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samedi, 23 février 2008

Vacances

Quelques jours à la neige-mais pas en station de ski- en famille.
à bientôt

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vendredi, 22 février 2008

Malheureusement, rien à Lyon

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PARIS (AFP) - Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées jeudi soir, dans une ambiance militante et festive, place de la République à Paris, pour participer à la "nuit solidaire pour le logement" organisée à l'appel de 28 associations de solidarité avec les sans-abri et les mal-logés.


Selon la police, 1.800 personnes étaient présentes au plus fort de la soirée. Les organisateurs n'ont pas fourni de chiffre. Concerts et prises de paroles se sont succédé tout au long de la soirée, sur une scène spécialement aménagée.

Vers 1H30, alors que les concerts se terminaient, les responsables d'association s'apprétaient à dormir sur la place avec des bénévoles d'Emmaüs et tous ceux qui voudront se joindre à leur mouvement. La préfecture de Paris n'ayant pas autorisé le déploiement de tentes, les organisateurs ont amené matelas et sacs de couchage.

De nombreuses personnes dans la foule portaient des couvertures de survie, symbole de la précarité des sans-abris. Une de ces couvertures a été accrochée comme un drapeau à une statue de la place. Les stands des associations étaient éparpillés sur la place, la palme revenant à celui d'Emmaüs: la reproduction d'un appartement, avec tables, canapé, lit et écran de projection, le tout entouré d'un muret de parpaings.

Dans une ambiance de fête de l'Humanité, les participants ont dansé, mangé hot-dogs et soupes ou participé à des ateliers d'écriture ou de photographie.

Les 28 organisations ont appelé à cette manifestation pour protester contre les propositions gouvernementales que François Fillon leur a présentées le 29 janvier. Elles considèrent que les propositions gouvernementales ne sont pas de nature à améliorer durablement les conditions de vie des personnes sans abri et mal logées, ou à fluidifier l'ensemble de la chaîne, de l'hébergement au logement.

Les associations évaluent l'effort financier nécessaire à plus de 1,5 milliard d'euros pour 2008 alors que M. Fillon n'a annoncé que 250 millions. Elles dénoncent la situation de mal-logement dont sont victimes quelque 3 millions de personnes en France.

Patrick Doutreligne, le délégué général de la Fondation Abbé Pierre, a fait remarquer à la presse que la nomination d'un "super-préfet" annoncée comme imminente par François Fillon le 29 janvier, lorsqu'il avait reçu les associations, n'était toujours pas intervenue.

Parmi les associations présentes figurent les Enfants de Don Quichotte, Emmaüs, la Fondation Abbé Pierre, le Secours catholique, France Terre d'Asile, la Fnars.

Augustin Legrand, fondateur des Don Quichotte, s'est félicité de "la mobilisation importante" et du fait que soient réunis tous les responsables d'association. "Cet événement permet des rencontres. S'il faut fonctionner comme un syndicat on va le faire. Cela permet de préparer les mobilisations futures", a-t-il affirmé à l'AFP.

jeudi, 21 février 2008

Parce que la vie continue...

Anne-Sophie Zika est une jeune photographe qui vit à Lyon. Elle est talentueuse et d'une grande sensibilité , très attentive aux autres.
Anne-Sophie vient de passer plusieurs mois dans une maison de personnes âgées avec lesquelles elle est entrée en empathie.
Le résultat est ce très émouvant diaporama dans Libé-Lyon.

http://libelyon.blogs.liberation.fr/carte_blanche/annesophie-zika.html


Le message est clair : la vie continue
jusqu'au bout.

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Comme je suis nulle en informatique, vous trouverz le lien actif en commentaire avec les excuses de Rosa.

mercredi, 20 février 2008

Nuit solidaire



http://logement-solidaire.over-blog.org/

Malheureusement je n'arrive pas à savoir si une manifestation de ce type est organisée à Lyon.

mardi, 19 février 2008

Pour les Parisiens

Message des Enfants de Don Quichotte :
SVP, FAITES CIRCULER A TOUS VOS CONTACTS MAILS….

Bonjour,

Il suffit d’ouvrir les yeux pour voir que le combat pour le droit des personnes sans abri à vivre dignement est loin d’être encore gagné…et au-delà des plus exclus, la crise du logement touche tout le monde, avec des loyers qui prennent une part de plus en plus importante des revenus…

Encore et encore il faut se mobiliser, dire STOP, et rappeler à nos gouvernants que CE N’EST PAS UNE FATALITE ! Il est temps de mener une politique permettant à chacun de disposer d’un logement décent !!!

C’est pourquoi, 27 associations de lutte contre l’exclusion et de défense du droit au logement invitent à un RASSEMBLEMENT CITOYEN JEUDI 21 FEVRIER, Place de la REPUBLIQUE A PARIS , A PARTIR DE 18H..et jusqu’au petit matin…pour une NUIT SOLIDAIRE

Les enfants de don quichotte participent à l’organisation et vous invitent à participer….

