mercredi, 11 juin 2014
Du virtuel à la vraie vie...
19:49 Publié dans Au jour le jour, Passages vers... | Lien permanent | Commentaires (13) | Facebook | Imprimer
samedi, 24 mai 2014
Les Allobroges
Les Allobroges étaient surtout connus pour leurs qualités de guerriers, ils étaient aux yeux des romains un peuple rebelle par excellence. La guerre était pour eux une occupation et un métier traditionnels, à tel point que les autres tribus celtes les recrutaient comme mercenaires(gaesati). Ils firent donc partie de nombreuses expéditions militaires, notamment pour venir en aide à leurs cousins de la plaine du Pô, menaçant Rome à plusieurs reprises. Il est intéressant de noter que de tout temps, les régions montagneuses ( Kabylie, Suisse...) ont produit des mercenaires. La rudesse du pays (climat et relief) conjuguée au manque de terres arables facilite en effet cette forme d'exode et cette particularité était aussi vraie pour les Ligures des montagnes avant la venue des Celtes. En 274 avant J.-C., des mercenaires celtes, engagés par les Grecs, ont même fondé un royaume en Anatolie (Galates).
Lire la suite de ce texte
de François Ory Lacroix
Sur le blog des Amis de Bernard Lacroix
La Mémoire des Allobroges est célébrée dans l'hymne savoyard. La région est frontalière, proche de la Suisse et de l'Italie.
Voilà pourquoi demain je voterai avec enthousiasme pour l'Europe.
10:01 Publié dans 150 ans du rattachement de la Savoie à la France, Passages vers... | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | Imprimer
vendredi, 18 avril 2014
Né un vendredi saint
Il est parti le jardinier des "Radis bleus" : Pierre Autin-Grenier, dont j'ai souvent parlé sur ce blogue et dont je reparlerai encore, est décédé. Il était né un 4 avril mais, cette année-là, ce n'était pas le jour de la Saint-Isidore mais le vendredi-saint, jour de la Passion. Ce n'est pas un simple hasard : sa vie a débuté dans la souffrance, celle de l'abandon toujours évoquée sous forme allusive dans la réalité mais très présente dans ses textes.
"lundi 4 avril
Saint Isidore
Né ce même jour, de nombreuses années déjà, complètement nu de tout et de suite de trop, je n'ai eu de cesse depuis que de trouver la sortie"
Est-il parvenu à consoler cet enfant qui continuait de souffrir en lui ? Cela restera son mystère.
"L'enfant en flammes qui s'avançait en boitillant, les pieds serrés dans ses souliers en fil de fer et le front bas, nous l'avons recueilli et lui avons prodigué aussitôt la bienveillance dont on gratifie d'ordinaire les chiens qui vont mourir et qui vous lèchent les mains. Nous l'avons reconnu à son habit de bagnard, à ses yeux délavés par d'innombrables orages, aussi aux traces de coups près du coeur."
Pierre Autin-Grenier, le poète des "petits riens" et de l'inutile comme on l'a beaucoup dit, dont la prose ciselée pouvait être mordante dans l' autodérision mais aussi poétique voire lyrique.
Il se consolait -et nous consolait- du tragique de l'existence en dégustant les plaisirs du quotidien mais dans le fond il n'était pas dupe et la mort ne l'a jamais complètement perdu de vue.
Pierre Autin-Grenier
par Ronan Barrot
16:44 Publié dans Chronique lyonnaise, Coups de coeur, Passages vers... | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | Imprimer
samedi, 12 avril 2014
Adieu Pierre
L'ami poète, Pierre Autin Grenier dont j'ai souvent parlé sur ce blogue est décédé ce samedi 12 avril. Je suis encore dans l'émotion même si cette mort était prévisible. Je lui consacrerai donc une note plus tard...
"Mourir ne dure jamais très longtemps, vivre, guère plus.(...)
On mène ainsi une vie à grands coups de galoches, ignorant des heures les plus précieuses minutes et que trahir s'avance au moindre souffle des vents. Jeunesse dure, mon amour, l'instant d'un incendie de poubelles !
On se retrouvera bientôt ventru à jouer au billard sous les lumières blafardes d'un bistrot de banlieue, avec pour habitude l'aube et ses poivrots apeurés. Chaque matin la mer te prendra dans ses bras avec ses nouveaux vertiges ; il me faudra cesser de fumer...
