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jeudi, 12 novembre 2009

Professeur en danger

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mercredi, 14 octobre 2009

Rentrée littéraire...

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Avec un peu de retard en ce qui me concerne.

La rentrée littéraire ? Le pilon, tapi on ne sait où, mais on sait qu'il existe, attend, pour engloutir des camions de livres non-lus, qui sont, dit-on, transformés en boîte à pizzas. Un monstre ce pilon. De quoi vous dégoûter de la lecture. Pour éviter les déceptions de la rentrée, suivre les conseils de ceux qui souhaitent faire de vrais choix de lecture. En particulier celui-ci : éviter les ouvrages trop médiatisés.

Et aussi faire comme Mango qui nous propose une distraction littéraire.

Se réserver 15 minutes pendant lesquelles, sans trop réfléchir, il faut écrire les 15 premiers livres qui nous viennent à l’esprit et auxquels nous nous sentons particulièrement liés, pour une bonne ou une mauvaise raison !

J'ai fait l'exercice, sérieusement... Un peu étonnée de me retrouver avec autant de classiques.


- La Peau de Chagrin de Balzac : ce roman qui propose de choisir entre le "vieillir" et le "désir" m'a toujours fascinée.

-Travaux de Georges Navel : un de mes derniers coups de coeur.

-La Plaisanterie de Kundera : très profondément bouleversant

-L'Arrache-coeur de Boris Vian : toute la tragédie de l'humanité en une nouvelle.

-Cent Ans de Solitude de Garcia Marquez : mon premier contact avec la littérature de l'Amérique latine.

-Le Père Goriot : encore Balzac... Normal, j'y reviens toujours.

-Les Météores de Michel Tournier : ouvrage qui touche à mon intimité familiale.

-Portnoy et son complexe de Philip Roth : je m'y suis tellement retrouvée

-Le Grand-Meaulnes d'Alain Fournier : lu et relu à l'adolescence.

-L'enfant élu d'Ernst Wiechert : "LE" livre de mon adolescence mais l'ayant retrouvé récemment, je l'ai jeté tant je l'ai trouvé nul. Ce qui montre qu'on ne se souvient pas que de chef-d'oeuvres.

-Thérèse Desqueyroux de Mauriac: pour moi, le meilleur personnage féminin.

-Les Fleurs du Mal de Baudelaire : lu et relu ...

-Les Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë : mon adolescence encore !

-Le Dit de Tyani de François Cheng : premier contact avec la littérature chinoise.

- le Requiem des Innocents de Calaferte : lui aussi un des derniers coups de coeur.

dimanche, 11 octobre 2009

Racaille toi-même

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Le lac Léman était si paisible en ce début d'automne.
Les touristes partis. L'eau abandonnée aux oiseaux migrateurs qui commencent leur grand voyage. En face, la Suisse. Et en Suisse, un parti politique xénophobe, l'UDC, équivalent de notre Front National, s'est offert un encart publicitaire dans le très respectable journal suisse "La tribune de Genève" contre ce qu'il appelle "la racaille d'Annemasse".
Annemasse, est à la porte de Genève et l'UDC vise les travailleurs frontaliers, indésirables pour 20% de l'électorat suisse. Un projet de RER, le CEVA, qui doit relier la gare de Cornavin (Genève) à celle d'Annemasse déchaîne la fureur de ce parti populiste. On est toujours le "bougnoule" de quelqu'un.
Annemasse est ma ville de naissance donc la "racaille d'Annemasse", j'en suis forcément un peu !
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lundi, 05 octobre 2009

Encore un peu de temps...

872862222.2.jpgPetit passage pour annoncer que la bougie de Fourvière a permis à Mehdi d'obtenir un titre de séjour nécessaire pour boucler son dossier.

D'autre part, des événements familiaux, certains prévus d'autres non, certains tristes d'autres heureux, m'ont imposé une plongée et dans le passé et hors du quotidien. J'en reviens comme d'un long voyage, déconnectée. Il me faut donc en quelques temps pour retrouver la terre ferme de la blogosphère.

Auparavant, quelques tâches m'attendent en Haute-Savoie.

À la semaine prochaine.

jeudi, 24 septembre 2009

Pause

Pause de quelques jours pour ce blogue.

mais pour Rony qui revient...


mardi, 22 septembre 2009

Automne

Je ne remercierai jamais assez Aliscan de m'avoir fait découvrir Paul-Jean Toulet, ignoré par les programmes scolaires officiels.

Dans le silencieux automne
D'un jour mol et soyeux,
Je t'écoute en fermant les yeux,
Voisine monotone.

Ces gammes de tes doigts hardis,
C'était déjà des gammes
Quand n'étaient pas encore des dames
Mes cousines, jadis ;

Et qu'aux toits noirs de la Rafette,
Où grince un fer changeant,
Les abeilles d'or et d'argent
Mettaient l'aurore en fête

Paul-Jean TOULET

 

Finalement l'année 2009 a été marquée par des saisons à l'heure au rendez-vous, comme pour nous rassurer sur les annonces alarmistes concernant le climat.

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Mais il y a aussi les mots de Pierre Ulm, le visiteur poète de ce blogue.

Automne (pour Rosa)

L'été s'endort de son sommeil d'enfant,l'automne se lève...
Se détacher,s'éloigner de l'été et de ses apparences ce n'est pas se détacher,s'éloigner de la vie,il n'est donné à personne de s'en aller...

Pierre

lundi, 31 août 2009

Hypocondrie organisée

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Et bien non ! Je ne parlerai pas de Barcelone puisque tout le monde connaît.

De Dali, peut-être.

Je reviens de chez Yves le capitaine qui pousse un coup de gueule salutaire -pardon sanitaire- à propos de la grippe A.

À ce jour je suis très inquiète car une terrible maladie s'abat sur nos concitoyens : l'hypocondrie. Je ne suis pas sûre que ce soit d'ailleurs le mot exact car il me semble qu'il existe un mot précis pour désigner la névrose qui consiste à avoir peur de contracter  la maladie. Qu'importe, le mal est là et c'est grave. Épidémie ou pandémie il semble frapper même les plus censés et bien malin qui saura nous en protéger.

Qui nous a contaminés ?

L'OMS. Pour avoir une soeur dans cet organisme où les salaires sont exorbitants, il faut bien que ceux-ci soient justifiés en montrant l'utilité de leurs personnels par une agitation très médiatisée.

 

Les Labos : il paraît que l'usage des médicaments génériques aurait fait des petits trous dans leur trésorerie. Voilà de quoi les combler.

En tout cas pour ma part, pas question de vaccin. J'aurais trop peur des effets secondaires. Je ferai sans doute comme madame ma mère une cure de chlorure de magnesium.

Le gouvernement. Peur panique de passer à côté d'une épidémie de grippe qui ferait quelques morts de plus que d'habitude.

Mais il y a plus grave.

Dans le Progrès (qui consacre deux pages à la maladie !)j'ai lu le témoignage d'une jeune femme qui a contracté la grippe A. Une semaine de congé-maladie pour une grippe, dit-elle, pas pire que les autres. Mais quand elle est retournée travailler, on l'a traitée en pestiférée. Pas de bise !

Et ça c'est grave, vraiment grave. Et qui plus est, idiot puisqu'elle n'était plus contagieuse.

Allons-nous être traités en pestiférés dès le premier éternuement ?

En tout cas on pourra toujours se réfugier aux Xanthines où on  se bisouillera tranquillement.