samedi, 18 avril 2009
Petite passerelle pour le week-end
Ashab le libraire intervient sur deux radios lyonnaises : Radio-Pluriel et RCF (radio nationale même si le siège est à Lyon).
Sur le site de Radio-Pluriel, il présente un écrivain à découvrir : Iain Levison qui renouvellerait le genre du roman-social, lequel a tendance à disparaître.
Alors qu'il semble que nous n'en avons jamais eu autant besoin.
Stéphane, je te le recommande tout particulièrement, tu comprendras pourquoi d'après les titres de son oeuvre.
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jeudi, 16 avril 2009
Il y a des jours où...
Ce n'est pas le manque de moral comme certains amis l'ont suggéré
il y a des jours où le cerveau est sec
rebelle, dans le refus comme le cheval devant l'obstacle.
Ma petite-fille a décidé un jour de laisser son doudou dans son lit
le blogue n'est-il pas un des doudous de l'adulte ?
Pour se rassurer, se réconforter, se fuir ?
Il y a des jours où l'actualité du quotidien vous presse de toutes parts
où on a besoin de retrouver de la densité humaine,
de se confronter à la matière
d'où le silence du clavier.
Merci à vous tous
pour vos messages... juste le temps, il me faut.
10:03 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook | Imprimer
vendredi, 27 février 2009
José Marti, le précurseur.
«Un grain de poésie suffit à parfumer tout un siècle.»
José Marti
José Marti est le grand poète cubain qui a sacrifié sa vie pour l'indépendance de son pays.
Même s'il n'a pas trop une gueule à se retrouver sur les tee-shirts.
Né le 28 janvier 1853 à La Havane, de parents espagnols, mère créole et père sergent, de condition modeste, il fut tué le 19 mai 1895 en combattant le colonisateur espagnol. À quinze ans, il commence à lutter pour l'indépendance. Jugé pour trahison, il est condamné aux travaux forcés, il en gardera de graves séquelles, puis exilé en Espagne. C'est le début d'errances qui vont l'amener aux Etats-Unis où il prendra conscience du danger que cette nation représente pour l'Amérique Latine.
Il annonce "l'annexion des peuples de notre Amérique par le Nord brutal et turbulent qui les méprise... J'ai vécu avec le monstre et je connais ses entrailles-et ma fronde est celle de David." On est en 1881. Pendant quinze ans, il va consacrer toutes ses forces à la lutte. En 1892 il fonde le Parti révolutionnaire cubain.
Avec le général Maximo Gomez, ils débarquent secrètement sur la côte Sud-Est, à bord d'un petit bateau qu'une tempête manque de mettre en pièces. Des centaines de partisans les rejoignent dans la Sierra. (déjà !)
Le 19 mai 1895, Marti livre sa première et dernière bataille, une photo de sa fille sur son coeur.
Il est abattu presque immédiatement, dès le premier assaut, sans avoir eu le temps de tirer. Les Cubains le vénèrent et les deux camps (castristes comme exilés de Miami) revendiquent sa pensée.
Fidel Castro a dit de lui :
"Mais José Marti n'est pas mort, il vit dans son peuple rebelle, dans son peuple digne, dans son peuple fidèle à son souvenir. Des cubains sont morts en défendant ses doctrines, des jeunes gens, en un merveilleux sacrifice, sont venus mourir auprès de sa tombe, ils donnèrent leur sang et leur vie pour que l'Apôtre continue à vivre dans l'âme de sa patrie. Cuba, que serait-il advenu de toi, si tu avais laissé mourir ton apôtre?»
C'est lui qui a écrit les paroles de la très célèbre chanson :
Guantanamera qui signifie "fille de Guantanamo".
20:53 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : littérature | Facebook | Imprimer
L'essentiel...
"On nous avait enseigné des années durant l'insignifiant, nous laissant seuls le soin d'inventer maintenant l'essentiel."
"Je ne suis pas un héros"
13:15 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, lyon | Facebook | Imprimer
mardi, 24 février 2009
Mésaventure en Haïti
Depuis deux jours à Port-au-Prince, en Haïti.
Ce matin, grande émotion. Ce jour de mardi-gras est jour de fête, complètement férié. Ma belle-soeur, fonctionnaire, avait reçu de l'Ambassade de France un message interdisant à ses ressortissants d'aller en ville à cause des risques liés au débordement de carnaval. Nous avons donc opté pour la promenade en montagne (Haïti est une île montagneuse à 80%).
Ce matin nous voilà partis...Mais au bout d'un kilomètre de montée assez raide, la voiture de ma belle-soeur a commencé à fumer, fumée très noire...Arrêt soudain : pas de doute, elle commençait à brûler. Des gens se sont précipités avec des seaux d'eau (quand on sait que personne n'a l'eau courante) on apprécie à sa juste mesure le geste de solidarité. Le pire a donc été évité. Un coup de téléphone au garagiste qui est arrivé dans la demi-heure. Sans dépanneuse, sans moteur, dans une route en pente en très mauvais état, mieux vaut ne pas savoir comment il a conduit la voiture, nous espérons à bon port. Quant à nous, dépannage par une amie qui nous a évité le "tape-tape", taxi collectif local.
19:05 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : lyon | Facebook | Imprimer
lundi, 23 février 2009
Courageuse.
Du soleil des Caraïbes il me plaît de penser à ces premières primevères qui ont courageusement bravé le froid pour fleurir et annoncer le printemps.
09:02 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook | Imprimer
samedi, 21 février 2009
Voyage
"Qu'est-ce que le voyage ? sinon une tentative de divorce d'avec sa réalité présente, un refus de soi avorté parce qu'il s'est trouvé une issue propice. Du moins a-t-on la latitude d'essayer de cette ébauche de suicide qu'est le départ.(L'absurde subordination ce serait si, à tout moment, nous ne disposions pas de cette possible évasion par le suicide.)
Louis Calaferte
Rosa mystica
13:21 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature, lyon | Facebook | Imprimer