samedi, 26 avril 2008
Dazibao
Je suis une auditrice inconditionnelle de France-Inter. Ce qui agaçait mes enfants au temps où ils étaient à la maison. Pour eux la fonction d'une radio devait être alors de diffuser de la musique. Or moi j'aime bien les radios où on cause.
Raison nouvelle d'aimer ma station préférée :
dans l'émission "Et pourtant elle tourne" de Mickael Thébault, le soir entre 18 heures et 19 heures, fenêtre sur le monde, une chronique de trois minutes le vendredi (18h 53)
Dazibao
qui ENFIN, présente la vraie Chine et la vie des Chinois au quotidien.
http://www.radiofrance.fr/franceinter/chro/dazibao/
de Dominique André
Comme tout me monde, j'ai entendu l'annonce de la reprise des négociations avec le Dalaï-Lama.
Reprise, car elles sont entamées depuis longtemps.
Les émeutes de Lhassa les avaient, semble-t-il, interrompues.
Je défends les Chinois mais je sais aussi m'en méfier ! Reprise ne signifie pas aboutissement. Les routes de la négociation sont en Chine longues et sinueuses et il faut maîtriser la pratique du Ying et du Yang.
Peut-être aussi les Chinois ont-ils voulu offrir aux Occidentaux, embarrassés, la possibilité de participer à la cérémonie d'ouverture sans "perdre la face", notion fondamentale et pierre angulaire de la mentalité chinoise.
10:26 Publié dans Âme chinoise | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : chine, lyon, vive la vie | Facebook |
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vendredi, 25 avril 2008
En avril j'aurais dû...
Je termine la lecture d'un gros pavé romanesque passionnant dont je parlerai sans doute prochainement. L'action se déroule sur une année...entre 1913 et 1914.
Un petit extrait m'a plongée dans le doute...
"...la maison était comme une ruche, avril étant le mois du grand ménage de printemps.(...) Il s'agissait de tirer dehors toutes les literies, de donner au matelassier celles dont la laine nécessitait un cardage, qu'il était venu checher en charrette, et les autres de les laisser s'aérer au soleil sur des tréteaux. Aussi les tapis et les rideaux décrochés, tendus sur les cordes, qu'on battait au balai de toute leur poussière d'hiver, et ceux de mousseline blanchis à l'eau bleue, qui gonflaient au vent du verger. Et dedans, il fallait poncer, encaustiquer de cire fraîche les planchers et les meubles, raviver les miroirs, laver les marbres à la brosse ; nettoyer et fermer les cheminées qu'aucune cendre ne salirait plus jusqu'à l'automne; et encore inspecter les penderies, les ravages des mites ou des souris, renouveler les boules de naphtaline jusque dans les armoires."
Très, très lointains souvenirs.
Et je me dis : voilà ce que j'aurais dû faire ce mois d'avril au lieu de
- parcourir les blogues
- plonger dans mes bouquins
- batifoler dans la prairie de Bruno
- flâner en ville et passer à la librairie d'Aschab
- prendre des leçons de grammaire avec Choubine
- déjeuner avec mes copines
- pousser ma petite-fille sur la balançoire
- faire des gâteaux
- ferrailler pour la Chine
- rêver
- buller
- traîner sous la douche
Et vous ?
Vous le faites le ménage de printemps ?
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jeudi, 24 avril 2008
Les bons comptes font les bons amis
J'ai reçu pour une nuit, une jeune femme venue passer à Lyon un concours dans la fonction publique.
Elle m'a été envoyée par le réseau SAM qui permet aux demandeurs d'emploi d'être hébergés bénévolement, évitant une dépense que beaucoup d'entre eux ne pourraient pas se permettre. Pour le faible dérangement d'un repas et d'une paire de draps à laver, on peut aider quelqu'un à retrouver du travail. On peut aussi leur apporter un soutien pour lutter contre le stress de l'entretien d'embauche ou du concours. Avec cette jeune femme, historienne de formation, nous avons regardé le film de Moati sur Mitterrand à Vichy.
Mon invitée est actuellement bénéficiaire du RMI, après des années d'emplois précaires, elle avait pu recevoir une formation de grande qualité, préparant aux concours, dispensée par le Conseil général de son département. Impossible pour elle de payer un hôtel d'autant qu'elle se déplace dans différentes villes de France.
Echangeant avec elle sur sa situation, j'ai réalisé que tous les titulaires du RMI ne sont pas pris en compte dans les statistiques du chômage. Et pourtant combien sont-ils ?
De même que ceux qui travaillent à temps partiel.
Donc, quand on vous donne les statistiques du chômage, "foutage de gueule" comme dirait Aliscan.
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mercredi, 23 avril 2008
L'indignation de Victor Hugo
Suite à mon billet d'hier, le texte de Victor Hugo.
