lundi, 29 décembre 2008
Dégustation
21:36 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : cuisine, gastronomie, lyon | Facebook |
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samedi, 27 décembre 2008
Le chlorure de magnésium
Un tragique fait-divers a mis en cause récemment le chlorure de magnésium.
Pour moi, c'est un petit clignotant qui réveille des souvenirs, très nombreux. Mon père, vétérinaire rural dans un village de Haute-Savoie, soignait beaucoup au chlorure de magnésium. Je revois ma mère préparant des sachets de cette poudre blanche, correspondant à une dilution pour un litre d'eau. Les clients repartaient avec un gros sac de ces sachets destinés à leurs vaches. J'imagine aujourd'hui qu'ils croisent la route d'un douanier avec ce chargement de la précieuse poudre. En tant que vétérinaire mon père a toujours limité l'usage des médicaments et proscrivaient les antibiotiques. Pour qu'on ne les retrouve pas dans le lait, et ensuite dans le reblochon, mais aussi pour épargner le porte-monnaie de ses clients. À l'époque le paysan savoyard était très pauvre.
Il soignait donc au chlorure de magnésium, bon pour tout apparemment.
Mais il avait une autre théorie : "ce qui est bon pour les vaches l'est aussi pour les enfants".
Voilà pourquoi nous avons ingurgité des litres de chlorure de magnésium, surtout l'hiver en prévision de la grippe. Et c'est infect ! Apparemment efficace car nous étions rarement malades. D'ailleurs le médecin rentrait peu à la maison, mon père assurait les diagnostics. Un jour je me suis réveillée avec de la fièvre et les paupières enflées et dures. Impossible d'ouvrir les yeux. Mon père a décrété : "fièvre porcine", j'en soigne beaucoup en ce moment. Tu prends de l'aspirine et tu restes au lit." Car après "le chlorure" il y avait l'aspirine, les seuls remèdes ayant trouvé grâce à ses yeux.
Je défie quiconque de pouvoir dire qu'il a contracté un jour une fièvre porcine.
Ma mère, à 85 ans, continue l'hiver ses cures de magnésium qui pour elle remplace le vaccin contre la grippe. Et de fait elle n'attrape jamais de grippe.
09:31 Publié dans D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : médecine, lyon, vive la vie | Facebook |
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jeudi, 25 décembre 2008
Puer natus est
De mon ami paysan et poète savoyard.
Dans la paix tiède de l'étable
Bêtes et gens se sont tus.
Le silence écoute le silence
L'obscurité tend l'oreille à la nuit.
Le temps s'est installé
Bien au chaud
Pour quelques heures sans histoires.
Le sommeil exorcise
L'attente inquiète du jour.
Les pleurs d'un nouveau-né
Viennent
Tout-à-coup
Importuner la nocturne routine.
Les choses sont ainsi faites :
C'est en pleurant
Que l'homme découvre le monde.
Le rire viendra plus tard,
Plus tard aussi
Le regard enfin rassuré et confiant.
On posera l'enfant
Sur un petit tas de paille fraîche
Et le silence
À ce moment là,
Saura ce qu'il veut dire.
Bernard Dominique Lacroix.
Et très bon Noël à tous...
07:17 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : lyon, vive la vie | Facebook |
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mercredi, 24 décembre 2008
C'est à Lyon !
Pas très gai pour une veille de Noël mais j'ai reçu ce matin cette photo de Yves. kl loth et Frasby vous devriez vous promener plus souvent dans le second. C'est un arrondissement de l'opposition et qui fait pourtant de la défense de la famille son image de marque. En fait on se croirait dans une nouvelle de PAG...

09:58 Publié dans Chronique lyonnaise | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : lyon, vive la vie | Facebook |
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mardi, 23 décembre 2008
Sourire...
Pour sourire et faire sourire entre la dinde et la bûche
chez le Démon très impertinent
sa remise des Kevin d'or.
