mardi, 10 avril 2012
Après le virtuel...
Aujourd'hui je quitte pour quelques jours le pays du virtuel, car je n'ai pas ni d'iphone ni d'ipad, refusant d'être connectée en permanence... Départ pour la Normandie, ses prairies bien réelles et bien concrètes pour visiter la famille...
08:39 Publié dans Au jour le jour, Image du jour | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook |
Imprimer
lundi, 09 avril 2012
Le virtuel... quelle histoire !
Nous avons passé le week-end pascal avec notre plus jeune fils qui travaille dans l'informatique. Plus exactement dans l'entreprise allemande SAP... Chaque fois il nous faut constater combien, son père et moi, sommes largués... Mais il est gentil et patient avec ses vieux parents et prend la peine d'expliquer... À son père qui a travaillé sur des chantiers industriels il décrit les chantiers virtuels : un chantier virtuel c'est un chantier comme un autre avec ses ingénieurs, ses techniciens, ses maîtres d'oeuvre... J'ai du mal je l'avoue ! Quand mon mari me parlait des vannes qu'il commandait pour ses constructions je me représentais la chose mais le chantier virtuel... Et comment penser quand je choisis mon format PDF avant d'envoyer un document, qu'en fait j'utilise un produit de l'entreprise Adobe (on prononce adobi), une multinationale qui emploie des milliers de personnes dans le monde entier... Pour moi ce n'est qu'une fonction de mon ordinateur comme la position "coton" sur mon fer à repasser...
Bref, vraiment, dépassée...
19:48 Publié dans Au jour le jour, D'une génération à l'autre | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook |
Imprimer
samedi, 07 avril 2012
Éloge de la haine
Né près d’Alep en 1964 Khaled Khalifa était un jeune homme dans les années 80 quand la Syrie connut déjà révoltes et répression. En nous donnant les clés, dans son roman « Éloge de la haine », de cette période sanglante, il nous aide à comprendre la violence qui bouleverse ce pays aujourd'hui. À lire absolument !
On peut saluer la performance de cet écrivain, un homme qui raconte à travers une narratrice utilisant la première personne. Nous suivons cette adolescente qui devient une jeune femme durant les années 80 au cours desquelles se déroulent des massacres abominables sur fond de guerre en Afghanistan. Les deux guerres s’imbriquent d'ailleurs fortement à travers les personnages.
Placée chez des tantes célibataires, dans la maison familiale d’Alep, la narratrice nous livre à travers une mosaïque de récits, l’histoire de cette grande famille bourgeoise sur le déclin. L’amertume et la bigoterie des femmes qui l’entourent la conduisent à la haine. Haine du corps mais surtout haine des autres communautés. Ainsi deux blocs s’affrontent : celui des musulmans radicaux, auquel la narratrice appartient, c’est "notre Organisation", et celui du pouvoir en place, qu’elle appelle le Parti, lequel conduit la répression à travers les brigades de la mort.
« A la fin de l’été j’étais déjà habitée, enivrée par la haine. J’avais la sensation qu’elle me sauvait, en m’offrant le sentiment de supériorité dont j’avais besoin. Je lisais les papiers qu’on nous distribuait à chaque réunion, j’en apprenais des passages par cœur, surtout les fatwas qui dénonçaient l’hérésie des autres communautés. »
En prison que l’héroïne abandonnera la haine en même temps que son lourd vêtement noir et son voile intégral. Dévêtue de force, après des séances de torture, elle rencontre des femmes, celles des autres communautés détestées et pourtant si semblables à elle. Elle connaît enfin l’amitié dont le manque la faisait souffrir, terriblement.
Khaled Khalifa est d’abord écrivain : il ne se limite pas au récit des événements, il nous emmène dans cette grande maison alepine fascinante par ses odeurs, ses recoins, ses chambres au décor suranné,son atmosphère de confinement mais aussi de repos des guerriers. Les femmes de la maison attendent, s’engagent, soignent, se marient, partent, reviennent… Les hommes eux, commerçants ou guerriers, ne font que passer, le temps d’un repas, d’une nuit.
Et au coeur de la maison il y a le vieil aveugle, l'unique homme à vivre avec les femmes, serviteur et confident qui compose avec passion des parfums et des poèmes. Rejeté dans son enfance à cause de son infirmité, le vieil aveugle voit la vérité au-delà de la réalité : le seul à échapper à la destruction par la haine.
09:24 | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook |
Imprimer
vendredi, 06 avril 2012
Vendredi saint
A jamais différent de ceux pourvus de tout.
Croyant pourtant à semblables chimères en d'
identiques rêveries conservées de l'enfance.
Il fredonne et cela donne ce léger clapotis
dans sa pensée, bleuté toutefois, pareil à cet
alcool trop amer que, frissonnant, l'on boit.
Tout juste un homme fait de sa propre mort
qui apprivoise les moineaux ceux-là gris de
douleur compagnons modestes de chambrée.
L'égal des grands soleils, du midi formida-
ble, de cette lame à vif qui perce le couchant.
Face tragique, corps menacé, rebelle à jamais.
06:57 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Imprimer
mercredi, 04 avril 2012
Arcabas
"De toutes les vertus passées en revue,
il n'y en a qu'une seule que je pourrais revendiquer,
c'est la fidélité, cette espèce d'obstination et d'endurance
inexplicable à poursuivre la beauté inatteignable.
ARCABAS
Arcabas est exposé au musée de Fourvière
à Lyon
du 14 mars au 1er juillet 2012.
Et je n'oublie pas : bon anniversaire PAG !
06:43 | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook |
Imprimer
samedi, 24 mars 2012
Fragiles adolescences...
Les spécialistes de l'adolescence s'accordent pour reconnaître qu'aujourd'hui celle-ci va jusqu'à trente ans. Le tueur de Toulouse était dans la troisième étape dite "post-adolescence".
J'en profite pour rééditer une note ancienne sur un sujet qui me tient à coeur : la fragilité des adolescents.
Il est dans un monde où tout est possible.
C'est pourquoi j'ai tellement aimé les adolescents. Il m'est arrivé de retrouver, adultes, d'anciens élèves. Ils étaient (légitimement) fiers de me montrer ce qu'ils étaient devenus mais en les félicitant je ne pouvais m'empêcher de regretter les adolescents qu'ils avaient été. Là se trouve la différence entre les parents et le professeur.
Les parents sont heureux -à juste titre- de voir leurs enfants installés dans l'existence, établis, le professeur le plus souvent porte le deuil de l'adolescent qu'il a connu.
11:11 Publié dans Souvenirs de prof | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
Imprimer
vendredi, 23 mars 2012
Les hérissons sont revenus...
Note plus légère aujourd'hui !
Les hérissons sont revenus : un "vieux" et un plus jeune...
La question que nous nous posons avec Nathalie, la nounou des hérissons c'est de savoir si c'est un couple... Sinon, pas de bébés cette année... Réponse fin mai car il faut compter deux mois de gestation.
En tout cas, ils adorent le fromage, en particulier le Comté.
11:01 Publié dans La Saga des hérissons | Lien permanent | Commentaires (14) | Facebook |
Imprimer