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samedi, 14 mars 2009

En ce temps de crise...

En ce temps dit de crise, les préceptes d'un ancien maître chinois pourront peut-être  inspirer certains.

 

Richesse assurée

S'efforcer d'acquérir et réduire ses besoins
Se rendre compte des arts ; étendre ses connaissances par l'étude.
Constamment passer en revue les affaires domestiques.
Ne pas s'adonner au vin et aux femmes.
Ne pas manquer de régler ses dettes.
Quand les esclaves, hommes et femmes, sont habiles dans les travaux de l'agriculture et du tissage.
Dormir la nuit et se lever tôt.
Faire à la maison l'élevage des six sortes d'animaux domestiques. 
En agriculture ne pas manquer la saison favorable.
Le moment venu faire la récolte et engranger.
Quand les enfants sont d'un seul coeur.
Quand la mère du maître de la maison ne croit pas en Bouddha.
Quand toutes les femmes de la maison sont en bon accord.
Ne pas être ennemi du simple et du frugal.
Avoir l'inventaire de ses biens.
Accumulant des petites quantités en constituer une grande.
Pour acheter ou vendre ne pas manquer le moment pportun.
Ne pas gâcher les objets utiles.

Li Yi-chan
Lettré du Xème Siècle.

jeudi, 12 mars 2009

L'adieu au Havre

Je n'irai plus au Havre, cette ville que j'ai eu tant de plaisir à découvrir durant ces dernières années. Une ville où je ne serais jamais allée sans le travail de mon mari. La mission est terminée... Retour à la maison et définitivement.

Le Havre est la ville où Monet a peint "Impression au soleil levant", tableau tête de file de l'impressionnisme.

 

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C'était l'ancien port du Havre. (1873)
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Pour moi ce sera "Impression au soleil couchant".
Le nouveau port du Havre, porte de l'Europe. (2008)
Distantes dans le temps ces deux images ne le sont pas complètement dans l'esprit.Monet avait peint la modernité, l'activité du Havre avec ses grues et ses fumées. Cela lui avait valu les foudres des critiques : peindre en extérieur des sujets qui n'étaient pas académiques et dans un style nouveau... "Impression" a été une critique péjorative avant de donner son nom à une école de peinture. Aujourd'hui le paysage industriel est tout autant ignoré des artistes.

 

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Les anciens docks... Aujourd'hui reconvertis en salons d'exposition et salle de spectacle.

 

 

mercredi, 11 mars 2009

Et si l'avenir de la pensée politique se trouvait en Amérique latine ?

L'AMÉRIQUE LATINE VERS LE SOCIALISME

DU XXIè SIÈCLE.

RENCONTRE/DÉBAT

animé par Franck GAUDICHAUD

coordinateur du livre "Le volcan latino-américain"

Librairie "A plus d'un titre"

4 quai de la Pêcherie

à Lyon.

Samedi 14 mars à 15 heures 30

Revenant de Cuba je suis très intéressée par ce sujet. On peut critiquer pour différentes raisons le castrisme, mais on est obligé d'admirer la résistance que ce petit pays a toujours opposé aux appétits américains. A l'heure où nous nous apprêtons à nous engouffrer corps et âmes dans l'OTAN, absurdité, même pour certains gaullistes qui ont encore de la mémoire, l'espoir viendrait-il du continent latino-américain ?

"Pour tous les citoyens qui pensent qu'un autre monde est possible, au-delà de l'horizon du néolibéralisme, la dynamique des résistances collectives de la dernière décennie en Amérique latine est pleine d'enseignements" précisent les organisateurs.

lundi, 09 mars 2009

A Santiago de Cuba

 

Enfants Cuba -Photo MPD-2009.jpg

 

 

 

à Xavier, pour préparer son voyage à Cuba

Santiago de Cuba : Ferrat l'a chanté, mon vrai coup de coeur.

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J'ai préféré Santiago à La Havane... déjà gâtée par le tourisme.

Santiago n'est pas dans le circuit des tours-opérateurs. Mais il faut y passer absolument.

Quand on arrive à Santiago, on a l'impression que le temps s'est arrêté, on est plongé dans les années 50.IMGP1024.JPG Bien sûr les voitures. Mais pas seulement. Aucune trace de la vie moderne ni de la culture mondiale qui s'est imposée partout. On n'est plus dans la société de  consommation. Les jeunes n'ont pas de MP3 sur les oreilles mais on rencontre  des groupes de musiciens à tous les coins de rue. IMGP1020.JPGIl n'y a rien de particulier à visiter à Santiago, tout le charme est de vivre la vie cubaine. La musique surtout. Santiago, consacré berceau de la révolution par Fidel, est la ville du son cubain. Dès 9 heures du matin, partout, les groupes de son. Le soir dans les petites salles, les Cubains sont entre eux. Les jeunes vous invitent à danser, tout fiers de vous apprendre les pas de Salsa. Le rhum circule, on boit à la bouteille. Nous n'avons pas retrouvé cette ambiance dans les autres villes.

