-Babel-d5fbf.jpg


samedi, 10 novembre 2012

Signer pour sauver des graines

Kokopelli est une association à but non lucratif, fondée en 1999 qui maintient une collection planétaire unique, de plus de 2 200 variétés de plantes potagères, céréalières, médicinales, condimentaires, ornementales et une gamme de variétés très peu cultivées, peu connues, voire en voie de disparition. Elle place son action dans l’objectif solidaire de développer des projets d’aide envers les communautés démunies (183 en 2011). Kokopelli est attaquée aujourd'hui par un grainetier, Graines Baumaux.

 Pour en savoir plus et soutenir l'association : c'est ICI

lundi, 10 septembre 2012

Le doute est au coeur de la spiritualité

78867060_p.jpg


Plus je vieillis, plus je doute... Compte-tenu de mon âge avancé, cela n'est pas sans m'inquiéter. Où sont donc passées les belles, fières et parfois arrogantes certitudes de mes vingt ou trente ans ? Heureusement une exposition prochaine à Lyon dans un lieu d'art que j'aime, car il se distingue des galeries habituelles, devrait nous rappeler  que le doute est indispensable au cheminement de la vie. Michel Durand, prêtre et commissaire de cette exposition le confirme : "la spiritualité et le doute sont inséparables." Montaigne en avait fait le coeur de sa philosophie et il savait de quoi il parlait : en ces temps de guerres de religion c'est au nom des certitudes que les hommes s'entretuaient. Pour moi le doute n'exclut pas les convictions, au contraire ! C'est parce qu'on a des convictions qu'on cherche  la meilleure manière de les mettre en pratique...

Donc je me rassure : le doute n'est pas lié à la sénilité... peut-être à La Sagesse.

Vernissage Jeudi 13 septembre

à 18 heures.

Galerie Confluences Saint-Polycarpe

25 rue Leynaud (entrée rue Mermet)

Lyon

lundi, 03 septembre 2012

Dans la famille G., le petit-fils...

accordéon

Après Madame G., j'évoque son petit-fils... Marc Berthoumieux qui porte très haut la musique de l'accordéon et l'a sortie de son ghetto populaire considéré ringard par certains...Pour ceux qui ne le connaissent pas, je vous invite à l'écouter.

Ressemblance certaine avec sa grand-mère... L'inoubliable Madame G.