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mercredi, 03 décembre 2008

Feuilleton du 8 décembre

734px-Lyon_-_Basilika_Notre-Dame_de_Fourvière_at_night.jpgLe feuilleton du 8 décembre lyonnais se poursuit chez Solko qui publie des événements moins connus concernant cette fête. Rappel utile d' une page de l'Histoire de France à propos  la séparation entre l'Église et l'État.

mardi, 02 décembre 2008

Bientôt le 8 décembre

LumignonsColores.jpgCette semaine Lyon se prépare à la fête des Lumières qui commencera le 5 décembre.

La vraie fête lyonnaise cette année clôturera le festival des Lumières le 8 décembre.

Pour en savoir plus, voyez chez Solko.

jeudi, 20 novembre 2008

On a tué une journaliste.

À propos du "procès" des meurtriers d'Anna Politkovskaya, je vous invite à relire ce bel article écrit par Bleuenn Isambart sur ce blogue. Bleuenn connaît très bien la Russie.

Aujourd'hui avec les profs

Je soutiens.

"Alors que novembre s'assombrit, il n' y a pas que les jours qui raccourcissent, les moyens d'agir des professeux-pédagogues également. Demain, c'est la grève, encore diront certains, convaincus que la grève est à l' éducation nationale ce que sont les publicités à la télévision, un moment pour aller pisser dans un violon, ou encore une prise d'otages. J'ai mes convictions et je ne tiens pas à faire de ce blog une tribune pour un discours connu de tous. Tout est parti d'un jeu de mot de type calembour, de repas cantine un jour de choucroute de la mer, "après Dark Vador, c'est Dark Os qui veut manger du pédawan !!".

 

Alors par une nuit de désoeuvrement j'ai pondu ce petit visuel , et dans ma tête de petit cancre, l'idée a germé: et si on faisait une manif sur internet?! Ainsi je vous propose à vous chers collègues et estimés lecteurs, pédagogues pratiquants, croyants et non pratiquants, ou simple sympathisants d'arpenter le pavé numérique, de tendre vos bannières et de réaliser une manif virtuelle et potache. Je vous propose donc de copier ce petit visuel sur mon humble blog ( un p'tit clic droit et enregistrer sous ) et de le poster demain, jour de revendications et de raviolis à la cantine, sur votre blog afin de défiler ensemble dans les réseaux webesques. Parlez en autour de vous, ça serait tout de même bien fendard de trouver demain sur les blogs de profs un signe de ralliement. A vous de voir ..."

DARK+OS.jpg

"Ca me gonfle carrément, la grève.

Mais la réforme imaginée par les paralysés du cerveaux qui se sont penchés dessus (même pas en rêve qu'ils sont allé faire un tour dans une classe pour imaginer des trucs pareils), ben, vous savez quoi ? Elle me gonfle encore plus.
Alors, oui, jeudi 20 novembre, je serai en grève."

mercredi, 12 novembre 2008

Les dessous d'une libération médiatique.

bet_af_121108.jpgChoubine dans Choux de Siam nous donne le lien d'un article très intéressant du Devoir

quotidien  de référence québécois

à lire absolument

http://www.ledevoir.com/2008/11/12/215605.html

C'est une présentation du livre de

Jacques Thomet qui vient de publier un dossier accablant: Les Secrets de l'opération Betancourt (Fayard). 

ou "Comment la France a été roulée dans la farine par les FARCS."

Merci les Québécois.

Pour ma part j'offrirai ce livre à une belle-soeur qui a vécu plusieurs années en Colombie et a toujours été d'accord avec cette thèse de Jacques Thomet.

«Les Colombiens ont été révoltés par l'attitude méprisante de la France qui a concentré tous ses efforts sur Ingrid Betancourt et ignoré les autres otages, moins médiatiques»

samedi, 08 novembre 2008

L'invité de la soirée

Je sais que plusieurs d'entre vous aiment le rugby.

J'invite donc notre ami Pierre Ulm, le passionné, à venir commenter le match de ce soir.

Puisque lui-même se considère comme un invité.

Permanent, Pierre, faut-il le préciser.

Pour ma part je me contenterai de citer Charles Juliet.

"Mais tu ne veux pas te laisser sombrer. Ta passion pour le rugby a supplanté ta passion pour la boxe. Tu es le capitaine d’une équipe qui ne remporte que des victoires, ce qui vous vaut à l’intérieur de l’école une indéniable considération. Quand le colonel t’aperçoit dans la cour, il arrive qu’il t’appelle pour te féliciter et te prodiguer ses encouragements.

Pendant les matches, tu te livres à fond, oublies tout, et lorsque vous êtes de retour au vestiaire, tu es à ce point vidé que tu dois t’accorder quelques minutes de récupération avant d’être à même de délacer tes chaussures. Ces moments où tu t’entraînes, où tu joues, les seuls où tu adhères à toi-mêrne. Les seuls où tu échappes à ce qui te tourmente. Les seuls qui aient le pouvoir de t’arracher au temps.

En dehors de ces moments, tu traînes ta mélancolie."

Extrait de Lambeaux.

 

mardi, 04 novembre 2008

Souvenir d'un poète

Louis-Paul, en citant Lamartine sur son blogue, m'a donné envie de relire ce poète. Je l'avais vénéré à une époque puis renié et peut-être retrouvé. Signe de vieillissement ?

lamarti.jpg
Milly, la maison d'enfance que le poète a dû vendre.

Milly ou la terre natale

Pourquoi le prononcer ce nom de la patrie ?
Dans son brillant exil mon coeur en a frémi ;
Il résonne de loin dans mon âme attendrie,
Comme les pas connus ou la voix d'un ami.

Montagnes que voilait le brouillard de l'automne,
Vallons que tapissait le givre du matin,
Saules dont l'émondeur effeuillait la couronne,
Vieilles tours que le soir dorait dans le lointain,

Murs noircis par les ans, coteaux, sentier rapide,
Fontaine où les pasteurs accroupis tour à tour
Attendaient goutte à goutte une eau rare et limpide,
Et, leur urne à la main, s'entretenaient du jour,

Chaumière où du foyer étincelait la flamme,
Toit que le pèlerin aimait à voir fumer,
Objets inanimés, avez-vous donc une âme
Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?...

(...)

Voilà le peuplier qui, penché sur l'abîme,
Dans la saison des nids nous berçait sur sa cime,
Le ruisseau dans les prés dont les dormantes eaux
Submergeaient lentement nos barques de roseaux,
Le chêne, le rocher, le moulin monotone,
Et le mur au soleil où, dans les jours d'automne,
Je venais sur la pierre, assis près des vieillards,
Suivre le jour qui meurt de mes derniers regards !
Tout est encor debout; tout renaît à sa place :
De nos pas sur le sable on suit encor la trace;
Rien ne manque à ces lieux qu'un cœur pour en jouir,
Mais, hélas ! l'heure baisse et va s'évanouir.

Alphonse de Lamartine