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lundi, 14 juin 2010

Et si le Chablais devenait Suisse ?

Le Chablais est la plaine située au bord du lac Léman dont l'autre rive est suisse.

En 1860, mes ancêtres avaient signé une pétition pour être rattachés à la Suisse plutôt qu'à la France. Ce n'était pas par intérêt économique, la Suisse étant à l'époque un pays pauvre.

Aujourd'hui la question se pose à nouveau... pour certains.

Il faut dire que les Chablaisiens travaillent à Genève et les Suisses habitent en France, Genève n'ayant plus de place pour construire et se développer.

Des élus se prononcent : et si le Chablais devenait Suisse ?

Jean-Pierre Rambicur, seul maire savoisien, estime que la question de quitter la France mérite d'être posée. Jean-Pierre Rambicur, seul maire savoisien, estime que la question de quitter la France mérite d'être posée.

Il ne s'agit pas seulement de politique fiction. Certains ne sont pas contre voir le Chablais intégrer la Confédération Helvétique.


«pourquoi le canton du Chablais n'intégrerait-il pas la Confédération ? » Jean-Pierre Rambicur, seul maire savoisien du Chablais, n'a pas peur de soulever la question.
L'édile y verrait même un bien pour le territoire : « Le mille-feuille français coûte très cher », peste-t-il.
« Entre ce qui part à l'Etat et ce qui revient en Savoie et Haute-Savoie, il y a environ 80 % de pertes ! » Plus sérieusement, M. Rambicur juge l'option réaliste : « Je pense que c'est viable, car le bassin de vie existe déjà au niveau géographique. Une bonne partie du Chablais fait partie de la zone périurbaine de Genève, que ce soit au niveau du travail ou des habitations. Et puis il y a l'agglomération Franco-Valdo Genevoise qui se dessine. »
Il y a déjà une coopération
Cette structure transfrontalière est justement un argument que d'autres mettent en avant pour réfuter l'idée d'une éventuelle intégration suisse. « Thonon fait déjà parti de l'Arc, rappelle Jean Denais, le maire de la capitale du Chablais et président de cette structure franco-suisse. Nous croyons dans l'avenir de cette région transfrontalière. D'ailleurs, nous assistons actuellement à une montée en puissance de cette coopération. » C'est également le parti pris par Jean-Pierre Fillion. Le maire d'Allinges et président du Syndicat d'aménagement du Chablais (Siac) refuse ce type d'initiative, qui ne le font pas spécialement rire : « Je suis avant tout Français, avant d'être Chablaisien, même si je suis attaché à l'identité chablaisienne. A l'heure de l'Internet, il faut se préserver de tout régionalisme. Je préfère que l'on fasse tomber les frontières, il faut avoir une vision planétaire. Soulignons d'ailleurs la coopération qui existe déjà. »
Une ancienne option
Coopération et rattachement de l'un à l'autre ne sont pas la même chose. Du côté suisse, les habitants ne seraient pas spécialement opposés à la seconde option, comme l'a démontré un sondage il y a quelques mois (lire ci-dessous).
Le député de Genève et président du Mouvement des citoyens genevois (MCG), Eric Stauffer, juge que ce rattachement « eut été une bonne idée jadis ». Le politique suisse adresse en revanche « un carton rouge au gouvernement français » : « La France ne respecte pas le traité encore en vigueur au sujet de la zone franche entre la Haute-Savoie et Genève. » « En théorie, rappelle M. Stauffer, n'importe quelle entreprise qui a envie de vendre ses produits en Haute-Savoie pourrait le faire sans taxe ; or la France en impose. » Sur ce sujet, le MCG assure être sur la même longueur d'onde que la Ligue Savoisienne ; « une rencontre prochaine doit d'ailleurs avoir lieu », annonce le député qui plaide pour une « grande région Franco-valdo-genevoise pour laquelle il faut se donner les moyens ».
Le député français, Marc Francina, balance entre deux idées face à la question suisse : « C'était il y a 150 ans qu'il fallait réfléchir », lâche le député-maire d'Evian. « Aujourd'hui, non ce ne serait pas une bonne chose. En même temps, si ça pouvait nous faire exister, nous qui sommes au fin fond de la France. Nous sommes enclavés avec un pays étranger. » Sûr que cela ne se fera jamais, M. Francina préfère tisser des liens avec ses homologues de l'autre côté du lac : « Les coopérations, ce sont les hommes qui les font. Il faut éviter de tomber dans l'administratif pur. »
Préférer
une "Région Savoie"

