mercredi, 06 janvier 2010
Chou de Siam
Personne ne m'ayant répondu à propos des Choux de Siam, je vous livre quand même la réponse à ma question.
Il s'agit de notre rutabaga, si décrié pendant la guerre mais qui revient au goût du jour.
À ne pas confondre avec le navet.
En revanche, aucun rapport avec le chou.
J'ai trouvé sur Internet :
Le terme « rutabaga », qui est apparu dans la langue en 1803, vient du suédois rottabaggar, qui signifie « chou-navet ». Au Québec, on appelle encore parfois ce légume « chou de Siam », vieille expression jadis utilisée en France et qui semble avoir précédé son nom actuel, puisqu'on la retrouve en 1798 dans le dictionnaire de l'Académie française. Abusivement, on donne aussi au rutabaga le nom de « navet ».
En tout cas, excellent pour la santé. Et cette recherche m'a permis de constater que le blogue de Choubine figure dans les premières propositions des moteurs de recherche.
15:19 Publié dans Passages vers... | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook |
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lundi, 04 janvier 2010
Vous qui passez...
Tout passe...Les années et même les bannières.
Le temps passe, mais il est des périodes où ses passages sont ritualisés : anniversaires, année nouvelle.
Il se trouve que le début d'année correspond à l'anniversaire de ce blogue, vieux de trois ans.
J'ai reçu en cadeau cette nouvelle bannière de Doume. Sans doute sa manière de me dire : "allez ! ma vieille Rosa ! Remue-toi...Les années passent, oublie tes chinoiseries et regarde ailleurs." Sans doute...
Mais je me rattrape : la photo du profil reste chinoise. Une passerelle sur le Yang Tsé construite par l'Armée rouge pendant la Grande Marche...
Retour à mes premiers passages, aux premiers pas dans la blogosphère, terre inconnue qui m'effrayait et m'attirait. C'était un peu comme dans les cauchemars : l'impression d'être abandonnée au milieu d'un No man's land hostile ou de sables mouvants où j'allais m'engloutir.
Mon goût des chinoiseries m'a attirée vers un premier blogue ami, celui de Choubine, "Choux de Siam" car j'étais convaincue que c'était un blogue de civilisation chinoise !
D'ailleurs qui de vous, passants de ce blogue, sait ce qu'est un chou de Siam ?
J'avais posé la question d'entrée à Choubine et sa réponse amicale a marqué le début d'une amitié. La blogosphère est devenue moins inquiétante. Choubine m'a apporté une aide précieuse car je ne savais rien faire... Puis est venu Stéphane... Puis...j'ai oublié l'ordre des rencontres suivantes : peu importe, ce qui compte c'est qu'elles se soient produites.
Nous sommes ainsi tous de passage, maintenant ici, demain ailleurs jusqu'au grand passage final.
Donc à vous qui passez , un de mes textes préférés
A une passante
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?
Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !
Charles Baudelaire
17:35 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (35) | Facebook |
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vendredi, 01 janvier 2010
S'il fallait un souhait...
En ce jour des voeux s'il fallait un souhait ?
Je suis arrivée à l'âge où l'on fait des bilans de sa vie... J'ai découvert ainsi que le maillage de notre existence est fait essentiellement de rencontres, des rencontres de toutes sortes qui jalonnent nos parcours.
Il y a les rencontres essentielles, aux étapes importantes de la vie, qui ont été et sont encore déterminantes. Mais il y a aussi les rencontres de tous les jours qui émerveillent notre quotidien si nous leur sommes attentifs, les rencontres de l'amitié. Dans ces passages j'ai fait ainsi de belles rencontres qui me donnent envie de continuer. C'est d'autant plus important que ce blogue a trois ans et que, comme tous les blogueurs, je me pose la question de le poursuivre.
Les rencontres virtuelles comptent autant que celles de la vie réelle, même si mes amis ou connaissances de cette vie réelle sont très sceptiques voire terriblement méfiants à leur égard. Mais il ne faut pas confondre réel et vrai, le réel n'est pas toujours vrai alors que le virtuel peut l'être.
Réelle ou virtuelle, ce qui importe dans une rencontre, c'est qu'on soit dans un état de disponibilité et même de vacuité, que l'ego s'efface au lieu d'obstruer le passage, interdisant la rencontre.
Donc en ce jour des voeux je vous souhaite à tous et à toutes de très belles rencontres qui enchantent votre vie.