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Dès le premier soir nous avons écouté un groupe de Guantanamo où est né le son cubain. De quoi oublier la sinistre base américaine. L'un des derniers représentants du son cubain est Carlos Manuel Puebla qui a composé "Hasta Siempre" en hommage au Che. Celui qui se considérait comme un simple 'trovador" (troubadour) a été le chantre de la Révolution cubaine. C'est à "la Casa Trova"-il y en a dans toutes les villes- qu'on peut entendre de  la musique traditionnelle. Mais nulle part comme dans "La Trova" de Santiago. Dans la journée nous avons découvert  le groupe phare de la musique cubaine traditionnelle, "Los Jubilados", tous âgés de plus de 70 ans. Le soir, ça dansait au balcon du premier étage. 

Fantastiques nuits cubaines !

 

Voiture Cuba-Photo MPD-2009.jpg
Modifiées par Louis-Paul

 

 

Hasta Siempre

Il n'y a pas que la photo de Korda... Chanson que nous avons beaucoup entendue.

 

Hasta Siempre

Pour Toujours

 

Aprendimos a quererte

Nous avons appris à t'aimer

Desde la historica altura

Depuis les hauteurs de l'histoire

Donde el sol de tu bravura

Où le soleil de ta bravoure

Le puso cerca la muerte

A courroné la mort

 

[Estribillo]

[Refrain]

Aqui se queda la clara,

Ici il reste la clarté

La entrañable transparencia

La profonde transparence

De tu querida presencia

De ta chère présence

Comandante Che Guevara

Commandant Che Guevara

 

Vienes quemando la brisa

Tu arrives en embrassant la brise

Con soles de primavera

Avec des soleils de printemps

Para plantar la bandera

Pour planter le drapeau

Con la luz de tu sonrisa

Avec la lumière de ton sourire

 

[Estribillo]

[Refrain]

 

Tu amor revolucionario

Ton amour révolutionnaire

Te conduce a nueva empresa

Te mène à un nouveau projet

Donde esperan la firmeza

Où ils attendent la fermeté

De tu brazo libertario

De ton bras libertaire

Carlos Puebla

 

 

 

dimanche, 08 mars 2009

Les mots de Cuba

à Noelle...

Par quoi commencer ? Finalement les mots. À Cuba les panneaux idéologiques remplacent les panneaux publicitaires de la société de consommation. Après tout, propagande pour propagande....

 

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En tout cas les panneaux de Cuba m'ont donné envie d'apprendre l'espagnol !

 

 

vendredi, 27 février 2009

José Marti, le précurseur.

«Un grain de poésie suffit à parfumer tout un siècle.»

José Marti

José Marti est le grand poète cubain qui a  sacrifié sa vie pour l'indépendance de son pays. 

Même s'il n'a pas trop une gueule à se retrouver sur les tee-shirts.

Né le 28 janvier 1853 à La Havane, de parents espa­gnols, mère créole et père sergent, de condition mo­deste, il fut tué le 19 mai 1895 en combattant le colo­nisateur espagnol. À quinze ans, il commence à  lutter pour l'indépendance. Jugé pour trahison, il est condamné aux travaux forcés, il en gardera de graves séquelles, puis exilé en Espagne. C'est le début d'errances qui vont l'amener aux Etats-Unis où il prendra conscience du danger que cette nation représente pour l'Amérique Latine. 

Il annonce "l'annexion des peuples de notre Amérique par le Nord brutal et turbulent qui les méprise... J'ai vécu avec le monstre et je connais ses entrailles-et ma fronde est celle de David." On est en 1881. Pendant quinze ans, il va consacrer toutes ses forces à la lutte. En 1892 il fonde le Parti révolutionnaire cubain. 

Avec le général Maximo Gomez, ils débarquent secrètement sur la côte Sud-Est, à bord d'un petit bateau qu'une tempête manque de mettre en pièces. Des centaines de partisans les rejoignent dans la Sierra. (déjà !)

Le 19 mai 1895, Marti livre sa première et dernière bataille, une photo de sa fille sur son coeur. 

Il est abattu presque immédiatement, dès le premier assaut, sans avoir eu le temps de tirer. Les Cubains le vénèrent et les deux camps (castristes comme exilés de Miami) revendiquent sa pensée.

 

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Fidel Castro a dit de lui :

"Mais José Marti n'est pas mort, il vit dans son peuple rebelle, dans son peuple digne, dans son peuple fidèle à son souvenir. Des cubains sont morts en défendant ses doctrines, des jeunes gens, en un merveilleux sacri­fice, sont venus mou­rir auprès de sa tombe, ils don­nèrent leur sang et leur vie pour que l'Apôtre conti­nue à vivre dans l'âme de sa patrie. Cuba, que se­rait-il advenu de toi, si tu avais laissé mourir ton apôtre?»  

C'est lui qui a écrit les paroles de la très célèbre chanson :

 


 

Guantanamera qui signifie  "fille de Guantanamo".