L’empereur Xianfeng est en fuite. Il a abandonné Pékin aux troupes anglo-françaises qui, le 6 octobre 1860, envahissent sa résidence d’été, d’une beauté exceptionnelle, la saccagent, la dévastent. Ce pillage, qui marquera la seconde guerre de l’opium, indigne certains témoins occidentaux. Victor Hugo, lui, ne connaît cette « merveille du monde » qu’à travers le récit des voyageurs, mais, d’emblée, il prend le parti des civilisés, les Chinois, contre les barbares. [1]
Hauteville House, 25 novembre 1861
Vous me demandez mon avis, monsieur, sur l’expédition de Chine. Vous trouvez cette expédition honorable et belle, et vous êtes assez bon pour attacher quelque prix à mon sentiment ; selon vous, l’expédition de Chine, faite sous le double pavillon de la reine Victoria et de l’empereur Napoléon, est une gloire à partager entre la France et l’Angleterre, et vous désirez savoir quelle est la quantité d’approbation que je crois pouvoir donner à cette victoire anglaise et française.
Puisque vous voulez connaître mon avis, le voici :
ll y avait, dans un coin du monde, une merveille du monde ; cette merveille s’appelait le Palais d’été. L’art a deux principes, l’Idée qui produit l’art européen, et la Chimère qui produit l’art oriental. Le Palais d’été était à l’art chimérique ce que le Parthénon est à l’art idéal. Tout ce que peut enfanter l’imagination d’un peuple presque extra-humain était là. Ce n’était pas, comme le Parthénon, une œuvre rare et unique ; c’était une sorte d’énorme modèle de la chimère, si la chimère peut avoir un modèle.
Imaginez on ne sait quelle construction inexprimable, quelque chose comme un édifice lunaire, et vous aurez le Palais d’été. Bâtissez un songe avec du marbre, du jade, du bronze, de la porcelaine, charpentez-le en bois de cèdre, couvrez-le de pierreries, drapez-le de soie, faites-le ici sanctuaire, là harem, là citadelle, mettez-y des dieux, mettez-y des monstres, vernissez-le, émaillez-le, dorez-le, fardez-le, faites construire par des architectes qui soient des poètes les mille et un rêves des mille et une nuits, ajoutez des jardins, des bassins, des jaillissements d’eau et d’écume, des cygnes, des ibis, des paons, supposez en un mot une sorte d’éblouissante caverne de la fantaisie humaine ayant une figure de temple et de palais, c’était là ce monument. Il avait fallu, pour le créer, le lent travail de deux générations. Cet édifice, qui avait l’énormité d’une ville, avait été bâti par les siècles, pour qui ? pour les peuples. Car ce que fait le temps appartient à l’homme. Les artistes, les poètes, les philosophes, connaissaient le Palais d’été ; Voltaire en parle. On disait : le Parthénon en Grèce, les Pyramides en Egypte, le Colisée à Rome, Notre-Dame à Paris, le Palais d’été en Orient. Si on ne le voyait pas, on le rêvait. C’était une sorte d’effrayant chef-d’œuvre inconnu entrevu au loin dans on ne sait quel crépuscule, comme une silhouette de la civilisation d’Asie sur l’horizon de la civilisation d’Europe.
Cette merveille a disparu.
Un jour, deux bandits sont entrés dans le Palais d’été. L’un a pillé, l’autre a incendié. La victoire peut être une voleuse, à ce qu’il paraît. Une dévastation en grand du Palais d’été s’est faite de compte à demi entre les deux vainqueurs. On voit mêlé à tout cela le nom d’Elgin, qui a la propriété fatale de rappeler le Parthénon. Ce qu’on avait fait au Parthénon, on l’a fait au Palais d’été, plus complètement et mieux, de manière à ne rien laisser. Tous les trésors de toutes nos cathédrales réunies n’égaleraient pas ce splendide et formidable musée de l’orient. Il n’y avait pas seulement là des chefs-d’œuvre d’art, il y avait un entassement d’orfèvreries. Grand exploit, bonne aubaine. L’un des deux vainqueurs a empli ses poches, ce que voyant, l’autre a empli ses coffres ; et l’on est revenu en Europe, bras dessus, bras dessous, en riant. Telle est l’histoire des deux bandits.
Nous, Européens, nous sommes les civilisés, et pour nous, les Chinois sont les barbares. Voila ce que la civilisation a fait à la barbarie.
Devant l’histoire, l’un des deux bandits s’appellera la France, l’autre s’appellera l’Angleterre. Mais je proteste, et je vous remercie de m’en donner l’occasion ; les crimes de ceux qui mènent ne sont pas la faute de ceux qui sont menés ; les gouvernements sont quelquefois des bandits, les peuples jamais.
