dimanche, 26 octobre 2008
Pour oublier l'heure d'hiver
Pour oublier l'heure d'hiver qui attriste Pierre et la nuit venue plus vite, un bon ciné.
Le dernier film de Woody Allen "Vicky Christina Barcelona".
On retrouve le thème cher à ce cinéaste, la relation entre les hommes et les femmes. Mais sans le psy, enfin presque. C'est léger cette fois, un maillage délicat où se mêlent et se défont les amours.
Deux jeunes amies américaines passent des vacances à Barcelone.
L'une a déjà fait le choix de sa vie, ses certitudes seront mises à l'épreuve d'une ville passionnée et romantique. L'autre cherche et sera prise dans un tourbillon amoureux.
Une déclaration d'amour passionnée à Barcelone et à l'Espagne.
Superbe bande-son où règne la guitare espagnole.
Après une série de films noirs, j'ai retrouvé le Woody Allen que j'aime avec sa fougue, sa jeunesse et sa fantaisie.

22:57 Publié dans Ciné-club | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : cinéma, lyon, vive la vie | Facebook |
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Moi prof, toi élève...
à Léopold qui par ses commentaires a fait resurgir un vieux souvenir...
Le professeur est sur l'estrade me dit Léopold. Et où est l'élève ?
Le prof n'est plus sur l'estrade, Léopold. Et où est l'élève ? La question reste posée. Quelque part entre le jeu vidéo qu'il a quitté peu de temps avant le cours ou déjà dans le couloir où il pourra lire ses SMS. Entre les deux, il flotte. Capter son attention est un art difficile. De plus en plus me semble-t-il. Pour moi tous les moyens étaient bons.
Souvenir.
C'était dans un lycée technique, des garçons presque exclusivement. Comme je l'ai déjà raconté, le foot était un de mes outils pédagogiques pour introduire le cours. Pas le seul quand même.
Je me souviens de ce garçon, très complexé. Faible en Français mais surtout détestant la discipline. Une relation de confiance s'était établie assez vite entre nous sans que je sache pourquoi. J'ai ainsi appris qu'il était un supporteur fanatique de l'OM, le club marseillais. Il employait toujours la périphrase "La Cité phocéenne" pour exprimer son adoration. Je me suis souvenue fort à propos que ma fille avait été également supportrice passionnée de ce club, quand elle était au collège et qu'il traînait encore chez moi, dans un carton, une écharpe blanche et bleue de coupe d'Europe. D'un match italien dont j'ignorais l'importance, il me semble que c'était Milan et il me semble que c'était de l'année où Marseille avait gagné la Coupe d'Europe. Bref, je crois que ça s'appelle une écharpe "collector". Avec l' accord, difficilement obtenu de ma fille même si à ce jour elle supporte Lyon, j'ai promis à mon jeune enragé pro-marseillais, l'écharpe en question, s'il avait sa moyenne durant toute l'année en Français.
Non seulement il y est parvenu mais à la fin de l'année il aimait lire. L'année suivante il a obtenu sa moyenne à l'épreuve anticipée de Français au Bac.
Un grand moment d'émotion quand je lui ai remis l'écharpe solennellement devant toute la classe.
22:01 Publié dans Souvenirs de prof | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : lyon, vive la vie | Facebook |
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vendredi, 24 octobre 2008
Chine : ça va bouger dans les campagnes.
Ce n'est pas moi qui le dis mais Courrier International.
La Chine des parcelles, telle qu'on la voit actuellement, risque de changer.
Des raisons géographiques mais aussi des raisons économiques et politiques dictaient leurs lois aux paysages ruraux.
Depuis 1983, les paysans avaient un droit d'exploitation et non un droit de gestion sur leurs parcelles qui restaient propriétés de l'État. Les collectivités locales ayant la mission difficile de répartir ces parcelles, minuscules-un demi-hectare- entre les paysans. La plupart d'entre eux, ne pouvant en vivre, abandonnaient à d'autres ce droit d'exploitation mais sans pouvoir en tirer profit par une location.
Une réforme du foncier rural, très récente en date du 12 octobre 2008, leur octroie le droit de gestion, même si la terre reste propriété de l'État.
