samedi, 28 novembre 2009
Quelques questions sans réponses
Entre information, intox, propagande à propos d'une pandémie qui, dit-on, débarque dans notre quotidien
personne pour répondre aux questions que je me pose
et qui restent sans réponses peut-être parce que je suis la seule à me les poser.
Si le vaccin contre la grippe saisonnière est inefficace contre le H1N1, comment peut-il être efficace contre un virus mutant ?
Les virus de la grippe semblent de plus en plus dangereux : ne risquent-ils pas de devenir ultra-résistants et incontrôlables au fil des campagnes de vaccinations ?
Les enfants ultra-vaccinés depuis la naissance ne seront-ils pas de plus en plus fragiles ?
J'ai eu la fièvre porcine dans mon enfance, rapportée à la maison par mon père vétérinaire
J'ai mangé des reblochons au lait cru, sans doute bourrés de listeria car le reblochon est une pâte crue...depuis ma naissance ou presque...
et si on reprenait le chemin des étables ?
De toute façon je n'ai pas reçu le fameux papier me permettant d'être vaccinée, donc je me demande pourquoi je me pose toutes ces questions idiotes.
23:16 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (98) | Facebook |
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mardi, 24 novembre 2009
Automne fellinien (2)
à Pierre Ulm
Fellini et Nino Rota, la musique d'Amarcord (Je me souviens...dans un dialecte italien)
Dommage, il manque les seins de la boulangère... Avec la prof de maths et la Gradisca on a les fantasmes féminins de Fellini...
C'est à l'opposé du Ruban Blanc... et pourtant c'est pendant la période fasciste en Italie.
Oscar du meilleur film en 1975.
Musique et cinéma
C'est quoi cette musique qui résonne?
C'est la musique qui accompagne Fellini
De Rimini
Car aujourd'hui c'est l'automne
C'est quoi cette musique qui résonne?
C'est la musique de Nino Rota
De la Strada,de la Dolce Vita
Car aujourd'hui c'est l'automne
Mais la Lune se lève
Comme Fellini
De Rimini
Sur l'automne qui rêve...
Poème écrit ce mardi 24.11.2009
Pierre
22:46 Publié dans Coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (9) | Facebook |
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lundi, 23 novembre 2009
Le Ruban Blanc


09:49 Publié dans Ciné-club | Lien permanent | Commentaires (13) | Facebook |
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dimanche, 22 novembre 2009
Oratorio...insurrectionnel
L'oratorio appartenait pour moi à la musique sacrée car j'avais en tête cette définition de Reinard Strhom qui le présente ainsi :
"L'oratorio est tout autant une invention italienne que l'opéra. Les deux formes artistiques font appel à des chanteurs pour raconter un drame : un drame écrit par un poète, mis en musique par un compositeur et exécuté devant un auditoire. Mais alors que le sujet de l'opéra est classique et païen, celui de l'oratorio est catholique et sacré." Préface d'un CD, "IL primo omicidio" de Scarlatti que j'aime particulièrement !
Mais l'oratorio (sans vouloir faire la pédante, de orare : prier) s'est élargi aux thèmes profanes historiques et épiques.
Donc parfaitement adapté à la révolte des Canuts. Solko avait largement présenté cette oeuvre, exhumée de l'oubli par la Chorale populaire de Lyon.
Écrite par Jacques Gaucheron, poète, écrivain, philosophe décédé il y a quelques jours dans l'ignorance absolue et mis en musique par Kosma dont on célèbre cette année le quarantième anniversaire de la mort.
Hier soir cette oeuvre était donnée pour la quatrième fois à Lyon, à la Croix-Rousse.
Plus de cent choristes, quatre solistes, plusieurs récitants... Concert très prenant.
C'est surtout le livret et texte magnifique de Gaucheron qui m'a profondément touchée. Contrairement à bon nombres d'oeuvres lyriques, je l'ai même trouvé supérieur à la musique de Kosma qui m'a un peu déçue : pour moi pas assez de mélodie sauf dans les solos. Mais n'étant pas une spécialiste, j'accepte volontiers d'être désavouée. Partition difficile d'après mon mari, choriste lui-même... et musique contemporaine a-t-il ajouté.
C'est donc au texte que je préfère revenir.
Poétique, lyrique, émouvant et très scrupuleusement historique. A travers personnages et acteurs : le père, la mère, l'enfant, le juge, un canut et même le commandant de la garde, l'histoire des Canuts qui, du 21 au 23 novembre 1831 se sont battus pour faire respecter les accords des tarifs difficilement négociés avec les soyeux, a retrouvé toute son actualité. Comme l'a rappelé Dominique, cette lutte a été la première lutte ouvrière, même si les Canuts n'étaient pas des ouvriers salariés, qui a permis en particulier la création du conseil des prudhommes.
