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jeudi, 08 mai 2008

Le temps des combats

Au comoedia

le cinéma qui fait de l'ombre aux UGC

projection et débat le

193628183.jpg 15/05/2008

Soirée-débat : Les LIP, l'imagination au pouvoir

Soirée Débat : jeudi 15 mai à 20h30 - "Les LIP, l'imagination au pouvoir", en présence du réalisateur Christian ROUAUT et de Charles PIAGET, animateur des grèves de LIP.
En partenariat avec la librairie A + d’un titre, La Maison des Passages & LIP (Libertaire Production)

Le film donne à voir et à entendre les hommes et les femmes qui ont mené la grève ouvrière la plus emblématique de l'après 68, celle des usines LIP à Besançon. Un mouvement de lutte incroyable, qui a duré plusieurs années, mobilisé des foules entières en France et en Europe, multiplié les actions illégales sans céder à la tentation de la violence, porté la démocratie directe et l'imagination à incandescence. Des récits entrecroisés, des portraits, une histoire collective, pour essayer de comprendre pourquoi cette grève porta l'espoir et les rêves de toute une génération. C'est possible, les Lip l'ont fait.

 

Charles Piaget ne doit plus être bien jeune. Pour moi ancienne militante à la CFDT il représente un mythe, un joyau de notre patrimoine syndical. 

mercredi, 07 mai 2008

Restons optimistes

Pour Rony

De quoi retrouver un peu d'optimisme.

Un blogueur signale à Villeurbanne l'existence de cette plaque, dans une rue justement nommée "Bienvenus".

 

"Villeurbanne s’enrichit constamment des différences ethniques et culturelles. Toutes participent depuis plus de deux mille ans à sa construction et à son esprit d’accueil et de tolérance. En devenant gallo-romaines, les peuplades allobroges des origines inauguraient un long processus d’échange entre les différentes couches de populations qui allaient constituer Villeurbanne. Tantôt dauphinoise, tantôt savoyarde et, pour finir, rhodanienne (1852), la ville fut toujours un lieu d’affluence de populations. À la fin du dix-neuvième siècle, les Italiens apportent la main d’œuvre dont la France manque tant. En leur honneur, on baptise la rue des Bienvenus."
(information du site de la Mairie de Villeurbanne)
 

Avec sur son blogue deux très jolies photos. 

Rony, on reprend espoir quand on recherche les bons tags sur Hautetfort ! 

 

Voyage au long cours

Il s'agit d'un roman

un véritable pavé de 1300 pages sur lequel on embarque pour un long temps de lecture.

Un titre peu engageant : "Dans la main du diable". Je ne connaissais pas l'auteure, Anne-Marie Garat éditée par Actes-Sud.

476918804.jpgL'histoire se déroule sur un an : 1913 à 1914.

Le choix de l'époque n'est pas anodin.

Le coeur de l'intrigue : une histoire d'espionnage très particulière puisque l'armée espionne et surtout manipule des scientifiques.

Nous sommes en pleine gloire des débuts de la Recherche. Débuts de la chimie. En biologie, ce sont les disciples  ou héritiers de Pasteur et c'est au sein de son Institut que se déroule l'essentiel de l'action. Les savants sont alors des idéalistes, tout à leur rêve  d'éradiquer le mal, la maladie, la souffrance.

Les militaires, eux, intriguent pour s'approprier ces découvertes afin de fabriquer les premières armes chimiques. Ils n'hésitent pas à les tester sur des hommes, en Birmanie et en France sur des pauvres, rémunérés qui font les cobayes pour nourrir leurs familles. Lutte entre les militaires et les savants : le noyau de l'histoire. 

Autour, et tout aussi passionnant, un roman initiatique ou d'apprentissage. Une très jeune fille devient femme  en se lançant dans la mêlée. Un personnage magnifique, tout en force et en finesse, en douceur et en détermination. Femme très moderne dans une France qui appartient encore au XIXè siècle. Le regard de Flaubert mais au féminin.