Ils pourront ainsi la louer, l'hypothéquer, la transmettre.
Cela devrait également mettre fin au morcellement des terres qui était un obstacle à la modernisation de l'agriculture. Par le regroupement devenu possible des parcelles, on pourrait assister au développement des grandes exploitations et d'une agriculture intensive.
Mais ce qui manque encore au paysan chinois c'est la reconnaissance de la société, tant son statut est toujours méprisé. Et ça ne peut se faire par décret politique. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les paysans chinois restent attachés à Mao : à défaut de leur avoir donné à manger, il leur avait donné une dignité.
Pour nous, c'est drôle de constater que la Chine fait des pas vers la propriété privée quand nous redécouvrons la nécessité du contrôle de l'État.
10:29 Publié dans Âme chinoise | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : chine, lyon | Facebook |
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mercredi, 22 octobre 2008
Prendre le risque de vivre
Retour du Havre. Je vous épargne mon documentaire habituel ! D'autant que cette fois nous avons visité Rouen, très jolie ville médiévale. Étonnant comme ces deux villes, Le Havre et Rouen sont à la fois proches géographiquement et éloignées d'apparence.
Reprise des activités quotidiennes, en l'occurence, à l'École des Grands-Parents, une conférence passionnante, donnée par un sociologue, sur le rôle des Grands-Parents face aux conduites à risques des adolescents.
L'adolescence a toujours été ce grand bouleversement qu'on connaît mais ce qui change pour l'adolescent d'aujourd'hui, d'après ce conférencier, est le contexte actuel. Il se retrouve face à des adultes qui ne veulent pas vieillir. Une histoire de place finalement. Comment avoir envie d'avancer vers l'avenir sachant que le futur ce sont les rides qui font peur. Si le parent veut garder sa place de jeune quelle place pour l'adolescent ?
D'où les conduites à risques pour trouver sa place, différentes selon les garçons et les filles. Les garçons plus tournés vers l'extérieur. Violence, agressivité, toxicomanie, accidents de voiture. Pour les filles, troubles alimentaires, consommation de médicaments, tentatives de suicide.
Le rôle des grands-parents ? Maintenir le lien. (Maintenir : tenir la main). Donner aux jeunes l'envie d'avancer vers les rides, d'avancer vers la vie.
Ce sociologue, qui dirige un centre d'accueil des adolescents en difficulté, a d'ailleurs souligné la chance des adolescents d'aujourd'hui d'avoir leurs grands-parents. Des adultes qui sont à la bonne distance, proches dans l'affection sans être étouffants.
En conclusion, presque un éloge du risque. Le risque c'est aller vers la vie. L'addiction étant la peur de vivre, souvent le propre d'adolescents trop sages et trop dociles.
Risquer, c'est vivre. N'est-ce pas ce que nous faisons avec nos blogues...quand on court le risque de recevoir certains commentaires !!!!
21:31 Publié dans D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (43) | Tags : lyon, vive la vie | Facebook |
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jeudi, 16 octobre 2008
Rencontre intergénérationnelle
Une commune proche de Lyon organise chaque année un festival de cinéma, Lumière Blanche, qui à partir de films d'auteurs, réfléchit sur le vieillissement et la relation entre les générations. L'idée en revient à un médecin gériatre et cinéphile.
Cette année, l'École des Grands-Parents à laquelle je participe avait été chargée d'animer le débat à la suite d'un très beau film : "Depuis qu'Otar est parti" de Julie Bertucelli.


23:12 Publié dans D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : lyon, cinéma | Facebook |
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mercredi, 15 octobre 2008
Au revoir Ashab
Ashab le libraire quitte la blogosphère. Il s'en explique sur son blogue.
21:51 Publié dans Chronique lyonnaise | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : lyon | Facebook |
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Xanthines, J-1
Demain jeudi à 17 heures commence l'inauguration du nouveau bistrot des Xanthines avec le vernissage d'une exposition des tableaux de peintres qui avaient déjà présenté leurs oeuvres aux Xanthines 1.
21:36 Publié dans Xanthines | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : lyon | Facebook |
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