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mardi, 07 octobre 2008

La crise expliquée aux nuls...

En France on connaissait le trou de la sécu dont on pourrait se demander si sa disparition ne nous aurait pas manqué tellement on était habitué à lui. On tournait autour régulièrement. On en avait fait ce méchant gros trou pour faire peur à tout le monde. Il ne faut pas être malade, sinon... D'ailleurs, il a disparu.

Trop petit, trop ridicule pour rivaliser avec le grand trou venu d'Outre Atlantique : là encore nous n'avons pas le niveau. Pensez, un trou pareil, on n'est pas capables, nous, d'en creuser un aussi grand.

Pour bien comprendre, en poésie et en douceur

rendez-vous dans la prairie de Bruno. Il dit tout et tellement bien que même moi j'ai  compris.

Car c'est simple finalement : une histoire de carottes qui ont été vendues sans avoir été cultivées, sinon dans la lune.

lundi, 06 octobre 2008

Histoire de ponts.

J'ai toujours aimé les ponts, je ne sais pourquoi en fait. Peut-être parce que j'ai touhours vécu près d'un fleuve. Et à Lyon, avec nos deux fleuves ce ne sont pas les ponts qui manquent.

Ceux que j'ai vus durant ce voyage m'ont particulièrement plu.

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Chez les Dong, l'une des ethnies du Guizou, les ponts sont toujours couverts. Il y en a un dans chaque village.
On les appelle
Ponts du Vent et de la Pluie.
Leur architecture est tarabiscotée.
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Une légende serait à l'origine de ces ponts.
Autrefois, dit-on, les villageois traversaient la rivière sur de simple troncs d'arbre. Un jour, alors qu'un jeune couple très amoureux traversait la rivière, une bourrasque renversa la jeune femme. Le crabe des rivières qui la convoitait l'entraîna dans son domaine. Son mari cria si fort qu'il alerta le dragon, maître du vent et de la pluie. Celui-ci tua le crabe et sauva la jeune épouse. En souvenir les Dong construisirent le premier pont.

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Le pont est, chez les Dong, investi d'une importance qui va bien au-delà de la fonction. Passage du dehors au dedans, passage vers la vie, à la naissance, ou de la vie au trépas. À l'entrée presque toujours un oratoire dédié aux esprits invisibles.
Mais le pont est aussi un lieu de vie, de rencontre. Ils jouent le rôle de place du village.

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samedi, 04 octobre 2008

Dix ans c'est peu et c'est beaucoup.

undefined_42db46e9809d705620e55235630c4146.jpgHier soir j'ai vu à la télévision "L'ennemi intime" que j'avais manqué en salle à sa sortie.

Film très juste et très éprouvant sur la guerre d'Algérie.

J'ai été très troublée car il se trouve que j'avais pour compagnons, lors de mon récent voyage, des hommes qui avaient fait la guerre d'Algérie. Il n'avaient que dix ans de plus que moi, vingt ans en 1957. Dix ans, ce n'est pas un grand écart : j'ai un frère de dix ans mon cadet. Nous avons eu sensiblement la même enfance, écouté la même musique. Nous avons la même culture en somme, nous nous sentons de la même génération.

Il en va autrement de ceux qui ont dix ans de plus que moi. L'un de ces compagnons de voyage,  chevalier servant attentionné car célibataire occasionnel comme moi, m'en a fait prendre conscience.

"Tu sais, moi j'ai vécu deux guerres".

Né en 1937, il était enfant pendant la dernière guerre et soldat pendant la guerre d'Algérie. Dont il refuse de parler. En ayant vu "L'ennemi intime" j'ai compris ce qu'il avait pu vivre.

Ainsi ai-je eu le sentiment que cet ami appartenait plus à la génération de mes parents, à cause des guerres. Pour dix ans de différence seulement.

Nous, la génération du baby-boom, nous appartenons davantage aux générations qui nous suivent. Parce que nous n'avons pas connu de guerre.

Aucun ami de mon âge n'étant parti en Algérie, ce conflit était pour moi une Histoire qui se déroulait très loin et dont parlaient mes parents. Ou les bonnes soeurs qui nous faisaient prier pour la paix en Algérie.

Dix ans, parfois c'est beaucoup parfois c'est peu.  Tout dépend de la place dans l'Histoire.

 

jeudi, 02 octobre 2008

C'est ouvert

Les Xanthines, il y a deux jours c'était ça...

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Mais depuis hier c'est ça...

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Avec Rosa à la vaisselle...

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Et on attend les clients
alors Lyonnais
Notez l'adresse
33 rue de Condé

 

23:04 Publié dans Xanthines | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : lyon |  Facebook |  Imprimer

mercredi, 01 octobre 2008

En cas d'oubli

H08_OL_4876_1_300-1.jpgSi comme moi vous avez attendu le dernier moment pour acheter votre gilet de sécurité routière,

si vous ne l'avez pas trouvé dans les rayons de votre supermarché

pas de panique !

Vous achetez le maillot de l'OL, spécial coupe de la ligue

en tête de gondole des grandes surfaces lyonnaises.

À quoi a-t-il pensé Aulas en choisissant ce maillot ?

Au slogan de la Sécurité routière ?

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Le champion sans qualités.

à Pierre Ulm

La rentrée littéraire donne des indigestions, heureusement, j'étais partie...

Aujourd'hui, dans Télérama, je découvre la présentation d'un "roman" qui a des chances de m'intéresser.

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Tout d'abord parce qu'il est signé Jean Échenoz dont j'apprécie tout particulièrement l'écriture.

Mais aussi parce qu'il s'agit d'une biographie romancée : tout en étant dans la vérité Echernoz fait de ce sportif un personnage.

Voici les premières lignes de la critique de Nathalie Crom.

"Ce type-là n'a rien d'un héros. Encore moins d'une légende. On n'en finirait pas de décliner les symptômes de sa banalité. Ce n'est pas qu'il soit sot, non plus que spécialement intelligent.Ce n'est pas qu'il soit laid non plus que d'une beauté singulière. Certes, il est plutôt grand mais de là à dire qu'il a l'air d'un athlète... Non, en fait c'est juste un type qui ne fait "jamais, jamais rien comme les autres, même si c'est un type comme tout le monde."

 

"Courir" de Jean Échenoz aux Éditions de Minuit

mardi, 30 septembre 2008

Transmission...

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Les populations rurales du Guizou, confrontées  à la modernité et à la nécessité de partir travailler ailleurs, se préoccupent de la transmission des coutumes, des chants, des fêtes. Des groupes culturels se créent pour maintenir une tradition et pour tenter d'attirer  des touristes, pour l'instant exclusivement asiatiques.

Dans ce village, j'ai été très touchée par la complicité entre un jeune père et son fils.

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L'enfant a participé à toutes les manifestations de l'accueil que nous ont offert les habitants.
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À l'entrée du village, commence par un barrage à alcool.Les femmes  chantent et nous chantons  à notre tour. Puis on déguste l'alcool local, un vin de prune pas très fort mais très parfumé.
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Le tambour contient l'âme des Ancêtres.
On frappe le tambour pour mettre une fête sous leur protection.
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