17:13 Publié dans D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook |
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lundi, 22 décembre 2008
Tout vieillit, même les blogues.
Deux ans d'expérience de la blogosphère.
J'ai oublié la date exacte de mes premiers pas en Terra Incognita car j'ai effacé mes premières notes que je trouvais trop nulles. Au départ, ce devait être un blogue collectif, celui d'un groupe de grands-mères, mais mes copines se sont défilées. Le site de l'École des Grands-Parents va peut-être voir le jour début 2009 mais c'est laborieux.
Donc ce blogue a pris son autonomie, vivant sa vie tout seul.
Commencé dans une période difficile il a d'abord été bouée de sauvetage, le coup de pied au fond de l'eau pour remonter à la surface. Maintenant je m'y suis attachée... L'avantage d'être en retrait de la vie active, donc de la vraie vie, est la grande liberté.
Ce n'est pas facile d'être coupé, séparé de l'existence mais cela autorise presque tout. On n'a plus rien à prouver ni à démontrer. Je peux tout me permettre, de paraître conne ou non, de me divertir ou de réfléchir, de faire du sentiment ou de la provocation (encore que j'en fais sans doute plus chez les autres que chez moi. Allez savoir pourquoi !). D'où l'aspect Café du commerce de ce blogue.
Quoi qu'on en dise, tant qu'on est en activité professionnelle, on est prisonnier de ce statut social, quel que soit son métier.
Le plus important au bout de deux ans ?
Les rencontres et leur variété. Je n'insiste pas car je serais obligée de vous faire des compliments et ce n'est pas mon truc.
Juste un petit mot aux visiteurs qui ne laissent jamais de trace : je leur porte une très grande tendresse... même en ne sachant pas toujours qui ils sont.
Et voilà, pour cet anniversaire je m'offre quelques Rosa...
Rosa Luxemburg


Rosa Parks
19:53 Publié dans D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (18) | Facebook |
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dimanche, 21 décembre 2008
Chicoter ?
Dimanche soir. Temps intermédiaire, sans espace réel, sans fonction particulière. Le repos dominical est terminé et la reprise d'activité est pour demain. Envie de traîner, propre au dimanche soir, alors pourquoi pas entre les mots ?
Cette semaine j'ai découvert sur le blogue québécois de Choubine un vieux mot que je ne connaissais pas. Chicoter, mot vieilli et populaire, très vivant au Québec. Seul problème, je n'ai pas trouvé le sens exact du mot. Le visiteur de Choux de Siam l'employait dans le sens de "ça me turlupine".
Dans un ancien Larousse il est synonyme de "chipoter" signifiant "contester pour une bagatelle" et intransitif. Qu'importe allez-vous me dire mais moi qui espérais pouvoir en faire usage : me voilà refaite. Poursuivons la flânerie. Entendu cette semaine une enseignante présenter une "fiche de lecture canonique". Cela m'a donné des sueurs froides rétrospectives. Les fiches de lecture que j'ai difficilement enseigné à mes élèves pendant presque 40 ans, étaient-elles canoniques ? Décidément le sabir de l'Éducation Nationale ne cessera de m'étonner. Le meilleur specimen que j'en ai retenu étant celui d'un référentiel d'EPS (éducation physique) qui évoquait le "référent bondissant". Il s'agit du ballon, vous avez tous compris. Canonique, c'est drôle pour une fiche de lecture. Bien sûr, c'est selon les règles. Mais le mot appartient, à l'origine, au langage ecclésiastique. Droit canonique. Âge canonique, âge auquel une femme était assez vieille pour devenir bonne de curé sans faire jaser, en l'occurence 40 ans...Âge auquel aujourd'hui on est justement encore canon et où on drague sur les cours de tennis.
D'ailleurs, le sait-elle la fille canon qu'elle a à la fois traversé les champs de bataille et mis un pied au Vatican ?
21:40 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : lyon | Facebook |
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