L’empire français a empoché la moitié de cette victoire et il étale aujourd’hui avec une sorte de naïveté de propriétaire, le splendide bric-à-brac du Palais d’été.
J’espère qu’un jour viendra où la France, délivrée et nettoyée, renverra ce butin à la Chine spoliée.
En attendant, il y a un vol et deux voleurs, je le constate.
Telle est, monsieur, la quantité d’approbation que je donne à l’expédition de Chine.
Victor Hugo
Notes
[1] Cette lettre est publiée dans Nora Wang, Ye Xin, Wang Lou, Victor Hugo et le sac du Palais d’été, Les Indes savantes/You Feng, 2003.
Repris du Monde Diplomatique d’octobre 2004.
Mais, en toute objectivité, il faut reconnaître que les Anglais ont été bien pires que nous. Pendant tout le XIXàme siècle, avec la guerre de l'Opium et ses conséquences, ils ont démoli la Chine provoquant la chute de l'Empire. La Chine était alors une société féodale d'où sa faiblesse face aux Européns.

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mardi, 22 avril 2008
Mes petites chinoises
Dimanche, j'ai invité à nouveau mes petites Chinoises. Très heureuses de retrouver un repas familial, même si elles n'étaient qu'avec des "vieux" car j'avais convié des amis qui connaissent la Chine. Elles font honneur à la cuisine française, appréciant tout particulièrement les desserts. Il n'y a pas de desserts en Chine et elles m'en ont donné la raison : les cuisines chinoises n'ont pas de fours.
Bien sûr, pas question de parler des sujets qui fâchent. Pour moi, il me suffisait de leur montrer que tous les Français ne sont pas ceux que montrent les médias.
J'en profite pour publier le courriel d'un Français vivant en Chine, transmis par un ami. C'est en date du 9 avril.
On vient de me transmettre un mail envoyé de Chine par un ami commun, Jean de Miribel qui vit à Xian dans le Shanxi, en Chine, depuis 30 ans dans le milieu universitaire où il a aidé beaucoup de jeunes médecins venant se perfectionner en France. Ce mail est daté du 8avril 2008; il est libellé comme suit :
.......Je te joins quelques réflexions sur les évènements d'hier à Paris...Les Français dans leur ensemble ne savent pas que leurs ancêtres ont, avec les Anglais, envahi la Chine, détruit de fond en comble le palais impérial (le Palais d'été), après l'avoir complètement pillé (2de expédition franco-anglaise de 1860) et qu'ils n'ont jamais émis le moindre regret pour cette destruction ni exprimé des excuses ni rendu les objets volés..que Victor Hugo a écrit un article virulent pour dénoncer cette piraterie intitulé « Les deux bandits, que cet article est imprimé dns les manuels de l'enseignement secondaire de la Chine et que des millions de Chinois en connaissent le contenu. Par ailleurs, plus le monde occidental interfère dans les affaires de la Chine, plus la Chine se ferme et se durcit.
Les manifestations d'hier desservent absolument la cause que veulent servir ces manifestants qui n'ont pas de connaissance en profondeur de l'histoire et de la psychologie chinoise. L'approche d'une affaire délicate en Chine doit être secrète et sans interférence des médias, autrement elle est vouée à l'échec. Les médias français face à l'Irak se taisent et ce silence en total contraste avec les manifestations parisiennes est insupportable. Il est vrai que protester à Paris pour un journaliste n'est pas dangereux, mais à Bagdad, il risque sa vie et pourtant que de drames. Qui plus est, depuis des dizaines d'années, les Français profitent de l'argent chinois en vendant à la Chine des centrales atomiques et des Airbus et personne n'est prêt à y faire obstacle. Que d'illogisme dans le comportement français !. »
Mais pour ce qui est des "intérêts" français nous avons depuis diligenté nos vieilles badernes de l'UMP.
Je doute que ce soit suffisant, en tout cas inutile à l'égard de la population.
Dommage, car les Français -"fago" en chinois- étaient très bien vus jusqu'à ce jour. Surtout pour notre résistance à Georges Bush. D'où leur déception. Vraiment dommage.
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vendredi, 18 avril 2008
D'une île à l'autre
Il avait écrit un livre sur Toussaint Louverture.
C'était un ami d'André Breton.
