mardi, 14 octobre 2008
Deux plantes pour un tissu
La passerelle fonctionne bien entre le blogue de Fulmar et le mien. À lui les billets scientifiques sur l'agronomie en Chine, à moi les fantaisies de voyageuse en Chine profonde.
Parmi les spécialités des Dong, il y a les tissus à l'indigo qui entrent dans la réalisation de tous les vêtements traditionnels.
C'est dans ce village, Xiaolong.
22:57 Publié dans Âme chinoise | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : chine, lyon | Facebook |
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lundi, 13 octobre 2008
Agriculture chinoise
Après la riziculture chinoise traditionnelle que j'ai pu observer récemment, un billet intéressant de Fulmar sur l'agriculture scientifique en Chine.
22:01 Publié dans Âme chinoise | Lien permanent | Commentaires (9) | Facebook |
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Nous sommes tous des nomades...
C'est ce qu'affirme Jean-Claude Guillebaud
dans son dernier livre très intéressant
"Le Commencement d'un monde".
Guillebaud est un optimiste, bien qu'il ne soit pas d'un optimisme béat mais constructif et lucide et pour cette raison il est intéressant de le lire.
Sa thèse est simple : un monde s'écroule mais
"Le monde nouveau qui naît sous nos yeux est sans doute porteur de menaces mais plus encore de promesses."
Converti au Christianisme, il fait de l'Espérance un devoir.
En exergue, une citation de Goethe.
"Le pessimiste se condamne à être spectateur".
Dans un chapitre intitulé "L'espace-temps fracturé", il explique que nous sommes tous devenus nomades, en particulier NOUS qui naviguons sur Internet.
"Nous devinons que prévaut un principe de mobilité, de flux et de nomadisme. Il rend caduque la sédentarité de jadis, héritée du néolithique et de ce moment où les gropues humains avaient rompu avec l'errance, la cueillette et les grandes chasses originelles. Ils avaient alors inventé l'assignation territoriale et le principe villageois fondé sur la thésaurisation de la nourriture, mais aussi des savoirs et des traditions. La nouvelle bifurcation contemporaine détrône ces deux règles de l'accumulation et de l'enracinement. Finis greniers et villages !(...)
Bien sûr dans notre vie quotidienne nous avons fait - et plus rapidement qu'on ne le dit- l'apprentissage de cette métamorphose.Bien au-delà de la mobilité physique du voyage permanent, nous avons assimilé en moins d'une génération (trente petites années) les nouvelles technologies de l'information et de la communication qui sont l'instrument d'un nomadisme immatériel."
12:17 Publié dans D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : lyon, vive la vie; guillebaud | Facebook |
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dimanche, 12 octobre 2008
Nomades...
à Pierre Ulm et à Debla
Un jeu innocent,
Retrouver le titre de cinq chansons.
Et c'est tout un passé qui est de retour car les chansons nous accompagnent sur des étapes de notre vie, restent en nous, parfois endormies, toujours prêtes à se réveiller.
Dans les chansons qui me sont revenues, j'ai cité "La parisienne" de Marie-Paule Belle.Dans les années 80, elle a accompagné une quête identitaire de femme, propre aux femmes de ma génération. "Femmes je vous aime" est venu plus tard, quand le temps avait commencé à faire son sale travail.
Mais la chanson dont les retrouvailles m'ont le plus touchée est lcelle de Beau Dommage "La complainte du phoque...".
Ce refrain
Ça vaut pas la peine
De laisser ceux qu'on aime
Pour aller faire tourner
Des ballons sur son nez
m'a longtemps tenu compagnie pendant toute une période de ma vie où le métier de mon mari me faisait déménager souvent. Maintenant je pense que ce fut une chance. J'ai l'impression d'avoir vécu plusieur vies. Mais à l'époque je râlais.
"ça vaut pas la peine".
Ce n'était pas une vie de nomade car le nomade ne quitte pas ceux qu'il aime. Mais finalement ça m'a fait découvrir la difficulté d'être d'ailleurs et considéré comme étant de nulle part. Je me souviens être arrivée dans une commune semi-rurale, on dit rurbaine je crois, pendant une période électorale et avoir été stupéfaite par l'unique argumentation de celui qui est devenu maire, à savoir
"Ma famille est dans la commune depuis 200 ans".
Gestion pitoyable, immobilisme ont suivi pendant les années où je suis restée.
Depuis je me méfie des sédentaires et me sens du côté de ceux qui bougent, même il y a plusieurs manières de bouger.
Plusieurs façons d'être ailleurs.
Et pourtant la tristesse du phoque me touche toujours.
22:23 Publié dans Coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
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jeudi, 09 octobre 2008
Univers musical
Taguée par Plume je m'exécute même si c'est difficile.
Il faut donner cinq titres de chanson qui définissent mon univers musical.
Très difficile et puis j'ai toujours eu du mal à respecter les consignes.
Peut-être parce que c'est aujourd'hui l'anniversaire de sa mort
je commence par celui qui m'a le plus marquée.
Brel
sa poésie, son émotion, sa voix.
Pas une chanson, quel que soit le registre, qui aujourd'hui encore ne me prenne aux tripes.
La chanson ? "Quand on n'a que l'amour..."
Marie-Paule Belle et "La Parisienne"
des Québécois Beau Dommage "La complainte du phoque en Alaska"
"Femmes je vous aime" de Julien Clerc pour mon côté sentimental
et l'air de la Reine de la Nuit dans la Flûte enchantée parce que ça me fait phantasmer étant donné que je suis Alto.
Il faut que je tague à mon tour.
Donc je vais essayer d'éviter ceux que j'ai déjà mis à contribution pour la dernière chaîne...
et j'appelle
Doume et Alsacop car ils adorent la musique
Laurence, pour qu'elle quitte son théâtre
Cathy, l'amoureuse de la chanson française
Régis pour qu'il lâche son béton
Debla pour le flamenco, enfin j'espère
Rony pour inaugurer la nouvelle présentation de son blogue.
Louis-Paul parce qu'il a toujours une musique en tête
Noelle qui revient de vacances
Trublyonne parce que c'est une respectable élue lyonnaise
et Léopold parce qu'il est nouveau.
23:44 Publié dans D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (27) | Facebook |
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mercredi, 08 octobre 2008
Me voilà riche
Quand on dit que certains s'enrichissent pendant la crise...
J'en fais partie.
Me voilà riche grâce à Bruno.

21:39 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (11) | Facebook |
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Riziculture ou l'économie réelle.
Économie réelle voire économie à l'ancienne.
Bien loin des places boursières... Comment qualifier d'ailleurs cette économie et cette agriculture qui échappent aux lois du marché.
En fait, dans ces régions agricoles du Guizou que nous avons parcourues, les gens cultivent pour leur consommation personnelle (on mange du riz à chaque repas, y compris au petit déjeuner) et vendent le superflu, ce qui reste, l'année suivante.
Autrefois dans cette région bénie pour la culture du riz, on faisait deux récoltes par an. Aujourd'hui on se contente le plus souvent d'une seule. Les hommes et les jeunes travaillent dans les villes ou sur les chantiers. L'agriculture est pratiquée par ceux qui restent au village, les femmes et les vieux.
Et pourtant, que deviendront ces paysages, ces montagnes sculptées par les rizières si un jour la culture du riz disparaissait ?
On en est loin heureusement.

16:01 Publié dans Âme chinoise | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : chine, lyon | Facebook |
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