Enfin un jour tout tremble, la vie elle-même s'inquiète et pour un rien on prendrait froid aux pieds. A petits gestes froissés on court encore vers quelque chose bien sûr, mais déjà les oiseaux dans les arbres et leurs plumes vous laissent indifférents. La mémoire rend méconnaissables les anciens secrets, on meurt de son vivant. Alors vient un soir formidable où l'on s'endort, du sang plein les yeux.
Et pourtant : jamais sais-tu, personne de ceux que j'ai aimés n'est mort."
Jours anciens
2003
10:56 Publié dans Au jour le jour, Coups de coeur, D'une génération à l'autre, Image du jour, Passages vers... | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, poésie | Facebook | Imprimer
samedi, 29 mars 2014
Passage chez Bruno
Avez-vous été inquiété ou intéressé ou perturbé, ou agacé voire exaspéré par tout ce qu'on a entendu ou lu sur cette théorie dite des genres ou encore des stéréotypes, vieux serpents de mer qui sortent leur nez quand la tempête menace ?
Rien de tout cela en ce qui me concerne, ni intérêt ni exaspération,
peu me chaut la stérilité du sujet.
Mais j'adore le lire dans la Prairie aux Lucioles de Bruno. Pas sûr qu'on s'y retrouve... ça commence dans la poésie, comme une nouvelle de Pierre Autin-Grenier présidée par un ange et ça se termine dans le labyrinthe de la philosophie... Mais c'est pour ça que j'adore !
15:01 Publié dans Passages vers... | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook | Imprimer
mercredi, 08 janvier 2014
Le Cap Vert
Le Cap Vert est un ensemble de plusieurs îles : nous étions sur celle de Sao Vincente… L'île de Césaria Evora dont la ville principale Mindello, est la seconde du Cap Vert… L'aéroport porte le nom de la Diva aux pieds nus, comme on l'appelait.
J'ai été assez étonnée par ma découverte de cette île : bien que située près du Sénégal elle est fort peu africaine et m'a fait plutôt penser à Cuba, avec les maisons de couleur de type coloniale. Pour le reste le paysage montagneux est très aride.
La population est particulièrement accueillante tout en étant réservée et discrète, pas du tout exubérante. Le niveau d'instruction est supérieur à celui des pays africains. Et ô merveille le français est beaucoup parlé, même dans la rue...
Césaria Evora a popularisé "la morna", musique capverdienne très nostalgique. La chanson la plus connue est "Sodade".
La maison de Césaria Evora à Mindello
18:04 Publié dans Coups de coeur, Passages vers... | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | Imprimer
mercredi, 01 janvier 2014
Bonne année 2014
Dimanche 1er janvier
Jour de l'an
Est-ce bien la brise légère qui fait trembler l'eau du lac, ou n'est-ce pas plutôt la vieille coque du voilier bleu, engravée du côté des ajoncs ? Cette soudaine éclaircie dans le sombre du jour, la doit-on au soleil qui perce le silence ou à l'arbre nu dont les branches mortes un instant s'écartent, pour discrètement faire place à un pays plus lumineux ? Et les cailloux blancs, sur le bord du chemin, qu'attendent-ils si patiemment qui ne soit fervente promesse de lointains voyages ?
C'est à force de mépris pour toutes ces choses insignifiantes d'apparences que nous sombrons dans la folie de l'immédiatement efficace. Vivre requiert alors des tempêtes évidentes, des canicules féroces et des routes sans cailloux, vite tracées à travers plaines et montagnes. Au reste nous n'accordons un seul regard, pressés de l'inscrire au calendrier du temps perdu.
C'est à force de mépris que toutes ces choses insignifiantes d'apparences que nous sombrons dans la folie de l'immédiatement efficace. Vivre requiert alors des tempêtes évidentes, des canicules féroces et des routes sans cailloux, vite tracées à travers plaines et montagnes. Au reste nous n'accordons un seul regard, pressés de l'inscrire au calendrier du temps perdu.
Au coeur de quelques-uns seulement, l'impérieuse nécessités des choses inutiles d'elle-même s'impose. Ils veillent ; soupèsent l'impondérable et protègent l'éphémère. Ils savent trop, au fond de leur désespoir tranquille, comment s'écroulerait soudainement le monde une fois supprimé tout ce qui ne sert à rien.
Pierre Autin-Grenier
"Les Radis bleus"
À l'ami PAG
plus particulièrement cette année
je souhaite Joie, Santé et Sérénité.
Avec toute la fidélité de mon amitié.
Mais aussi bonne année à tous...
05:30 Publié dans Au jour le jour, Coups de coeur, D'une génération à l'autre, Image du jour, Passages vers... | Lien permanent | Commentaires (8) | Facebook | Imprimer