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vendredi, 18 juin 2010

A bientôt

Demain je pars deux semaines en Turquie.

Je vous laisse avec un peintre coréen qui sera exposé durant tout l'été à la cathédrale de Lyon


Fils de calligraphe, Kim En Joong est né en 1940 à Booyo, en Corée du Sud. Il travaille à Paris depuis 1975. Ses toiles non figuratives, nourries de notions techniques neuves sur l'espace et la perspective, imposent un dépaysement, point de départ d'une quête du mystère divin. Il réalise les magnifiques vitraux de la Cathédrale d’Evry.



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“L’Art abstrait n’existe pas, mes peintures ne sont pas figuratives, mais le sujet n’est pas une abstraction, l’essentiel de l’art, c’est la beauté”

 

 

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À  la Cathédrale Saint-Jean de Lyon
du 28 Juin 2010 au 11 janvier 2011

 

 

mardi, 08 juin 2010

Passage à Alger

"Le vaisseau solitaire du passé..."

Le passé n'est pas solitaire pour mon amie de Blogue, Michèle Laurence que vous connaissez sans doute, et qui fait avec son fils un retour en Algérie pour retrouver ses racines, comme Yves l'an dernier.

De belles photos et de l'émotion sur son blogue.

C'est ici.

Le temps...

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L'encombrement actuel de ma vie ne m'empêche pas de lire même si je ne relate pas toutes mes découvertes actuelles. Une fois de plus je mesure l'intérêt du livre en tant qu'objet qui se glisse dans les interstices de notre existenece ce qui n'est pas le cas de l'ordinateur... En tout cas pour moi.

À ce jour,  je fais un retour à la littérature chinoise qui reste ma préférence...41oO3Gcv8YL._SL500_AA300_.jpg

Après le dernier ouvrage De Yan Lianke, "Songeant à mon père", je dévorerai sans nulle doute le dernier roman Shan Sa "La cithare nue" puis celui de  Qiu Xiaolong "Les courants fourbes du lac Tai".

Yan Lianke était à Lyon pour les Assises du Roman... auxquelles cette année je n'ai pas pu assister...

Cette petite phrase comme mise en bouche, plus particulièrement dédiée à Rony qui écrit beaucoup sur le temps.

"Le temps passe irrévocablement, le vaisseau solitaire du passé progresse au fil de l'eau, et les événements de ma jeunesse sont comme un faucon au maître disparu qui se dresse à la proue du navire." Yan Lianke

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mardi, 11 mai 2010

Passage au Québec

Choubine ou Line Gigras, a été l'une de mes premières rencontres dans la blogosphère. Rencontre liée à un quiproquo : le nom de son blogue "Choux de Siam" m'avait fait penser à un site de culture chinoise. Or le chou de Siam, ou "choutiam", est un rutabaga...que l'auteure de ce blogue affirme aimer autant que la grammaire.

J'ai été d'entrée séduite par sa passion de la langue française : novice, en particulier dans l'art du commentaire -que je ne maîtrise pas forcément mieux aujourd'hui- je m'étais même accrochée, à l'occasion d'une de mes premières visites, avec un de ses lecteurs sur le pluriel de l'euro.

C'est chez elle que j'ai décidé d'adopter l'orthographe francisée par les Québécois : blogue.  Je dois à Choubine une aide précieuse accompagnant  mes premiers pas de blogueuse et j'ai encore en mémoire cette sorte de terreur que j'avais à m'aventurer sur cette "terra incognita" qu'était la blogosphère. J'avais l'impression que j'allais disparaître dans des sables mouvants comme dans les cauchemards. Choubine m'a conseillée et rassurée.

J'aime la volonté qu'elle manifeste à défendre le français, l'orthographe mais aussi le bon usage du mot, le sens juste et précis. Sur son blogue j'ai appris à mieux connaître le Québec en lisant le Devoir , quand j'en ai le temps et que les articles sont accessibles aux non abonnés. Le Devoir, quel beau nom pour un journal, journal de référence au Québec. Et c'est dans le Devoir, que Choubine est aujourd'hui à l'honneur puisque ce  très bel article lui est consacré.

À méditer, son affirmation qui vient en conclusion...

"À titre de blogueuse, j'estime qu'un blogue devrait être rédigé avec autant de soin qu'un article de journal. Sinon, pour moi, c'est une marque de mépris envers les blogues, envers ceux qui les lisent et envers les autres blogueurs."

Et quand il m'arrive de retrouver une faute ou une coquille dans une de mes notes, je tremble intérieurement en me disant : "pourvu que Choubine n'ait pas encore lu" !


lundi, 10 mai 2010

J'ai un nouvel ami.

511f6+j5kcL._SL500_AA300_.jpgJ'ai un nouvel ami. Il s'appelle Anthelme Bonnard. C'est le double de Pierre Autin-Grenier. Je vous en reparlerai quand j'aurai un cerveau plus disponible... Mais en attendant je vous encourage très vivement à lire l'article que lui consacre

La République des Livres.

mercredi, 28 avril 2010

L'Afghan et le Pakistanais...