Chacun défendant ses idéaux, le Mouvement Région Savoie (MRS) ne partage pas cette option d'intégrer la Suisse. Le Chablaisien Pierre Ottin, membre du MRS, estime que l'on « sort là carrément du paysage du probable ». « La question qu'il faut se poser c'est comment est-ce que la Savoie et le Chablais pourraient être rattachés à la Suisse ? Vous voyez vraiment le gouvernement français passer un accord avec Berne pour céder une partie de son territoire à un pays qui ne le demande même pas ? » Le MRS défend plutôt l'idée d'une région autonome : « La région c'est du domaine du possible, affirme M. Ottin.
Réunir les deux départements cela pourrait se faire plus tôt que prévu, ils discutent. Là on sort de la fantaisie et on tombe sur quelque chose de réalisable. »

La Suisse... dans le Chablais
A ce petit jeu de politique fiction, une tout autre hypothèse pourrait également être émise. La paternité en revient à Jean Denais : « Est-ce que la bonne solution ne serait pas qu'une partie de la Suisse intègre le Chablais ? Les parties voisines plus riches permettraient de palier le retard de l'Etat en matière de désenclavement routier et ferroviaire. » Cette fois, pas sûr que nos voisins applaudissent des deux mains.


EMMANUEL ROUXEL

dimanche, 13 juin 2010

Les cloches ont sonné

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Hier les cloches ont sonné pour les 150 ans du  rattachement de la Savoie à la France.

Il se trouve que j'étais en terre savoyarde puisque je participais à une fête de mon ancien lycée à Champagny-le-Haut, au seuil de la Vanoise. Mon lycée y possède un chalet, cédé par EDF pour un franc symbolique dans les années 60. Il était à l'époque question d'un barrage qui n'a jamais été construit.

Le chalet, Neige et Roc, est toujours là, aménagé au fil du temps par les anciens élèves qui s'y retrouvent chaque année pour un chantier.

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Hier commençait la transhumance. Et j'ai juste eu le temps d'apercevoir à Champagny-le-bas les camions de vaches qui allaient partir derrière les bergers pour regagner les alpages. Il n'en reste plus guère des ces bergers passionnés qui, tels Georges et Lucie, acceptent de passer trois mois dans ces conditions sommaires sans redescendre au village.

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À quelques dizaines de kilomètres de là
à Méribel
des "cousins" de Georges sont milliardaires
en louant leurs alpages
aux exploitants des stations de ski.


 

jeudi, 10 juin 2010

Ma coupe du monde...

Je ne ragarderai pas les matchs mais j'écouterai cet hymne de l'Afrique du Sud chaque fois que j'en aurai l'occasion. Je réédite une note écrite pour la coupe du monde de rugby.

Les grandes rencontres sportives, comme la coupe du monde, sont l'occasion d'entendre des hymnes du monde entier.
Il en est un qui m'émeut plus que les autres, c'est celui d'Afrique du Sud que j'ai entendu dans des circonstances très particulières.
En 1989, je suis allée à Johannesburg : c'était encore l'apartheid pourtant la libération de Nelson Mandela était imminente. L'un de mes beaux-frères avaient créé une Alliance Française à Soweto, la township célèbre où Mandela avait vécu.
La première strophe de l'actuel hymne national de l'Afrique du Sud

"Nkosi sikelel 'iAfrica"

c'est là que je l'ai entendue. A l'époque, ce chant était interdit car il était l'hymne de  la lutte contre l'apartheid. Le seul endroit où on avait le droit de le chanter c'était dans les églises, en tant que cantique religieux :

"Que Dieu bénisse l'Afrique...
Que Dieu entende nos prières et nous bénisse, nous ses enfants d'Afrique."


C'était à l'occasion d'une messe dans une paroisse catholique tenue par un prêtre français, Emmanuel Laffont.
Les gens chantaient, soit la main sur le coeur, soit le poing levé. Très émouvant. Le texte a été composé au XIXème siècle par deux poètes, l'un Khosa (ethnie de Mandela) et l'autre soutou. Il a été chanté la première fois à l'occasion de l'ordination d'un pasteur.

L'actuel hymne sud-africain comporte ces deux strophes africaines, puis une strophe en africaans (ethnie des blancs d'origine hollandaise) et une en Anglais.


Ecoutez cet hymne avec recueillement : il signifie tant de choses.Il pourrait devenir l'hymne de tout le continent.

Que Dieu bénisse l'Afrique :
Elle en a tellement besoin.



 

 

 

Un drapeau multicolore pour un pays pluri-linguiste.

]

Paroles officielles Sens des paroles en français

Nkosi Sikelel' iAfrika
Xhosa
Nkosi sikelel' iAfrika
Maluphakanyisw' uphondo lwayo,


Zoulou
Yizwa imithandazo yethu,
Nkosi sikelela, thina lusapho lwayo.


