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dimanche, 16 mars 2008

Si on parlait rugby

Le tournoi des six nations s'est terminé hier, il nous a permis de découvrir de nouveaux joueurs. Mais n'étant pas spécialiste, je laisse la parole à mon ami Pierre dont c'est la passion.


"Nous avons assisté hier à un très grand match des Gallois soutenus par les chants de légende et 250 000 spectateurs sur écran géant, faute d'être rentrés au stade. Les bières ont coulé à flot bien entendu, la vraie folie car les Gallois ont battu tout le monde et ont donc empoché le fameux grand chélem.

On joue un nrugby offensif mais on n' a pas les avants pour ça car la régle d'or en rugby et bien c'est que le rugby commence devant.

Lievremont l'entraîneur assume, car il est intelligent, et quelques voix commencent à critiquer son jeu et même du coté du Secrétariat aux sports. Suivez mon regard.

Je signale à Monsieur Laporte que l'on n' a pas gagné la coupe du monde et que tous les supporters ne sont pas des "connards".

Pierre

mercredi, 05 mars 2008

Lire Khaled Hosseini

Il y a longtemps que je n'ai pas parlé de lecture, trop occupée par les changements de Hautetfort.
J'ai lu le roman tout récent
"Mille Soleils Splendides"
de Khaled Hosseini
dont j'avais apprécié "Les Cerfs-volants de Kaboul".
Mieux encore que Les Cerfs-volants ce second roman nous permet de comprendre l'histoire contemporaine de l'Afghanistan, à travers deux femmes qui partagent le triste destin d'appartenir au même homme. L'histoire se déroule sur trente ans de bouleversements politiques éclairant les raisons de l'arrivée des talibans. Un engrenage politique terrible, lié à la prédominance de l'esprit tribal.
Je ne vous raconterai pas l'histoire de ces deux femmes pour ne pas déflorer l'habile suspens de Khaled Hosseini, je préfère évoquer les découvertes que j'ai faites dans ce roman.
Toute une page de cette récente histoire de l'Afghanistan m'était inconnue, en particulier celle entre la fin de la guerre avec l'URSS et l'arrivée des talibans. Période peu médiatisée en France. Après le départ des Soviétiques, le pays a été la proie d'une guerre civile intense provoquée par les chefs de guerre ou moudjadins, qui bénéficiaient d'un armement sophistiqué procuré par les Etats-Unis, pour lutter contre l'URSS. Parmi ces chefs de guerre, Massoud, qui ne ressort pas vraiment comme un héros.
J'ai été aussi intéressée par le soin que semble avoir mis l'auteur à faire la distinction entre des pratiques traditionnelles patriarcales, terribles pour les femmes, mais très anciennes, et l'Islam.
Deux personnages masculins illustrent cette différence.
Un vieil Imam, qui encourage une fillette à s'instruire dans un enseignement très ouvert et le mari, détestable, mais qui est n'est pas un musulman pratiquant.
En revanche, comme pour Les Cerfs-volants, j'ai des réserves quant au dénouement. Trop américain, avec retournement de situation spectaculaire, inutile à mon goût.

mardi, 04 mars 2008

Allez Laurence !

Comme vous devez vous en douter je n'ai pas de sympathie particulière pour le MEDEF.
Mais je suis avec attention le combat engagé avec détermination par Laurence Parisot, sa présidente, contre le syndicat de la métallurgie.
J'ai eu l'occasion de connaître, à un échelon local, les pratiques de cet organisme et le moins que l'on puisse dire c'est que ce n'était pas beau.
J'ai terminé ma carrière de professeur dans un lycée d'enseignement industriel, un établissement privé où les élèves faisaient du véritable travail industriel pour les entreprises de la région.
Une école cotée et reconnue à Lyon, très appréciée des professionnels.
Mais une école qui a eu à plusieurs reprises de nombreux déboires avec le syndicat de la métallurgie, lequel a son propre centre de formation. Il supportait mal la concurrence.
Les moyens employés pour nous empêcher d'ouvrir des formations ont été aussi variés que pervers.
Je ne suis pas étonnée de ce qui leur est reproché.
J'espère que Laurence ira jusqu'au bout. Elle me rappelle Nicole Notat, autre femme dont le syndicalisme français a pu s'enorgueillir.

lundi, 03 mars 2008

Peut-être un Adieu

Je ne sais si je dirai Adieu à un hébergeur inopérant
mais je me souviens que commence le printemps des poètes
et que je relis Verlaine


Dans le vieux parc solitaire et glacé,
Deux formes ont tout à l'heure passé.

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé,
Deux spectres ont évoqué le passé.

- Te souvient-il de notre extase ancienne
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?

- Ton cour bat-il toujours à mon seul nom ?
- Toujours vois-tu mon âme en rêve ? - Non.

- Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.

- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir!
- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.

Tels ils marchaient dans les avoines folles,
Et la nuit seule entendit leurs paroles.

Paul Verlaine


mercredi, 16 janvier 2008

Vive la vie

Depuis quelques jours, j'utilise ce tag ce que je n'avais jamais fait, préférant rester dans mon petit coin de blogosphère.
Mais ce tag a été créé par un blogueur de Haut et Fort récemment décédé alors qu'il se battait contre la maladie.
Pour en savoir plus, allez sur le blogue de Rony, l'électron libre.
Il faut que vive la vie même au-delà de la vie...

mercredi, 09 janvier 2008

Perle

à Pierre Ulm

"Mon pays est une perle discrète
Telles des traces dans le sable
Mon pays est une perle discrète
Tels des murmures des vagues
Sous un bruissement vespéral
Mon pays est un palimpseste
Où s'usent mes yeux insomniaques
Pour traquer la mémoire."


Ousmane Moussa Diagana

mercredi, 28 novembre 2007

Promenade conseillée

Prenez le temps d'aller vous promener dans la "Prairie aux lucioles" de Bruno, en lien dans ma liste. Il nous offre un très joli poème façonné à l'ancienne, comme j'aime... Mais en plus il raconte comment il a ciselé son bijou. Ciselé n'est pas l'image adéquate puisque Bruno file sa métaphore sur l'établi de l'ébéniste.
Promenade tout particulièrement recommandée aux profs de Lettres, tous les jours confrontés aux questions dubitatives de leurs élèves qui pensent, comme dit Bruno, que les beaux textes "ça tombe du ciel."