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Pas de déception aux Xanthines le 26 avril après la discussion du livre d'Atik Rahimi, "Synghé Sabour"... Ce fut d'ailleurs une belle occasion de croiser réflexion virtuelle et réflexion réelle puisque Dominique a participé aux échanges et que j'ai utilisé, pour introduire le livre, le billet de Dasola.

Raison pour laquelle je ne présenterai pas ce roman qui a fait l'unanimité chez les participantes. Livre dur, violent, éprouvant. Femme victime qui se libère et comment ! Le dénouement  nous a interrogées... Certaines n'ont pas cru à la réalité de cette double mort, comme dans une tragédie antique... Mais une soignante du groupe a donné une explication plausible : si ce n'est pas possible de sortir ainsi d'un coma, on peut supposer que l'homme a feint... Écriture superbe, avec une montée en puissance qui tient en haleine durant toute la lecture, est l'appréciation revenue souvent... Tout le monde également a été d'accord avec la remarque de Dasola : oui, cela ferait un texte de théâtre magnifique. La soignante du groupe, qui avait eu l'expérience d'accompagnement de fin de vie, a témoigné qu'il n'était pas exceptionnel que les proches d'un mourant dans le coma, se libèrent ainsi  de secrets dans une confession ultime.

author_aslam_nadeem_jpg_280x450_q85.jpgLe hasard de mes  lectures a fait que j'ai découvert en même temps deux écrivains, issus de pays proches et avec des parcours de vie parrallèles. Atik Rahimi et Nadeem Aslam dont j'ai parlé  à propos de  "La vaine attente". Ils sont de la même génération, nés dans les années soixante. Le premier est afghan, le second pakistanais. Tous deux, issus de familles occidentalisées, ont dû fuir leur pays pour raison pilitique et se sont réfugiés, très jeunes en Europe. Rahimi en France et Aslam en Angleterre. Tous deux écrivent dans la langue de leur pays d'adoption... Et tous deux dénoncent l'obscurantisme de sociétés si étouffantes qu'elles en sont inhumaines.

De Nadeem Aslam, plus intéressant encore que la "Vaine attente" est "La cités des amants perdus" que je viens de terminer. Le livre a obtenu un prix littéraire renommé en Grande-Bretagne. Il décrit la vie de la communauté pakistanaise dans une   banlieue de Londres. Le roman s'ouvre avec l'évocation d'un crime d'honneur contre deux amants qui se sont aimés sans être mariés. Il se poursuit avec la vie de ces familles qui conservent leurs valeurs ancestrales, incapables de comprendre la société européenne, la rejetant autant qu'elles  sont rejetées par elle. Des coutumes où les femmes sont enfermées, violées, surveillées, maltraitées... Comment ne pas évoquer un fait-divers récent qui défraie actuellement la chronique en France ? Trop facile d'incriminer le gouvernement d'instrumentaliser une affaire... En banlieue de Lyon, c'est le maire communiste de Vénissieux André Gérin qui a tiré la sonnette d'alarme. Lisez "La cité des amants perdus" pour comprendre de quelle vigilance on doit faire preuve...

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mercredi, 31 mars 2010

Crunch ! Crunch !

903149.jpgLe pop corn, ou plus précisément le mangeur de pop corn -crunch ! crunch!- est précisément ce que je déteste au cinéma, raison pour laquelle j'évite les salles commerciales.

Mais il y a un pop corn que j'ai adoré

celui que j'ai reçu ce matin par courrier : le DVD d'un court métrage réalisé par Charlotte Philippe

Un scénario savoureux : en tant que cinéphile, il me comble d'aise. C'est l'histoire d'une étudiante qui, pour boucler son budget, est contrainte de travailler comme caissière dans un cinéma. On voit défiler les clients... Caricaturaux et redoutables les clients. Visiblement l'étudiante ne devait pas imaginer que les habitués des salles obscures pouvaient être aussi désagréables...

C'est drôle et ça fait réfléchir. Les images de pop corn rappellent qu'on est bien dans une salle comme celles que j'évite... Et pourtant les clients vont voir de bons films : comme quoi on peut être c...et cinéphile.

Mais pop-corn c'est une histoire d'amitié virtuelle !

Au départ, Chacha, qui raconte d'ailleurs cette histoire.

Chacha,  le nom du Doudou (de l'époque) de ma petite-fille m'avait attirée sur son blogue. Il y a au moins deux ans.

Elle fréquente alors le mien où elle rencontre Laurence. Laurence, géniale dans le film avec ses faux-ongles, sa balayette et ses escarpins.

Tournage du film. Apparemment, tout le monde s'est bien amusé. Oui mais il manque un monteur-son. Un petit courriel à Charlotte lui glisse que mon neveu, Louis, est monteur-son et se partage entre F3 à Marseille (fan de l'OM le Louis) et Paris ...Le voilà embarqué dans l'aventure de Pop-Corn (crunch! crunch!)

Qui doute encore de la réalité des relations virtuelles ?