Aimé Césaire
Extrait de "Cahier d'un retour au pays natal" (1937)
ô lumière amicale
ô fraîche source de la lumière
ceux qui n'ont inventé ni la poudre ni la boussole
ceux qui n'ont jamais su dompter la vapeur ni l'électricité
ceux qui n'ont exploré ni les mers ni le ciel
mais ceux sans qui la terre ne serait pas la terre
gibbosité d'autant plus bienfaisante que la terre déserte
davantage la terre
silo où se préserve et mûrit ce que la terre a de plus terre
ma négritude n'est pas une pierre, sa surdité ruée contre la clameur du jour
ma négritude n'est pas une taie d'eau morte sur l'œil mort de la terre
ma négritude n'est ni une tour ni une cathédrale
elle plonge dans la chair rouge du sol
elle plonge dans la chair ardente du ciel
elle troue l'accablement opaque de sa droite patience.
Eia pour le Kaïlcédrat royal !
Eia pour ceux qui n'ont jamais rien inventé
pour ceux qui n'ont jamais rien exploré
pour ceux qui n'ont jamais rien dompté
mais ils s'abandonnent, saisis, à l'essence de toute chose
ignorants des surfaces mais saisis par le mouvement de toute chose
insoucieux de dompter, mais jouant le jeu du monde
véritablement les fils aînés du monde
poreux à tous les souffles du monde
aire fraternelle de tous les souffles du monde
lit sans drain de toutes les eaux du monde
étincelle du feu sacré du monde
chair de la chair du monde palpitant du mouvement même du monde !
Tiède petit matin de vertus ancestrales
Sang ! Sang ! tout notre sang ému par le cœur mâle du soleil
ceux qui savent la féminité de la lune au corps d'huile
l'exaltation réconciliée de l'antilope et de l'étoile
ceux dont la survie chemine en la germination de l'herbe !
Eia parfait cercle du monde et close concordance !
Écoutez le monde blanc
horriblement las de son effort immense
ses articulations rebelles craquer sous les étoiles dures
ses raideurs d'acier bleu transperçant la chair mystique
écoute ses victoires proditoires trompeter ses défaites
écoute aux alibis grandioses son piètre trébuchement
Pitié pour nos vainqueurs omniscients et naïfs !
Un autre très beau texte chez Noelle.
Mais c'est surtout l'homme politique que j'admire : avec son départ une page se tourne, celle des vraies convictions et des vrais engagements.
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jeudi, 17 avril 2008
Le Résistant et les Haïtiens
Il y a deux semaines, nous avons reçu, au musée de la Résistance de Lyon, un groupe de lycéens haïtiens. Mon ami Georges, ancien Résistant, qui fut déporté à Mauthausen et témoigne dans les lycées, a de nouveau été mis à contribution.
Ces lycéens sont en classe de Première au lycée français Alexandre Dumas de Port-au-Prince, bien sûr des privilégiés. Dans ce lycée où se côtoient aujourd'hui descendants d'esclaves et descendants d'esclavagistes, le professeur d'Histoire organise chaque année un voyage sur les lieux de Mémoire, de l'esclavage, mais aussi, thème de cette année, de la dernière guerre mondiale.
Ainsi le groupe arrivait du fort du Joux, dans le Doubs, où est mort Toussaint Louverture, le grand héros haïtien libérateur. Auparavant les lycéens avaient visité Auschwitz.
Ce musée est situé dans les murs où le sinistre Barbie, chef de la Gestapo lyonnaise, torturait les Résistants , dont Jean Moulin. On y projette un film avec des extraits de son procès, constitué des dépositions de témoins faites à la barre. C'est particulièrement dur et émouvant, impossible ou presque de voir ce film sans pleurer. Pour ma part je l'ai regardé une fois et serais incapable de le revoir. Ce sont donc des adolescents très bouleversés que nous avons retrouvés après la séance. Notre "jeune homme" de 89 ans a détendu l'atmosphère en racontant sa vie dans la Résistance et en concentration. Il est toujours très pudique sur les souffrances endurées se concentrant essentiellement sur ce qui l'a aidé à survivre.
Il a même fait sourire les jeunes avec des anecdotes comme celle du vélo volé.
Quand il est entré dans la Résistance, on a exigé de Georges qu'il ait un vélo. Ne sachant comment s'en procurer un, il l'a volé à un soldat allemand sur les conseils d'un ami. Ainsi toute son activité de résistant, écourtée par son arestation, s'est faite avec un vélo de l'armée allemande.
On a terminé par une séance de photos, notre Georges ayant, malgré son âge, toujours plaisir à se trouver en compagnie de jolies filles.
Le groupe poursuivait sa route sur Nantes, la ville qui a eu le courage d'assumer son passé esclavagiste. L'an dernier, une élève a dit à l'un de ses professeurs : "j'espère ne pas retrouver le nom de ma famille", dans la liste des noms d'esclavagistes.
Les jeunes Haïtiens sont rentrés chez eux pour être confrontés aux émeutes de la faim, la pire des atteintes aux Droits de l'Homme. Le lycée français est fermé.
09:46 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : lyon, vive la vie | Facebook |
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