Je tenais bien sûr à citer ce texte très fort mais j'ai été tellement embarrassée par le choix que je ne suis pas sûre d'avoir sélectionné le meilleur passage. Je l'ai retenu parce qu'il rappelle que, si les canuts étaient surtout à La Croix-Rouse, il y avait des métiers à tisser dans presque tous les quartiers de Lyon.
Mais j'y reviendrai à d'autres occasions. Et surtout je me promets de lire Gaucheron.
N'espérez pas que Lyon se taise
Ceux de Saint Just et de Caluire attendent
Ceux de la Guille vous entendent
Ceux de Saint georges et ceux de Vaise
Encore un peu de temps vous pouvez nous détruire
Devant vos lois et vos canons,
Nous laisserons notre poussière et notre cendre
Notre flamme jamais.
Ne comptez pas que Lyon consente
Quand vient le soir la ville entière
Sous la lampe des deuils répète le serment,
Celui qu'on dit pour la vengeance,
Celui qu'on dit pour le retour des innocents.
De père en fils, de siècle en âge,
C'est nous qui sommes les canuts
Avant nous d'autres sont venus,
D'autres viendront finir l'ouvrage.
15:37 Publié dans Coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : lyon | Facebook |
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samedi, 21 novembre 2009
L'automne fellinien
Hélas Louis-Paul, l'automne de Fellini n'est pas à Lyon mais à Paris.
Nous nous contenterons à Lyon de la biennale de l'Art contemporain.
TUTTO FELLINI!
L’automne à Paris sera fellinien avec l’exposition "Fellini, la Grande Parade", qui s’inscrit dans le cadre de l’événement "Tutto Fellini !", organisé en hommage à Federico Fellini par la Cinémathèque française, l’Institut culturel italien de Paris et le Jeu de Paume, en partenariat avec la Fnac et le comité régional du Tourisme Paris Île-de-France.
16:29 Publié dans Image du jour | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook |
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jeudi, 19 novembre 2009
Du prophète à "l'éditocrate"
Dans l'ancien Orient, il existait partout des hommes qui, exerçant magie ou divination, étaient jugés aptes à recevoir de la divinité un message.
Mais tout autre est le prophète biblique.
Où commence le prophétisme biblique ?
Il semble que ce soit avec Abraham puis Moïse.
D'entrée le prophète se distingue du "Devin" qui prédit l'avenir. Le prophète annonce risques et conséquences de la conduite des hommes. Raison pour laquelle nombreux des prophètes bibliques ont dénoncé le comportement des rois d'Israël. Mais aussi de tous les hommes mis en face de leurs responsabilités. Le prophète a donc une place précise dans la communauté d'Israël. On le voit jouer un rôle dans le sacre du roi. Roi, prêtre, prophète ont été pendant longtemps comme les trois pôles de la société d'Israël. Tant qu'il existe un État, on y trouve des prophètes pour éclairer les rois.
Le prophète n'est pas nommé par l'État, il répond à une vocation et à un appel, d'origine divine.
Ce qu'on mesure difficilement aujourd'hui c'est la mutation que représente à cette époque (Amos 750 ans avant JC) le passage d'une croyance religieuse, d'origine magique, avec des dieux démiurges qui manipulent les hommes à une Foi religieuse fondée sur une Parole qui permet à l'homme d'accéder à la transcendence, c'est-à-dire à connaître qu'il n'est pas limité à une construction matérielle, nerfs, muscles, os et même neurones. Mais plusieurs millénaires plus tard l'aspect magique n'a pas disparu des religions puisque aujourd'hui encore même des chrétiens fonctionnent sur ces croyances...
Et on peut donc légitimement s'interroger.
Quels sont les prophètes actuels ?
Si j'en crois un pamphlet qui vient de paraître, nos prophètes seraient ceux qui sont dénoncés dans cet ouvrage comme "éditocrates". Les auteurs définissent ainsi ceux qui chaque jour, sur les ondes dans les journaux ou à la télévision nous expliquent doctement ce qu'il faut penser à propos des événements de notre société. Ils sont là pour nous guider et nous éviter de sortir des rails du politiquement correct. Leurs discours peuvent connaître des variantes mais leur point commun reste qu'ils sont chouchoutés par les médias et très écoutés par la Sarkosie. Qui sait encore penser par soi-même sans avoir besoin de citer l'un de ces mentors, BHL ou Attali, Alain Duhamel ou Alexandre Adler ?
Nous j'espère !
(Les éditocrates : édition La Découverte
Rôle des prophètes : Source "Vocabulaire de Théologie Biblique" Éditions du Cerf)
18:49 Publié dans Passages vers... | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook |
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mardi, 17 novembre 2009
Des petits bouts de rien
La vie est ainsi faite qu'il faut parfois se contenter des petites choses égrenées au fil des jours.
Un regard furtif sur un ponton du lac Léman investi par les oiseaux de passage.




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