Au delà de votre participation, nous vous invitons à aider pour l’organisation de l’événement :

En faisant circuler ce mail à toute votre mailing liste, vos proches…
En mettant sur vos sites, blogs, etc le bandeau de la nuit solidaire
En faisant venir des artistes pour animer le trottoir de la place de la République le 21 : chanteurs, danseurs, fanfares, musiciens… (envoyer nous un mail pour nous prévenir de leurs participations)
MOBILISEZ VOUS. MOBILISEZ AUTOUR DE VOUS. LA SITUATION DES SANS ABRIS ET DES MAL LOGES EN A BESOIN !!! MERCI !

lundi, 18 février 2008

L'inventaire d'Annie

Annie Ernaux, dont je suis une lectrice fidèle depuis de nombreuses années, vient d'inventer un genre nouveau et original en Littérature :
l'autobiographie collective.
Notez la contradiction entre "autobiographie" et "collectif" et pourtant c'est vrai avec son dernier ouvrage "Les Années"qui vient de paraître chez Gallimard.

4872b51815bd73401fa54f84ae0f3576.jpg Incontestablement c'est une autobiographie. L'auteure fait le récit de sa vie appuyé sur deux jalons : les photos, qui la montrent aux différentes étapes de son existence, et les repas familiaux, témoins de l'évolution des moeurs et des mentalités sur ces 67 dernières années. Mais sur cette trame biographique solide, Annie Ernaux n'utilise pas la première personne. Jamais de "Je". Soit la troisième personne, quand elle observe "la dame de la photo", soit le "on" ou encore le "nous".
Et voilà pourquoi son autobiographie est collective.
Annie Ernaux est née en 1940, en Normandie. Sa préoccupation est de nous rendre, en s'appuyant sur des images et uniquement sur des images, l'évolution de notre univers.
Quand je dis le "nôtre" je pense bien sûr au mien même si je suis plus jeune, née ailleurs et dans un autre milieu. Mais c'est l'album de toute une génération.
Elle nous invite à feuilleter cet album de photos commun, depuis l'après-guerre, période de ses premiers souvenirs, jusqu'à l'élection du président actuel.
Album d'une génération dont elle dit "qu'elle ne serait pas certaine de connaître l'an 2000."
Le fil directeur : l'évolution inexorable vers ce qu'elle appelle "l'ordre marchand" qui peu à peu prend le pas sur la religion, la culture, la morale et récemment les convictions politiques.
Grignotage lent et insidieux auquel nous avions pensé échapper en 68, mai 81 et 89 avec la chute du mur de Berlin. "Ordre marchand" qui s'est quand même imposé.
Elle ne juge pas, elle observe avec une patience d'entomologiste.
Son enfance, (la nôtre ?) une France rurale (oui, encore) et pauvre. "Tout devait faire de l'usage.... Rien ne se jetait"
Une France immobile.

"La France était immense et composée de populations distinctes par leur nourriture et leurs façons de parler, arpentée par les coureurs du Tour dont on suivait les étapes sur la carte Michelin punaisée au mur de la cuisine. La plupart des vies se déroulaient dans le même périmètre d'une cinquantaine de kilomètres. Quand s'élevait à l'église le grondement vainqueur du cantique "Chez nous soyez reine" on savait que chez nous désignait là où on habitait, la ville, au plus le département."

Puis arrivent les années 60 avec ce qu'on ignore être le début de la société de consommation : c'est au contraire une marche heureuse et quasi béate vers le Progrès.

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(Photo prise au Havre, dans l'appartement-témoin de la Reconstruction.)

"On n'en revenait pas du temps gagné avec les potages express en sachet, la Cocotte-Minute et la mayonnaise en tube...."

"Les gens ne s'ennuyaient pas, ils voulaient profiter."
Mais, déjà

"La profusion des choses cachait la rareté des idées et l'usure des croyances."

Annie Ernaux poursuit ainsi cette marche vers le triomphe du matériel mais aussi des différentes formes de libérations. Elle fait revivre les décennies de la fin du XXème siècle. Elle restitue minutieusement ces images de la vie quotidienne et des événements historiques car, dit-elle, les images sont condamnées à disparaître.

Et nous arrivons pas à pas à ce triomphe de "l'ordre marchand" dont elle écrit également

"Le temps commercial violait de plus belle le temps calendaire. C'est déjà Noël soupiraient les gens devant l'apparition au lendemain de la Toussaint des jouets et chocolats dans les grandes surfaces, débilités par l'impossibilité d'échapper durant des semaines à l'enserrement de la fête majeure qui oblige de penser son être, sa solitude et son pouvoir d'achat par rapport à la société - comme si une vie entière aboutissait à un soir de Noël."

Et c'est ainsi que s'impose une conclusion quelque peu pessimiste

"Dans le brassage des concepts il était de plus en plus difficile de trouver une phrase pour soi, la phrase qui, quand on se la dit en silence, aide à vivre."

vendredi, 15 février 2008

Égalité

Il y a quelques années, Anne-Marie Comparini, pésidente de la Région Rhône-Alpes, s'était fait traiter de "salope" par les amis de Charles Millon.
Plus récemment, c'est par Patrick Devedjian qu'elle a été appelée "conasse".
Ces jours, Françoise de Panafieu, tête de liste aux élections municipales à Paris, a traité le maire actuel de "tocard".

Qui doute encore de l'égalité entre hommes et femmes ?