Enfin roman social avec une description de toutes les classes encore  très marquées.La bourgeoisie est représentée par une femme conduisant son  entreprise d'une main de fer. Beaucoup de domestiques, des paysans. Début du XXè siècle, début du cinéma (l'auteure enseigne à l'école de cinéma à Paris), premiers conflits sociaux.

Une lecture qui envoûte grâce à l'écriture magnifique, souple et sensuelle d'Anne-Marie Garat. 

 

mardi, 06 mai 2008

Havre de grâce

C'est le nom qu'a porté Le Havre dans le passé.

Une ville qui me plaît. Peut-être d'abord parce qu'elle me change de Lyon, cette ville reconstruite par Auguste Perret.

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On peut ne pas apprécier ce Versaille stalinien, il n'empêche que la mairie ne manque pas d'allure.

J'aime cette ville qui est une porte vers l'Ailleurs, une invitation à regarder au-delà de la mer.

J'aime son port pour ça :

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Le paquebot "Queen Victoria", en service depuis fin 2007, faisait au Havre une escale exceptionnelle.

 le Queen Victoria mesure 294 mètres de long pour 32.30 de large. D'une jauge de 90.000 tonneaux, il peut embarquer 2014 passagers et 900 membres d'équipage

Nous l'avons vu à quai mais aussi quittant le port, guidé par les remorqueurs, dans toute sa majesté.

 

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C'est très impressionnant et ça prend aux tripes quand on le voit passer de près, au bruit sourd des sirènes.

Mais finalement je préfère l'admirer du quai car les croisières, ce n'est pas trop pour moi.

Il y a aussi les porte-containers, également guidés par les remorqueurs.

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Celui-ci comme par hasard est chinois.

Tant d'autres découvertes à faire au Havre. 

lundi, 28 avril 2008

Il y a encore des pavés à jeter

Je ne partirais pas tranquille demain si je ne vous avais pas laissé cette information partagée par Alsacop. Voilà comment le Journal des Dernières Nouvelles d'Alsace présente Daniel Cohn-Bendit:

 Parmi les étudiants, un certain Daniel Cohn-Bendit, juif allemand né en France, roi de la provocation, passé par l’Unef, vite quittée parce que trop empesée. »

Echappée au Havre

Ailleurs jusqu'au 5 mai.

 Au Havre où je vais tenir compagnie à mon mari qui ne bénéficiera pas du pont du 1er mai.

Havre de paix, havre de lumière, havre de détente. J'adore cette ville. 

 

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Et puisqu'on parle de ponts et que j'aime les ponts, le pont de Normandie que j'emprunterai plusieurs fois cette semaine.

 

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dimanche, 27 avril 2008

Les larmes de madame Wang

Je n'avais pas trop l'intention de parler de ce très joli film mais pour Dasola... Je l'ai vu assez tard après sa sortie et je ne suis pas sûre qu'il soit encore projeté dans beaucoup de salles en France.

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 C'est le film d'un Coréen du sud, Cio Bingjan, mais qui se déroule en Chine.

Madame Wang est une jeune femme très jolie, artiste de l'opéra de Pékin au chômage.

(l'opéra de Pékin est un genre artistique et non un lieu)

Cette charmante personne qui n'a pas froid aux yeux se retrouve, après des déboires, dans l'obligation de gagner sa vie et se découvre un talent pour pleurer dans les enterrements.

Mais il ne s'agit pas tellement de pleurs. Comme vous le voyez sur l'affiche, où elle est en pleine activité dans un cortège funèbre, c'est plutôt une prestation d'artiste par laquelle elle accompagne le défunt, commémore sa mémoire, danse et chante.

On touche à un point important de la culture chinoise : la cérémonie funéraire. Comme le mariage, elle se doit d'être somptueuse. Ainsi madame Wang à un agent, son ancien petit ami. Elle passe même des auditions avant d'être embauchée par une famille  qui cherche  la meilleure pleureuse pour son défunt.

C'est aussi un film sur une jeune femme courageuse qui se bat pour vivre, avec un mari en prison, une petite fille abandonnée qu'on lui colle dans les bras.

Film brillant, drôle et jubilatoire ce que le titre n'annonce pas.