17:35 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (23) | Facebook |
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vendredi, 25 décembre 2009
Au temps des joujoux...
Bébé succombe à son sommeil
Mais les joujoux très en colère
Dans leur placard tiennent conseil
Les joujoux font grève, ils en ont assez
D'être tracassés et fracassés
Le ballon qu'on crève
La poupée qu'on bat
Son lassés des jeux et des combats
Le pompier n'a plus d'échelle
Le tambour est plein de trous
Le cheval n'a plus de selle
Et l'auto n'a plus de roue
Mais ils se soulèvent contre cet enfant
Il va voir comment on se défend
Le placard entrouvre sa porte
Ça grince un peu, ma foi tant pis
Et voilà que les joujoux sortent
Sautant sans bruit sur le tapis
Les joujoux discutent pour savoir comment
Ils vont préparer leurs armements
Pour mener la lutte un chef est nommé
C'est un vieil indien tout déplumé
Le pompier fourbit sa lance
Le tambour bat le rappel
Le cheval déjà s'élance
Le moment est solennel
Quittant leur cahute ils forment les rangs
Le mot d'ordre étant : "mort au tyran" !
Le chef a dit marchons en ordre
Vers celui qui nous démolit
Pour le griffer et pour le mordre
Nous grimperons aux draps de lit
Mais l'enfant sommeille
Tendre et gracieux
Comme un chérubin tombé des cieux
Devant ces merveilles, les joujoux surpris
Se sont arrêtés tout attendris
Le pompier dit : "Tout de même
Un bébé c'est bien gentil"
Le tambour dit :"Moi je l'aime"
Alors ils sont repartis
Quand l'enfant s'éveille
Vers huit heures un quart
Les joujoux sont tous
Dans le placard !
08:14 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook |
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samedi, 19 décembre 2009
Bonnes fêtes à tous
Trêve des confiseurs oblige, pause pour ce blogue.
Quelques jours dans un gîte du Pilat, dans la Loire...si nous arrivons à bon port !
Et surtout ne manquez pas d'écouter ce vieux cantique revisité façon gothique.
Envoyé par un de mes neveux : j'avoue que j'adore !
17:13 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (13) | Facebook |
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vendredi, 18 décembre 2009
Noël avec Louis-Paul
Ce matin j'ai reçu mon premier cadeau de Noël, que je me suis offert car, selon le dicton populaire, "on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même."
C'est le livre de photos de Louis-Paul, "de mer à monts".

Louis-Paul est un ami de la blogosphère et un visiteur régulier de ce blogue.
Photos en noir et blanc qui reflètent complètement la sensibilité de Louis-Paul aux images de la vie quotidienne. Un regard plein de tendresse et de douceur, jamais blasé... C'est bon à prendre en ces temps difficiles où chacun essaie de grapiller les petits bonheurs là où il peut les prendre.
On peut le trouver à La Baie des Anges, Maison d'Édition-Cote D'Azur ou sur Amazone, en étant patient !
12:38 Publié dans Coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : photos | Facebook |
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mardi, 15 décembre 2009
Comme un mardi, suite du lundi
Arrivée de mon bus à Perrache. À la sortie de la gare, côté place Carnot, un jeune homme m'interpelle.
Lui : madame, pouvez-vous me donner votre ticket de bus ?
Moi : sans problème...
Lui : ce n'est pas pour ce que vous pensez, j'ai un abonnement...
Moi : mais ça m'est bien égal !
Lui : c'est pour me faire un embout de cigarette.
Moi (genre la vieille qui ne s'en laisse pas compter) Et qu'est-ce qu'il y a dans cette cigarette ?
Lui : je vous assure madame, que du tabac...
Moi : de toute façon ça ne me regarde pas, je ne suis pas flic.
Et le voilà qui me montre son tabac déjà préparé dans le papier à rouler et m'explique que la fumée fait plus d'effet...
Une discussion s'enchaîne. C'est un jeune breton-pensée émue à Myster- venu trouver du travail à Lyon. "Bien sûr, rien ne vaut la Bretagne (Les Côtes d'Armor) mais Lyon c'est bien. J'ai déjà plein d'amis."
Je le quitte pour être à l'heure aux Xanthines.
Moralité du lundi énoncée un mardi :
Pour commencer la semaine avec le moral, mieux vaut rencontrer un jeune Breton qu'un lyonnais vieux con.
15:05 Publié dans Au jour le jour, Entendu dans la rue... | Lien permanent | Commentaires (46) | Facebook |
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