samedi, 30 août 2008
Un festival méconnu.
Pour les amoureux du cinéma, Deauville bientôt...
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jeudi, 28 août 2008
La fleur de l'été
C'est curieux mais j'ai remarqué que chaque année, une fleur se démarquait des autres en profitant mieux de l'été.
Pourquoi ? Mystère !
Météo particulière ? Des soins inconsciemment sélectifs ?
Cette année ce sont les capucines qui s'éclatent alors que les oeillets d'Inde, magnifiques l'an dernier, sont tout rabougris.
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mercredi, 27 août 2008
Champlain et Honfleur
Merci à Choubine qui m' a transmis cet article intéressant du Devoir, journal de référence québécois. Ce sera ma contribution au 400e anniversaire de la fondation de Québec.
Extraits.
"Venus de tous les ports de France, les aventuriers menés par Champlain se retrouvent à Honfleur, porte ouverte sur le monde. - Honfleur -- C'est sur les quais de Honfleur que Rabelais fit partir son héros, le bon géant Pantagruel, vers le pays de l'Utopie. Rabelais écrivait son chef-d'oeuvre deux ans seulement avant la découverte du Canada par Jacques Cartier, et donc 76 ans avant la fondation de Québec. Cela s'appelle avoir du flair. Comment s'étonner alors que, sur les douze voyages que Champlain fit vers le Canada, sept le furent au départ de Honfleur, sans compter un huitième au départ de Rouen dont Honfleur était en réalité le port avancé.
(…)
À Honfleur, Champlain, c'est un peu l'industrie locale. Dans la vieille ville, qui accueille plus de trois millions de touristes par an, des centaines de Québécois viennent chaque année scruter les vieilles pierres à la recherche de la moindre trace du fondateur de Québec. Réjean Gascon, un Québécois établi en France depuis une trentaine d'années, gagne d'ailleurs sa vie à faire de la tire et à chanter des chansons folkloriques. Aujourd'hui, justement, il prépare une soirée dans les magnifiques greniers à sel construits par Colbert en 1670 et qui pouvaient contenir jusqu'à 10 millions de kilos d'or blanc. «Entre Honfleur et Brouage, où est né Champlain, des bateaux faisaient régulièrement la navette pour aller chercher le sel nécessaire au salage de la morue», dit Philippe Grenier. Le jeune marin ne pouvait pas ne pas passer par Honfleur, où se retrouvent d'ailleurs tous ses futurs compagnons.
Une ville d'aventuriers
(…)
On ne sait pas exactement où a habité Champlain à Honfleur, mais on est certain qu'il s'est recueilli dans la très belle église Sainte-Catherine, construite tout en bois et recouverte de bardeaux. Champlain a peut-être même fréquenté la chapelle Notre-Dame-de-Grâce, un peu plus loin, terminée en 1615. Philippe Grenier fait d'ailleurs remarquer que le mot «nef» désigne à la fois les navires à voile du Moyen Âge et la partie centrale des églises.
(…)
Un «savant navigateur»
Si tous les Honfleurais connaissent le nom de Champlain, il suffit de franchir le pont de Normandie pour qu'il redevienne à peu près inconnu. Le Havre et Honfleur se regardent de haut. Pour les Havrais, Honfleur est une gentille bourgade folklorique. Pour les Honfleurais, Le Havre est une cité industrielle sans âme. Champlain a donc toujours été l'affaire privée de Honfleur, la ville touristique si bien préservée, pas du premier port de France. Tellement que même le maire du Havre avait oublié que Champlain était pourtant parti de sa ville en 1604 pour l'Acadie.
«De toute façon, on ne s'intéresse guère aux anniversaires dans une ville où presque tout a été rasé en 1944, dit Claude Briot. Et puis, il y a eu la colonisation et la traite des esclaves qui ont contribué à tout effacer.» Il aura fallu que les Amitiés acadiennes et l'ambassade du Canada à Paris viennent frapper à la porte pour qu'on s'en souvienne. Les membres de la petite Société historique du Havre, dont font partie Briot et son épouse, ne se doutaient pas qu'ils se retrouveraient au centre d'une bataille politique. L'ambassade souhaitait surtout ressusciter le fondateur de l'Acadie, Dugua de Mons. «Ils ne voulaient célébrer que lui, dit Briot. Nous, on voulait évidemment fêter Champlain et le Québec. On n'en avait rien à faire de Dugua de Mons. D'abord, on ne savait même pas qui il était.»
Selon Briot, Champlain avait une bonne raison de partir de Honfleur plutôt que du Havre. «Honfleur était spécialisé dans la construction de bateaux pas très grands, d'environ 150 tonneaux, mais très manoeuvrables pour l'exploration des côtes. On les appelait les roberges.» Il est convaincu que le Don de Dieu, sur lequel Champlain partit fonder Québec, était une roberge normande.
(…)
Briot a récemment proposé de mettre fin aux vieilles rivalités en fusionnant les ports de Rouen, du Havre et de Honfleur afin de concurrencer Anvers, Rotterdam et Londres. Il propose évidemment de nommer ce nouveau port Champlain.
Le fondateur de Québec a dû se retourner dans sa tombe. Le Havre contre Anvers et Londres, c'est l'histoire qui se répète."