Sotho
Morena boloka setjhaba sa heso,
O fedise dintwa le matshwenyeho,
O se boloke, O se boloke setjhaba sa heso,
Setjhaba sa South Afrika - South Afrika.


Die Stem van Suid Afrika
Afrikaans
Uit die blou van onse hemel,
Uit die diepte van ons see,
Oor ons ewige gebergtes,
Waar die kranse antwoord gee,


Anglais (nouvelle adaptation)
Sounds the call to come together,
And united we shall stand,
Let us live and strive for freedom,
In South Africa our land.

Nkosi Sikelel' iAfrika (Dieu sauve l'Afrique)
Xhosa
Que Dieu bénisse l'Afrique,
Puisse sa corne s'élever vers les cieux,

Zoulou
Que Dieu entende nos prières
Et nous bénisse, nous ses enfants d'Afrique.

Sotho
Que Dieu bénisse notre nation,
Et qu'il supprime toute guerre et toute souffrance,
Préservez, préservez notre nation,
Préservez notre nation sud-africaine, l'Afrique du Sud.

Die Stem (L'Appel de l'Afrique du Sud)
Afrikaans
Résonnant depuis nos cieux d'azur,
Et nos mers profondes,
Au-delà de nos monts éternels
Où rebondit l'écho.

Anglais
Retentit l'appel à l'unité,
Et c'est unis que nous serons,
Vivons et luttons pour que la liberté triomphe
En Afrique du Sud, notre nation.

mardi, 08 juin 2010

Passage à Alger

"Le vaisseau solitaire du passé..."

Le passé n'est pas solitaire pour mon amie de Blogue, Michèle Laurence que vous connaissez sans doute, et qui fait avec son fils un retour en Algérie pour retrouver ses racines, comme Yves l'an dernier.

De belles photos et de l'émotion sur son blogue.

C'est ici.

Le temps...

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L'encombrement actuel de ma vie ne m'empêche pas de lire même si je ne relate pas toutes mes découvertes actuelles. Une fois de plus je mesure l'intérêt du livre en tant qu'objet qui se glisse dans les interstices de notre existenece ce qui n'est pas le cas de l'ordinateur... En tout cas pour moi.

À ce jour,  je fais un retour à la littérature chinoise qui reste ma préférence...41oO3Gcv8YL._SL500_AA300_.jpg

Après le dernier ouvrage De Yan Lianke, "Songeant à mon père", je dévorerai sans nulle doute le dernier roman Shan Sa "La cithare nue" puis celui de  Qiu Xiaolong "Les courants fourbes du lac Tai".

Yan Lianke était à Lyon pour les Assises du Roman... auxquelles cette année je n'ai pas pu assister...

Cette petite phrase comme mise en bouche, plus particulièrement dédiée à Rony qui écrit beaucoup sur le temps.

"Le temps passe irrévocablement, le vaisseau solitaire du passé progresse au fil de l'eau, et les événements de ma jeunesse sont comme un faucon au maître disparu qui se dresse à la proue du navire." Yan Lianke

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P.A.G dédicace

Si vous avez envie de connaître Anthelme Bonnard, le nouveau héros de la Croix-Rousse...

tous-les-jours.jpgLa librairie Le Bal des Ardents
A le plaisir de vous inviter à rencontrer

Pierre AUTIN-GRENIER

Qui signera son dernier livre

C’est tous les jours comme ça

Paru aux éditions Finitude

Le jeudi 10 juin 2010 à partir de 18 heures

Il en lira quelques extraits

Librairie Le Bal des Ardents - 17 rue Neuve - 69001 LYON
www.lebaldesardents.com - 04 72 98 83 36


lundi, 31 mai 2010

Cocagne est décalé

IMGP2251.JPGAvec les beaux jours la saga des hérissons reprend !

Cocagne, jeune hérisson que nous supposons être un fils de Vanille, était bien mal en point ces derniers jours.

En boule, sur le muret entre le jardin de mes voisins et le mien. Fatigué, pas en forme.

Nathalie, la nounou des hérissons, a posé son diagnostic : il est plein de tiques. La tique est un parasite qui vit dans l'herbe et squatte le corps des mammifères pour se reproduire. Elle pompe le sang et l'animal parasité peut en mourir.

Il faut soigner en retirant les bestioles.

Armée d'une pince spéciale, Nathalie a entrepris de retirer les tiques avec l'assistance de sa fille ! Succès des soins... Une seule a résisté, placée sur l'oeil.

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Première étape : on réhydrate Cocagne avec de l'eau sucrée.

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Avec la pince, on retire la tique (le point blanc)

Cocagne va mieux mais il est décalé. Il se promène de jour dans le jardin, au milieu des cosmos, en plein jour ! Serait-il devenu aveugle ? Les hérissons ne sortent normalement que la nuit.
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