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mardi, 10 juillet 2012

Se méfier à bon escient

C'est bien ma chance...

Alors que je pourrais avoir plus de temps pour mon blogue, je me retrouve avec une panne de connexion à Internet...

J'ai un Mac que je croyais définitivement protégé des virus.

Que nenni !

Récemment, enfin il y a quelques semaines, un message s'affichait à l'occasion de mes recherches sur google. Il me disait que mon ordinateur était contaminé par un logiciel malveillant et me renvoyait par un lien à des logiciels réparateurs. Tous gratuits sauf... le spécial Mac. J'ai opté pour l'a priori d'une arnaque commerciale... Bien mal m'en a pris puisque me voilà coupée d'Internet alors que tout fonctionne : c'est ce que m'annonçait le message...

Je vais donc m'enquérir de ce fameux logiciel bienveillant en espérant que ce sera efficace...

lundi, 02 juillet 2012

Lecture de vacances

51Gs0L2Kl3L._SL500_AA300_.jpgA priori j'ai une certaine méfiance vis-à-vis des livres à succès et je n'aurais peut-être pas lu "Rien ne s'oppose à la nuit" de Delphine de Vigan si on ne me l'avait  pas offert. 

J'ai été conquise.

Ce n'est peut-être pas un grand livre mais c'est  un roman très touchant et  profondément humain.

Une histoire de famille de plus... Certes, un peu trop au goût du jour mais l'art de l'auteure est de nous impliquer très fortement.

Delphine de Vigan raconte l'histoire de sa mère, en commençant par son suicide, pour reconstituer toute sa vie. Quelle est la part de fiction ? La question nous effleure mais sans doute vaut-il mieux ne pas se la poser. À travers une vie douloureuse, on remonte aux sources de la maladie mentale avec sa part d'hérédité, de circonstances  familiales, de faits de société...Comment peut-on s'en sortir quand on en est la fille ? Par l'écriture vraisemblablement.

Ce qui m'a surtout intéressée dans cet ouvrage c'est le parcours de cette baby-boomeuse, puisque le personnage est de ma génération, avec la force vitale qui la caractérise mais aussi  les faiblesses, les ruptures que nous avons connues.

Je suis née dans une famille nombreuse et j'ai retrouvé l'atmosphère propre aux grandes fratries même si la mienne était aux antipodes de celle du roman.  Il y a des constantes par delà les milieux sociaux ou culturels.

La famille peut être toxique ...car elle est source de vie. À l'occasion du festival de cinéma auquel j'ai assisté début mai, j'ai entendu Michel Farin affirmer  ceci : "la famille est le lieu de toutes les violences car elle est à l'origine de la vie". C'est précisément ce que ce livre vérifie. La famille idéale, la famille modèle n'existe pas...

En tout cas un livre  pour les vacances mais je pense que beaucoup d'entre vous le connaissent déjà ! 

samedi, 30 juin 2012

La petite Venise

À Choubine...

 

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Le titre de ce film magnifique est pourtant détestable et mieux aurait valu conserver son titre italien : Io sono Li... car il relève du meilleur cinéma italien, celui que nous avons adoré, qui allie poésie et réalisme.

Les toutes premières images du réalisateur Andrea Segre  sont époustouflantes,  on passe sans transition d'une beauté sublime à la réalité cruelle : le ton est donné.

C'est l'histoire d'une jeune femme chinoise, mère d'un petit garçon confiée à son père, qui se retrouve à travailler en Italie et doit rembourser le prix de son voyage. Elle devient barmaid dans une bourgade de pêcheurs près de Venise et fait la connaissance d'un pêcheur retraité, ancien émigré. Leur lien est la poésie : Bepi est rimailleur et Shun Li honore - superbement car cela nous vaut parmi les plus belles images du film- un poète chinos traditionnel... La poésie n'appartient pas aux intellectuels mais aux gens du peuple. 

Une amitié très filiale, autour d'une mémoire commune au-delà des continents, se noue entre les deux personnages mais, c'est mal vu de leur entourage respectif... Côté italien,  ce sont les fantasmes traditionnels, façon péril jaune et chez les Chinois, l'angoisse d'être rejetés.

Malgré un dénouement en demi-teinte et très réaliste, le film est optimiste. À Venise les très beaux ponts ne manquent pas : symboles dans ce film de ceux qui peuvent s'établir entre deux mondes en apparence étrangers. Tout le film parle de rapprochements... Bepi au bord de cette lagune qu'il aime jusqu'à en mourir rejoint Shun Li, née elle aussi  au bord de la mer d'un père pêcheur.

Certes on n'est pas dans la Venise promise aux touristes mais c'est encore plus beau !  

 

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dimanche, 24 juin 2012

Que dire...

Le bouquet est fané depuis longtemps et je me demande comment j'ai pu laisser filer tout ce temps.

Non je n'oublie pas ce blogue ni ceux qui le visitent... Mais dans une vie très occupée, pour ne pas dire encombrée, il est difficile de bloguer par petits bouts : ce n'est pas un tricot, un blogue, un tricot qu'on avance de quelques rangs et qu'on repose. Il faut du temps mais surtout un esprit libre et disponible. Être vraiment présent. Bien sûr pendant ce mois écoulé de nombreux sujets m'ont traversé l'esprit sans que je puisse en accrocher un pour le poser ici... En juillet ce devrait être mieux ! et je devrais moins faire le "blogue buissonnier". Donc à bientôt.

mardi, 15 mai 2012

Le nouveau visage de la France...

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Simplicité et sobriété

Bouquet ramassé hier pendant une rando de "vrais retraités."

dimanche, 06 mai 2012

L'Élysée

L'Élysée en chiffres...

Mille fonctionnaires et un budget annuel deux fois supérieur à celui de La Maison Blanche...

Lu ce matin dans le Progrès et, comme dit Roso, en bon lyonnais : "si c'est dans le Progrès, c'est que c'est vrai !"

Est-ce que ? fera des économies ? 

jeudi, 03 mai 2012

Festival de cinéma : expérience...

17-10-11-affiche-01-a6c10.jpgPendant quatre jours, dans un cadre superbe, j'ai participé à un festival de cinéma. Une expérience inoubliable ! C'était à La Salette, sur la route Napoléon, entre Grenoble et Gap. Ce festival de La Salette en est à sa troisième édition.

Le thème : la famille. Des films de grande qualité, même pour ceux que j'ai moins aimés... Débat et ateliers étaient assurés par des professionnels de l'association Signis. 

J'ai revu "Incendies", film québécois très fort dont j'avais parlé. J'ai découvert "Departures", film japonais magnifique, justement récompensé par un Oscar. Ce fut l'occasion de voir des films que j'avais manqués en salle comme "L'enfant" des frères Dardennes ou de retrouver des films plus anciens comme "Secrets et mensonges" et "L'ombre d'un doute" Alfred Hitchcock.

Mais un festival de cinéma c'est un drôle de marathon ! Des heures dans une salle obscure, d'autant que le mauvais temps ne nous a guère permis de sortir et de profiter du décor naturel ! 

Un peu fatigant donc ! En compensation quatre jours où on est envoûtés par la magie de l'image sans ... campagne électorale.

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Le site de La Salette