Christian Rioux
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lundi, 25 août 2008
De Honfleur à Québec
à Choubine
Comme pour beaucoup d'entre vous je suppose, le découvreur du Canada était pour moi Jacques Cartier, le Breton parti de Saint-Malo. Vieux souvenir d'école primaire. Découvreur mais pas fondateur. Au cours de mon récent séjour au Havre, en allant visiter Honfleur charmante ville connue surtout pour les peintres impressionnistes qu'elle a inspirés, j'ai appris que le fondateur de Québec était Samuel de Champlain dont la ville de Honfleur commémore le quatrième centenaire.
C'est donc ce géographe et navigateur qui le 6 juillet 1608 a fondé la ville de Québec, fondation que j'attribuais dans mon ignorance à Jacques Cartier. Ville dans laquelle il est mort en 1635. Il en a été le premier gouverneur.
Honfleur, aujourd'hui très touristique, est un peu une ville musée comme tant d'autres en France.
La promenade sur le port est bien sûr agréable, surtout au soleil couchant.
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mardi, 19 août 2008
A l'Ouest toujours du nouveau...
Ce soir je repars au Havre...
Peut-être verrai-je des fulmars ?
Mahmoud Darwich
Marche Romane lui consacre des billets très intéressants.
08:00 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (16) | Facebook | Imprimer
lundi, 18 août 2008
Née poussière
Je ne pouvais laisser passer le coup de projecteur sur la Chine donné par les J.O sans parler de mon amie Danièle Li, "née poussière", c'est son prénom chinois.
Sa vie est un roman qui illustre toute une page de l'Histoire contemporaine de la Chine. D'ailleurs mon association a fait écrire le récit de sa vie par une journaliste, le livre s'appelle "L'Eurasienne".
Danièle est née en 1927 d'une mère lyonnaise et d'un père chinois, originaire du Siam.
Ses parents se sont connus au Palais d'Hiver de Lyon où venait danser la jeunesse lyonnaise. Son père était "Étudiant-travailleur" à l'Institut Franco-Chinois, maintenant résidence universitaire près de laquelle j'habite.
De 1921 à 1946 l'Institut a accueilli des jeunes chinois qui étudiaient dans différentes disciplines enseignées dans les établissements universitaires lyonnais.
C'est ainsi que les parents de Danièle se sont mariés et ont embarqué pour la Chine en 1926, sa maman étant enceinte. Quelle aventure pour une jeune lyonnaise de vingt ans qui n'avait jamais quitté sa ville ! Monsieur Li était musicien, professeur de piano la famille s'est installée à Beijing puis à Ghuanzhou, près de Shangaï. Très belle région de lacs et de rivières. Région très progressiste aussi, c'est dans cette ville que s'est créé en 1924 l'Institut du Mouvement paysan qui a formé les cadres du Parti communiste chinois. La villecompte également, encore aujourd'hui, de nombreux Chrétiens.
À sa naissance Danièle a donc reçu ce prénom français et un prénom chinois "née poussière". En Chine, on invente le prénom des enfants en fonction des qualités qu'on souhaite leur transmettre. La mère de Danièle voulait que sa fille soit modeste... Danièle a été élevée dans une petite communauté de couples mixtes, le meilleur ami de son père étant un peintre connu en Chine. Elle a suivi sa scolarité chez des religieuses et en a gardé un christianisme fervent et sincère. Son père, quant à lui, lui a transmis les valeurs de Confucius qui l'ont également guidée toute sa vie. Elle a poursuivi à l'Université de Beijing, puis est devenue professeur d'Anglais. Début de l'époque Mao, on ne choisit pas vraiment son métier elle est ainsi affectée à la faculté de médecine. Nous sommes dans les années 50. Un jour son supérieur hiérarchique la convoque pour lui dire : "Vous êtes à moitié française, vous n'avez pas de carte au parti, et vous êtes chrétienne, non seulement vous n'avez aucune chance de progresser mais en plus je vous conseille de partir." Il avait de l'estime pour elle et l'a protégée.
Danèle était restée fille unique : si elle partait, c'était avec ses parents. Bien longtemps plus tard, quand elle retournera en Chine, ses anciens amis lui diront "Tu as bien fait de partir car avec ton franc-parlé tu serais morte pendant la Révolution culturelle."
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dimanche, 17 août 2008
L'empreinte de l'ange
"L'empreinte de l'ange" est le second film de Safy Nebbou. Il est classé thriller psychologique... Thriller, oui avec du suspens et des situations anxiogènes...Je ne raconte pas car déflorer le sujet c'est enlevé beaucoup à l'intérêt du film. Disons que l'Ange est une petite fille de 6 ans autour de laquelle s'affrontent deux femmes. Le réalisateur joue avec notre point de vue de spectateur et nous manipule suffisamment pour nous faire croire ce qu'il a envie qu'on croit ce qui n'est pas forcément la réalité.
C'est surtout un superbe duo de deux actrices qui font honneur au cinéma français et le film mérite d'être vu surtout pour elles : Catherine Frot et Sandrine Bonnaire. Catherine Frot dans un rôle qu'elle endosse souvent, celui d'une paumée... pas tant que ça
et Sandrine Bonnaire celui d'une privilégiée ...en apparence, mais pas tellement non plus.
Deux actrices vraiment d'un très grand talent.
21:59 Publié dans Ciné-club | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : cinéma, vive la vie | Facebook | Imprimer